Richard Gasquet,
"A aucun moment je n'ai dépassé une ligne blanche", a affirmé Gasquet dans un entretien publié vendredi dans "L'Equipe". "Je n'ai jamais, jamais, jamais pris de cocaïne de ma vie", a-t-il ajouté à propos de son contrôle positif à cette drogue fin mars dans le cadre du tournoi de Key Biscayne.
Gasquet, qui fêtera ses 23 ans le 18 juin, a expliqué avoir décidé de "porter plainte pour administration de substance nuisible" pour qu'une enquête éclaircisse ce qui s'est produit dans la boîte de nuit où il a passé la soirée la veille du conrôle.
"L'une des personnes présentes ce soir-là m'a appris que de la cocaïne avait circulé à notre table", a raconté le tennisman. "Comme c'est une quantité infime (150 nanogrammes) qui a été retrouvée dans mes urines - une simple trace qui, je l'ai appris depuis, représente dix fois moins qu'une ligne de cocaïne, tout est possible".
Gasquet, qui n'écarte pas la piste de la machination et attend avec impatience les résultats de l'enquête de police, a assuré que ni lui ni son entraîneur, sur le coup, ne s'étaient aperçus que de la drogue circulait. "Si nous avions vu quelque chose, nous serions partis immédiatement".
Gasquet risque deux ans de suspension. L'ancien demi-finaliste de Wimbledon, qui affirme ne pas être un fêtard, a ajouté dans un entretien diffusé sur la radio Europe-1 qu'il avait quitté la soirée vers 4h du matin après avoir bu seulement une vodka-pomme.
Gasquet, qui raconte avoir beaucoup souffert de la médiatisation de l'affaire mais avoir apprécié le soutien de la Fédération française et du numéro un mondial Rafael Nadal, a ajouté qu'il n'avait pas l'intention de mettre fin à sa carrière.
"Ma motivation n'a jamais été aussi haute", a-t-il dit. "Le tennis est vraiment loin d'être fini, j'ai 23 ans, les bons moments vont revenir. Je suis innocent, et aujourd'hui j'ai hâte de retrouver la compétition. Ma carrière est loin d'être finie."
Le Français, qui était 7e mondial au mois de juillet 2007 mais a depuis reculé à la 21e place, a joué seulement cinq matches entre son forfait à Key Biscayne avant son match du deuxième tour face à l'Espagnol Albert Montanes et sa suspension provisoire. Le Français avait expliqué son forfait par une blessure à l'épaule droite. Il était ensuite revenu sur les courts à Barcelone puis à Rome, où il a été sorti au troisième tour par Fernando Verdasco le 1er mai.
Sa suspension provisoire dans l'attente d'une décision d'un tribunal antidopage de la Fédération internationale de tennis l'a privé de Roland-Garros, qui s'achève dimanche. "Je suis content que Roland-Garros se finisse, ça a été terrible pour moi de le regarder", a ajouté le Biterrois, qui ne croît pas que son éventuelle suspension atteindra deux ans.
"Je n'ai jamais pris cette merde. Sur le circuit, personne ne prend de la cocaïne. On a tellement peur de tout! Moi, quand je dois prendre une aspirine, j'appelle le docteur dix fois pour être sûr que je peux", a-t-il ajouté dans L'Equipe. "Il aurait fallu être sacrément débile pour prendre de la cocaïne".
Gasquet, qui fêtera ses 23 ans le 18 juin, a expliqué avoir décidé de "porter plainte pour administration de substance nuisible" pour qu'une enquête éclaircisse ce qui s'est produit dans la boîte de nuit où il a passé la soirée la veille du conrôle.
"L'une des personnes présentes ce soir-là m'a appris que de la cocaïne avait circulé à notre table", a raconté le tennisman. "Comme c'est une quantité infime (150 nanogrammes) qui a été retrouvée dans mes urines - une simple trace qui, je l'ai appris depuis, représente dix fois moins qu'une ligne de cocaïne, tout est possible".
Gasquet, qui n'écarte pas la piste de la machination et attend avec impatience les résultats de l'enquête de police, a assuré que ni lui ni son entraîneur, sur le coup, ne s'étaient aperçus que de la drogue circulait. "Si nous avions vu quelque chose, nous serions partis immédiatement".
Gasquet risque deux ans de suspension. L'ancien demi-finaliste de Wimbledon, qui affirme ne pas être un fêtard, a ajouté dans un entretien diffusé sur la radio Europe-1 qu'il avait quitté la soirée vers 4h du matin après avoir bu seulement une vodka-pomme.
Gasquet, qui raconte avoir beaucoup souffert de la médiatisation de l'affaire mais avoir apprécié le soutien de la Fédération française et du numéro un mondial Rafael Nadal, a ajouté qu'il n'avait pas l'intention de mettre fin à sa carrière.
"Ma motivation n'a jamais été aussi haute", a-t-il dit. "Le tennis est vraiment loin d'être fini, j'ai 23 ans, les bons moments vont revenir. Je suis innocent, et aujourd'hui j'ai hâte de retrouver la compétition. Ma carrière est loin d'être finie."
Le Français, qui était 7e mondial au mois de juillet 2007 mais a depuis reculé à la 21e place, a joué seulement cinq matches entre son forfait à Key Biscayne avant son match du deuxième tour face à l'Espagnol Albert Montanes et sa suspension provisoire. Le Français avait expliqué son forfait par une blessure à l'épaule droite. Il était ensuite revenu sur les courts à Barcelone puis à Rome, où il a été sorti au troisième tour par Fernando Verdasco le 1er mai.
Sa suspension provisoire dans l'attente d'une décision d'un tribunal antidopage de la Fédération internationale de tennis l'a privé de Roland-Garros, qui s'achève dimanche. "Je suis content que Roland-Garros se finisse, ça a été terrible pour moi de le regarder", a ajouté le Biterrois, qui ne croît pas que son éventuelle suspension atteindra deux ans.
"Je n'ai jamais pris cette merde. Sur le circuit, personne ne prend de la cocaïne. On a tellement peur de tout! Moi, quand je dois prendre une aspirine, j'appelle le docteur dix fois pour être sûr que je peux", a-t-il ajouté dans L'Equipe. "Il aurait fallu être sacrément débile pour prendre de la cocaïne".