Comment mettre fin à cette querelle qui porte, tout compte fait, sur 2 euros de plus ou de moins ? Et en vérité, une querelle d'ego plus que d'écot...
Les sénateurs UMP se sont massivement joints aux voix centristes et socialistes pour porter le montant de la redevance de 116 à 120 euros en 2010. Rangés derrière Jean-François Copé, les députés UMP, eux, rejettent toute augmentation de la redevance hors indexation sur l'inflation, ce qui la porterait à 118 euros. Un engagement de campagne souvent répété par Nicolas Sarkozy en personne. Comment éviter de se déjuger, ou comment le faire habilement ?
Copé mathématiquement minoritaire
À ce stade, si aucun accord n'est trouvé dans les jours qui viennent, chacun campera sur ses positions. Dans ce cas, la commission mixte paritaire (7 députés, 7 sénateurs) qui doit concilier les points de vue des deux chambres le 28 janvier va tourner à l'avantage des... sénateurs. Mathématiquement, Jean-François Copé se sait battu. ll ne pourra compter que sur 4 voix sur 14 : la sienne, et celle des trois autres députés UMP (Michel Herbillon, Patrice Martin-Lalande et Christian Kert). Contre lui, il trouvera une alliance large : trois députés socialistes pro-redevance (Patrick Bloche, Michel Françaix, Didier Mathus), deux sénateurs socialistes (David Assouline et Serge Lagauche), une sénatrice centriste (Catherine Morin-Desailly) et enfin trois sénateurs UMP (Jacques Legendre, Michel Thiollière, Catherine Dumas).
Lundi, à l'Elysée, Jean-François Copé n'a pas cédé un pouce : "Je ne voterai pas le texte qui augmentera la redevance. Tu te débrouilles avec les sénateurs," a-t-il dit en substance. C'est donc à Nicolas Sarkozy que revient la tâche difficile de rallier les sénateurs UMP en négociant d'autres concessions. Quand bien même y parviendrait-il, il manquerait encore une voix pour faire basculer la majorité au sein de la Commission mixte paritaire. Tous les regards se tournent vers Bruno Retailleau, le sénateur non inscrit, qui depuis quelques heures fait l'objet de toutes les convoitises...
Les sénateurs UMP se sont massivement joints aux voix centristes et socialistes pour porter le montant de la redevance de 116 à 120 euros en 2010. Rangés derrière Jean-François Copé, les députés UMP, eux, rejettent toute augmentation de la redevance hors indexation sur l'inflation, ce qui la porterait à 118 euros. Un engagement de campagne souvent répété par Nicolas Sarkozy en personne. Comment éviter de se déjuger, ou comment le faire habilement ?
Copé mathématiquement minoritaire
À ce stade, si aucun accord n'est trouvé dans les jours qui viennent, chacun campera sur ses positions. Dans ce cas, la commission mixte paritaire (7 députés, 7 sénateurs) qui doit concilier les points de vue des deux chambres le 28 janvier va tourner à l'avantage des... sénateurs. Mathématiquement, Jean-François Copé se sait battu. ll ne pourra compter que sur 4 voix sur 14 : la sienne, et celle des trois autres députés UMP (Michel Herbillon, Patrice Martin-Lalande et Christian Kert). Contre lui, il trouvera une alliance large : trois députés socialistes pro-redevance (Patrick Bloche, Michel Françaix, Didier Mathus), deux sénateurs socialistes (David Assouline et Serge Lagauche), une sénatrice centriste (Catherine Morin-Desailly) et enfin trois sénateurs UMP (Jacques Legendre, Michel Thiollière, Catherine Dumas).
Lundi, à l'Elysée, Jean-François Copé n'a pas cédé un pouce : "Je ne voterai pas le texte qui augmentera la redevance. Tu te débrouilles avec les sénateurs," a-t-il dit en substance. C'est donc à Nicolas Sarkozy que revient la tâche difficile de rallier les sénateurs UMP en négociant d'autres concessions. Quand bien même y parviendrait-il, il manquerait encore une voix pour faire basculer la majorité au sein de la Commission mixte paritaire. Tous les regards se tournent vers Bruno Retailleau, le sénateur non inscrit, qui depuis quelques heures fait l'objet de toutes les convoitises...