Peer Steinbrück
"Il y a à l'évidence un lobby à Londres qui veut défendre son avantage concurrentiel coûte que coûte", a jugé le ministre social-démocrate dans cette interview au magazine Stern à paraître jeudi.
En Grande-Bretagne, 15% du Produit intérieur brut est généré par la finance, en Allemagne 6%. La régulation des hedgefonds, des fonds d'investissement spéculatifs jugés en partie responsables de la crise, est donc un sujet avec lequel "les britanniques ont des difficultés, et c'est une façon polie de s'exprimer", a-t-il ajouté.
La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, avait elle aussi estimé mardi que les places financières américaine et britannique opposaient une "résistance" aux propositions de régulation du secteur.
Le ministre allemand a néanmoins déclaré avoir bon espoir à la veille du Sommet du G20, et a dit miser sur de nouveaux progrès. "La politique est parfois une locomotive qui se met lentement en route", puis progressivement attire de plus en plus d'adhérents, a-t-il dit.
"Nous allons modifier durablement les règles du jeu sur les marchés financiers", a-t-il assuré, ajoutant qu'il ne voulait pas revivre l'expérience de l'an passé, quand la banque Lehman Brothers s'est écroulé et a entraîné l'ensemble de la finance mondiale dans la tourmente.
En Grande-Bretagne, 15% du Produit intérieur brut est généré par la finance, en Allemagne 6%. La régulation des hedgefonds, des fonds d'investissement spéculatifs jugés en partie responsables de la crise, est donc un sujet avec lequel "les britanniques ont des difficultés, et c'est une façon polie de s'exprimer", a-t-il ajouté.
La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, avait elle aussi estimé mardi que les places financières américaine et britannique opposaient une "résistance" aux propositions de régulation du secteur.
Le ministre allemand a néanmoins déclaré avoir bon espoir à la veille du Sommet du G20, et a dit miser sur de nouveaux progrès. "La politique est parfois une locomotive qui se met lentement en route", puis progressivement attire de plus en plus d'adhérents, a-t-il dit.
"Nous allons modifier durablement les règles du jeu sur les marchés financiers", a-t-il assuré, ajoutant qu'il ne voulait pas revivre l'expérience de l'an passé, quand la banque Lehman Brothers s'est écroulé et a entraîné l'ensemble de la finance mondiale dans la tourmente.