Régionales/IDF: Sarkozy affirme son soutien à Pécresse et appelle à l'unité derrière elle


Mardi 2 Mars 2010 - 11:53
AFP


Paris - Nicolas Sarkozy a affirmé mardi avec force son soutien à Valérie Pécresse, tête de liste UMP pour les régionales en Ile-de-France, en appelant ses colistiers à faire bloc derrière leur candidate lors d'un petit-déjeuner à l'Elysée, a-t-on appris auprès de participants à cette réunion.


Nicolas Sarkozy et Valérie Pécresse
Nicolas Sarkozy et Valérie Pécresse
"Tous derrière Valérie Pécresse", tel était le message du chef de l'Etat, a résumé un des participants, auprès de l'AFP, en soulignant qu'en aucun cas il n'y avait eu de "recadrage" sur fond d'affaire Ali Soumaré.

Nicolas Sarkozy a rappelé que Mme Pécresse avait "gagné les primaires" UMP pour être tête de liste. "Personne n'a été empêché de se présenter (...) elle a gagné (...) c'est notre candidate", a-t-il dit, en appelant ses colistiers à "la solidité face aux attaques dont elle est l'objet".

"Le rassemblement doit être sans faille derrière la tête de liste", a dit le président, selon Mme Pécresse, interrogée un peu plus tard par l'AFP.

A ce petit-déjeuner participaient également le Premier ministre François Fillon, qui a salué "le courage" de Mme Pécresse, le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand, le porte-parole du parti, Frédéric Lefebvre, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, le conseiller spécial du président, Henri Guaino, et Catherine Pégard, conseiller du chef de l'Etat.

Au-delà du message d'union --"la meilleure des stratégies"--, Nicolas Sarkozy a invité les colistiers de Mme Pécresse "à ne pas rester immobiles", à "rester concentrés sur les problèmes des Franciliens", comme les transports, "de la seule responsabilité de la région", et la sécurité.

Il a insisté en outre sur le projet du Grand Paris. "Les Franciliens ont besoin de perspectives. Cela passe par l'ouverture et la main tendue à tous les élus pour construire l'avenir de l'Ile-de-France avec le Grand Paris", a-t-il dit.

"Ne mettez pas votre drapeau dans votre poche dès qu'il y a un mauvais sondage", leur a-t-il dit, en faisant valoir que c'était parce que la campagne de Mme Pécresse était bonne que "les attaques se multipliaient". "Ca ne sert à rien de penser à l'après", a-t-il également intimé.

Rappelant que cette région lui "tenait à coeur", le chef de l'Etat a estimé que le bilan du président PS sortant Jean-Paul Huchon était "négatif". Il a insisté en outre sur les divisions de la gauche au premier tour, qui constituent, selon lui, une "chance" pour la majorité unie, pour le second tour.

"L'équipe réunie autour de Valérie Pécresse incarne le changement indispensable pour la région", a ajouté M. Sarkozy.

Etaient notamment présents la tête de liste dans les Hauts-de-Seine André Santini (Nouveau centre, un parti qui "joue le jeu", a dit M. Sarkozy), Roger Karoutchi --numéro trois sur cette même liste derrière Rama Yade--, ainsi que Chantal Jouanno, tête de liste à Paris ou encore Yves Jégo, Nathalie Kosciusko-Morizet et Axel Poniatowski, numéros un respectivement en Seine-et-Marne, Essonne et Val d'Oise.


           

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