Ségolène Royal
"Avant de taxer les ménages qui ont besoin de leur voiture pour se déplacer et n'ont pas d'autres choix, il faut taxer les compagnies pétrolières et Total", a déclaré Mme Royal lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale sur le projet de taxe carbone du gouvernement.
Il faut "faire contribuer les compagnies pétrolières et énergétiques à la mesure des profits qu'elles réalisent du fait de la consommation d'énergie fossile", a ajouté la présidente de la région Poitou-Charentes.
L'ex-ministre de l'Environnement a aussi préconisé un "plan massif de développement des voitures électriques", l'application du "principe pollueur payeur" et le développement du système "bonus-malus là où il y une possibilité de choix".
"Les défis écologiques ne doivent pas aboutir à une régression sociale mais à un progrès social, ça, c'est le principe de base", a-t-elle lancé
L'ex-candidate à la présidentielle a jugé avoir "déjà rempli un rôle très utile" en rejetant la taxe carbone, impôt "inefficace et injuste", qui pénalise en particulier les citoyens des "zones péri-urbaines et rurales" à qui on n'offre pas d'autres moyens de transports que la voiture.
"J'ai levé la chape de plomb, la loi du silence, j'ai fait bouger les lignes", a-t-elle affirmé, jugeant avoir rompu "le consensus mou" sur ce sujet, y compris au PS qui "au début était d'accord" avec cette taxe. Mme Royal a estimé que sans son intervention, "la loi serait votée", mais désormais, le PS "a bougé".
Interrogée sur la proposition de Martine Aubry concernant la "contribution énergie-climat", elle relève qu'"une contribution, c'est un impôt", or il faut songer d'abord, selon elle, à des solutions alternatives pour les citoyens.
Pour elle, la proposition du ministre du Budget Eric Woerth de verser une compensation aux ménages en échange de la taxe carbone, est la preuve que "le gouvernement bouge". Mais "reprendre pour le rendre, ce n'est pas logique, pas raisonnable, pas clair".
Alors que l'UMP l'avait accusée d'être dans le "reniement", Mme Royal a rappelé que dans une lettre qu'elle avait adressée en janvier 2007 à Nicolas Hulot, elle avait déjà rejeté la taxe carbone.
"La démagogie, c'est se repeindre en vert à bon compte", a-t-elle lancé en réponse aux critiques notamment de la numéro un des Verts Cécile Duflot.
Mme Royal s'est dite particulièrement "compétente" sur ces sujets à la fois comme "ancienne ministre de l'Environnement" et en raison de ses "réalisations" en Poitou-Charentes.
Il faut "faire contribuer les compagnies pétrolières et énergétiques à la mesure des profits qu'elles réalisent du fait de la consommation d'énergie fossile", a ajouté la présidente de la région Poitou-Charentes.
L'ex-ministre de l'Environnement a aussi préconisé un "plan massif de développement des voitures électriques", l'application du "principe pollueur payeur" et le développement du système "bonus-malus là où il y une possibilité de choix".
"Les défis écologiques ne doivent pas aboutir à une régression sociale mais à un progrès social, ça, c'est le principe de base", a-t-elle lancé
L'ex-candidate à la présidentielle a jugé avoir "déjà rempli un rôle très utile" en rejetant la taxe carbone, impôt "inefficace et injuste", qui pénalise en particulier les citoyens des "zones péri-urbaines et rurales" à qui on n'offre pas d'autres moyens de transports que la voiture.
"J'ai levé la chape de plomb, la loi du silence, j'ai fait bouger les lignes", a-t-elle affirmé, jugeant avoir rompu "le consensus mou" sur ce sujet, y compris au PS qui "au début était d'accord" avec cette taxe. Mme Royal a estimé que sans son intervention, "la loi serait votée", mais désormais, le PS "a bougé".
Interrogée sur la proposition de Martine Aubry concernant la "contribution énergie-climat", elle relève qu'"une contribution, c'est un impôt", or il faut songer d'abord, selon elle, à des solutions alternatives pour les citoyens.
Pour elle, la proposition du ministre du Budget Eric Woerth de verser une compensation aux ménages en échange de la taxe carbone, est la preuve que "le gouvernement bouge". Mais "reprendre pour le rendre, ce n'est pas logique, pas raisonnable, pas clair".
Alors que l'UMP l'avait accusée d'être dans le "reniement", Mme Royal a rappelé que dans une lettre qu'elle avait adressée en janvier 2007 à Nicolas Hulot, elle avait déjà rejeté la taxe carbone.
"La démagogie, c'est se repeindre en vert à bon compte", a-t-elle lancé en réponse aux critiques notamment de la numéro un des Verts Cécile Duflot.
Mme Royal s'est dite particulièrement "compétente" sur ces sujets à la fois comme "ancienne ministre de l'Environnement" et en raison de ses "réalisations" en Poitou-Charentes.