Ségolène Royal
"Dans la situation dans laquelle nous sommes aujourd'hui, vu le poids symbolique et réel du bouclier fiscal, je pense que Nicolas Sarkozy ne tiendra pas et qu'il va être obligé de renoncer au bouclier fiscal", a expliqué l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle de 2007 sur RMC/BFM TV.
"Il faut prendre la mesure de l'inquiétude des citoyens par rapport à des réformes qui n'ont pas de sens, qui sont toutes marquées du sceau de l'injustice. Et la question du bouclier fiscal, c'est quelque chose que les Français rejettent profondément parce que c'est le symbole de l'injustice du sarkozisme", a-t-elle lancé.
"Il faut être aveugle pour ne pas voir aujourd'hui qu'il est insupportable de constater que les plus grosses fortunes en France échappent à l'impôt", a-t-elle ajouté.
"Le bouclier fiscal a été fait pour deux choses selon M. Sarkozy : faire revenir ces grandes fortunes qui se sont expatriées et cela n'a pas été le cas et ne pas confisquer plus de 50% des revenus", a rappelé la présidente de Poitou-Charentes.
Pour cela, "il fallait ristourner aux plus grosses fortunes, une partie de l'impôt qu'elles avaient payé, sauf qu'avec le système des niches et des aubaines fiscales, les plus grosses fortunes, souvent, ne payent déjà pas d'impôt.
"Alors, non seulement elles ne payent pas d'impôt mais en plus, on leur redonne des chèques", a-t-elle résumé en se prononçant pour "une réforme globale de la fiscalité".
"Il faut prendre la mesure de l'inquiétude des citoyens par rapport à des réformes qui n'ont pas de sens, qui sont toutes marquées du sceau de l'injustice. Et la question du bouclier fiscal, c'est quelque chose que les Français rejettent profondément parce que c'est le symbole de l'injustice du sarkozisme", a-t-elle lancé.
"Il faut être aveugle pour ne pas voir aujourd'hui qu'il est insupportable de constater que les plus grosses fortunes en France échappent à l'impôt", a-t-elle ajouté.
"Le bouclier fiscal a été fait pour deux choses selon M. Sarkozy : faire revenir ces grandes fortunes qui se sont expatriées et cela n'a pas été le cas et ne pas confisquer plus de 50% des revenus", a rappelé la présidente de Poitou-Charentes.
Pour cela, "il fallait ristourner aux plus grosses fortunes, une partie de l'impôt qu'elles avaient payé, sauf qu'avec le système des niches et des aubaines fiscales, les plus grosses fortunes, souvent, ne payent déjà pas d'impôt.
"Alors, non seulement elles ne payent pas d'impôt mais en plus, on leur redonne des chèques", a-t-elle résumé en se prononçant pour "une réforme globale de la fiscalité".