Silvio Berlusconi
La magistrate a fixé la première audience de cette procédure accélérée prévue par le code pénal italien en cas d'"évidence de la preuve" au 6 avril à 08H30 GMT.
"Nous ne nous attendions pas à autre chose", ont réagi les avocats du Cavaliere.
Le milliardaire sera jugé pour avoir rémunéré les prestations sexuelles de Ruby, la jeune Marocaine Karima El Mahroug, quand elle était mineure entre février et mai 2010 et pour être intervenu auprès de la police à Milan pour la faire relâcher après son interpellation la nuit du 27 au 28 mai pour vol.
Aussi bien M. Berlusconi que Ruby ont nié avoir eu des rapports sexuels, la jeune fille qui a eu 18 ans en novembre admettant seulement avoir participé à des dîners "tout à fait normaux et sages".
En outre, la défense de M. Berlusconi affirme qu'il est intervenu pour faire libérer la jeune fille parce qu'il était convaincu qu'elle était "la nièce du président égyptien Hosni Moubarak" et voulait préserver de bonnes relations avec son pays.
Le Rubygate est le troisième scandale sexuel qui implique M. Berlusconi, après les affaires Noemi (mai 2009), une mineure dont la fréquentation avait abouti à une demande de divorce de sa femme, et D'Addario (juin 2009), une prostituée qui avait raconté une nuit torride avec le Cavaliere.
Mais il s'agit de l'affaire la plus grave car il est passible de trois ans de prison pour recours à la prostitution et de douze ans de réclusion pour abus de fonction.
"Nous ne nous attendions pas à autre chose", ont réagi les avocats du Cavaliere.
Le milliardaire sera jugé pour avoir rémunéré les prestations sexuelles de Ruby, la jeune Marocaine Karima El Mahroug, quand elle était mineure entre février et mai 2010 et pour être intervenu auprès de la police à Milan pour la faire relâcher après son interpellation la nuit du 27 au 28 mai pour vol.
Aussi bien M. Berlusconi que Ruby ont nié avoir eu des rapports sexuels, la jeune fille qui a eu 18 ans en novembre admettant seulement avoir participé à des dîners "tout à fait normaux et sages".
En outre, la défense de M. Berlusconi affirme qu'il est intervenu pour faire libérer la jeune fille parce qu'il était convaincu qu'elle était "la nièce du président égyptien Hosni Moubarak" et voulait préserver de bonnes relations avec son pays.
Le Rubygate est le troisième scandale sexuel qui implique M. Berlusconi, après les affaires Noemi (mai 2009), une mineure dont la fréquentation avait abouti à une demande de divorce de sa femme, et D'Addario (juin 2009), une prostituée qui avait raconté une nuit torride avec le Cavaliere.
Mais il s'agit de l'affaire la plus grave car il est passible de trois ans de prison pour recours à la prostitution et de douze ans de réclusion pour abus de fonction.