François Hollande et Jean-Marc Ayrault
Le chef de l'Etat "a souhaité, et cela va se faire, que s'engage une coopération bilatérale entre les services de renseignement français et américains pour y voir plus clair" sur l'affaire des soupçons d'espionnages de la NSA "et encadrer les choses, ce que le président Barack Obama a accepté", a-t-elle dit à l'issue du conseil des ministres.
"Le Président de la République a rappelé que nous avions à la fois un devoir de tout connaître, et donc a demandé que nous soient transmises toutes les informations utiles sur ces interceptions et en même temps que les citoyens avaient un droit à être protégés", selon elle.
Encadrement
"Le Président de la République a rappelé que nous avions à la fois un devoir de tout connaître, a demandé que nous soient transmises toutes les informations utiles sur ces interceptions".
Les deux chefs d'Etat "sont "convenus de travailler ensemble pour établir les faits et la portée exacte des activités de surveillance qui ont été révélées, puisque pour l'instant il nous en faut confirmation".
Ils "se sont mis d'accord sur le fait que les opérations de collecte des renseignements devaient être encadrées, que cet encadrement, pour être efficace, (devait) se faire notamment dans un cadre bilatéral."
"Pourquoi encadrer et ne pas malgré tout neutraliser ? Parce que malgré tout, les interceptions et la coopération entre nos deux pays sur ce sujet peuvent être utiles à la lutte contre le terrorisme donc il faut pouvoir continuer à opérer de telles interceptions mais sans qu'on aboutisse à ces dérives qui ont vu le jour notamment sur les atteintes à la vie privée", a expliqué Mme Vallaud-Belkacem.
Selon le journal Le Monde, l'agence de sécurité nationale américaine (NSA) a effectué par exemple 70,3 millions d'enregistrements de données téléphoniques de Français entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013. Le Monde cite des documents de l'ancien consultant de l'agence américaine Edward Snowden, à l'origine de révélations en juin.
"Le Président de la République a rappelé que nous avions à la fois un devoir de tout connaître, et donc a demandé que nous soient transmises toutes les informations utiles sur ces interceptions et en même temps que les citoyens avaient un droit à être protégés", selon elle.
Encadrement
"Le Président de la République a rappelé que nous avions à la fois un devoir de tout connaître, a demandé que nous soient transmises toutes les informations utiles sur ces interceptions".
Les deux chefs d'Etat "sont "convenus de travailler ensemble pour établir les faits et la portée exacte des activités de surveillance qui ont été révélées, puisque pour l'instant il nous en faut confirmation".
Ils "se sont mis d'accord sur le fait que les opérations de collecte des renseignements devaient être encadrées, que cet encadrement, pour être efficace, (devait) se faire notamment dans un cadre bilatéral."
"Pourquoi encadrer et ne pas malgré tout neutraliser ? Parce que malgré tout, les interceptions et la coopération entre nos deux pays sur ce sujet peuvent être utiles à la lutte contre le terrorisme donc il faut pouvoir continuer à opérer de telles interceptions mais sans qu'on aboutisse à ces dérives qui ont vu le jour notamment sur les atteintes à la vie privée", a expliqué Mme Vallaud-Belkacem.
Selon le journal Le Monde, l'agence de sécurité nationale américaine (NSA) a effectué par exemple 70,3 millions d'enregistrements de données téléphoniques de Français entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013. Le Monde cite des documents de l'ancien consultant de l'agence américaine Edward Snowden, à l'origine de révélations en juin.