Alain Juppé
"Les relations entre nos deux pays (le Maroc et l'Algérie) peuvent être améliorées en dépit de l'existence" de l'affaire du Sahara occidental.
Concernant la frontière terrestre entre les deux voisins, fermée depuis 1994 et dont la réouverture est régulièrement réclamée par le Maroc, M. Othmani s'est contenté d'affirmer que "cette décision revient à nos amis algériens".
M. Juppé a réitéré le soutien de la France à la proposition marocaine d'autonomie au Sahara occidental, la jugeant "réaliste".
"L'option marocaine est réaliste et le statu quo actuel n'arrange personne", a-t-il déclaré au cours de cette conférence de presse à Rabat, dans le cadre d'une visite officielle au Maroc commencée jeudi.
"Les relations algéro-marocaines sont en train de changer dans un sens très positif", a ajouté le ministre français.
Rabat propose une large autonomie du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par le Maroc avec un gouvernement et un parlement locaux, sous sa souveraineté.
Le Front Polisario, soutenu par Alger, rejette ce plan marocain et réaffirme "le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination" via un référendum.
Concernant la frontière terrestre entre les deux voisins, fermée depuis 1994 et dont la réouverture est régulièrement réclamée par le Maroc, M. Othmani s'est contenté d'affirmer que "cette décision revient à nos amis algériens".
M. Juppé a réitéré le soutien de la France à la proposition marocaine d'autonomie au Sahara occidental, la jugeant "réaliste".
"L'option marocaine est réaliste et le statu quo actuel n'arrange personne", a-t-il déclaré au cours de cette conférence de presse à Rabat, dans le cadre d'une visite officielle au Maroc commencée jeudi.
"Les relations algéro-marocaines sont en train de changer dans un sens très positif", a ajouté le ministre français.
Rabat propose une large autonomie du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par le Maroc avec un gouvernement et un parlement locaux, sous sa souveraineté.
Le Front Polisario, soutenu par Alger, rejette ce plan marocain et réaffirme "le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination" via un référendum.