Roman Polanski
"Je suis bien sûr très honoré, c'est un moment très émouvant, sachant que ça vient de la presse qui n'a pas toujours été ma meilleure amie", a déclaré sur scène Roman Polanski en référence aux trophées des Prix Lumières, décernés par les journalistes de la presse étrangère en poste à Paris.
'"En regardant ces photos, je me demandais si je mérite vraiment tout ça. ‡a (le temps) passe si vite, si vite", a ajouté le cinéaste, ému, après qu'un montage de photographies d'archives retraçant ses 50 ans de carrière a été projeté sur grand écran.
Arrivé à l'Hô tel de Ville cerné par les caméras de télévision, Roman Polanski, dont c'était la deuxième apparition publique à Paris depuis la levée de son assignation à résidence en Suisse l'été dernier, n'a répondu à aucune question au sujet de ses ennuis judiciaires.
"Cet hommage est rendu à un Parisien né un 18 août dans le XIIIe arrondissement et distingue non seulement un immense cinéaste, mais rappelle aussi combien nous l'aimons quand il reste le cinéaste de la liberté", a déclaré Christophe Girard, adjoint au maire de Paris en charge de la culture.
"Je préfère vous savoir libre ici, qu'ailleurs", a renchérit Serge Toubiana, directeur général de la Cinémathèque française. "Votre pays, c'est le cinéma", a-t-il ajouté, après avoir souligné la double nationalité franco-polonaise de Polanski.
Alors qu'il terminait le film en septembre 2009, Roman Polanski avait été appréhendé à l'aéroport de Zurich à la demande des autorités judiciaires américaines pour avoir eu des relations sexuelles avec une mineure de 13 ans en 1977. Le réalisateur avait dû terminer le montage du film "The Ghost Writer" en prison avant d'être assigné à résidence dans son chalet de Gstaad, en Suisse.
En juillet dernier, cette assignation était levée après que la Suisse eut refusé son extradition vers les ‰tats-Unis. Polanski, depuis libre de ses mouvements, fait cependant toujours l'objet d'un avis de recherche international, une "notice rouge" d'Interpol émanant des ‰tats-Unis.
'"En regardant ces photos, je me demandais si je mérite vraiment tout ça. ‡a (le temps) passe si vite, si vite", a ajouté le cinéaste, ému, après qu'un montage de photographies d'archives retraçant ses 50 ans de carrière a été projeté sur grand écran.
Arrivé à l'Hô tel de Ville cerné par les caméras de télévision, Roman Polanski, dont c'était la deuxième apparition publique à Paris depuis la levée de son assignation à résidence en Suisse l'été dernier, n'a répondu à aucune question au sujet de ses ennuis judiciaires.
"Cet hommage est rendu à un Parisien né un 18 août dans le XIIIe arrondissement et distingue non seulement un immense cinéaste, mais rappelle aussi combien nous l'aimons quand il reste le cinéaste de la liberté", a déclaré Christophe Girard, adjoint au maire de Paris en charge de la culture.
"Je préfère vous savoir libre ici, qu'ailleurs", a renchérit Serge Toubiana, directeur général de la Cinémathèque française. "Votre pays, c'est le cinéma", a-t-il ajouté, après avoir souligné la double nationalité franco-polonaise de Polanski.
Alors qu'il terminait le film en septembre 2009, Roman Polanski avait été appréhendé à l'aéroport de Zurich à la demande des autorités judiciaires américaines pour avoir eu des relations sexuelles avec une mineure de 13 ans en 1977. Le réalisateur avait dû terminer le montage du film "The Ghost Writer" en prison avant d'être assigné à résidence dans son chalet de Gstaad, en Suisse.
En juillet dernier, cette assignation était levée après que la Suisse eut refusé son extradition vers les ‰tats-Unis. Polanski, depuis libre de ses mouvements, fait cependant toujours l'objet d'un avis de recherche international, une "notice rouge" d'Interpol émanant des ‰tats-Unis.