Plus de 2.000 personnes ont répondu à l'appel sur Facebook à "un rassemblement pour la liberté et la vie d'Oudaltsov et de tous les prisonniers politiques" sur la place Pouchkine, dans le centre de la capitale, à partir de 14H00 GMT.
La mairie n'a toutefois pas autorisé cette action, et les opposants présentent désormais ce rassemblement comme une "rencontre" sans slogans, afin d'éviter l'intervention des forces de l'ordre.
"Etant donné que les autorités ont interdit l'action en faveur de Sergueï Oudaltsov, une rencontre aura lieu sur la place avec le député Ilia Ponomarev" (du parti Russie juste, centre gauche), est-il écrit sur la page Facebook du rassemblement.
"Il n'y a aura pas de pancartes et pas d'interpellations car nous serons très nombreux", est-il ajouté.
Selon le Front de gauche, une simple réunion sans slogans ni banderoles ne peut être considérée légalement comme une manifestation et dès lors l'action n'est pas illégale.
Sergueï Oudaltsov avait été arrêté le 4 décembre, lors d'une manifestation interdite contre les législatives controversées remportées ce jour-là par le parti du Premier ministre Vladimir Poutine, puis condamné à 15 jours de prison.
Il a cependant de nouveau été arrêté et condamné le 25 décembre à dix jours de détention car selon la police il n'a pas accompli la totalité d'une peine précédente datant du mois d'octobre.
A l'époque, l'opposant, en prison pour avoir participé à un rassemblement illégal, avait été hospitalisé car il faisait une grève de la faim et de la soif. A sa sortie de l'hô pital, il n'est pas retourné à son lieu de détention pour achever sa peine.
Il y a deux semaines, il a de nouveau été hospitalisé, après avoir refusé de s'alimenter pendant plusieurs jours en prison. Et actuellement, il se trouve à nouveau à l'hô pital, sous surveillance, en raison d'une autre grève de la faim.
"Oudaltsov est obligé de faire une grève de la faim car on le terrorise", a écrit sur son blog Alexeï Navalny, l'une des figures de l'opposition, faisant référence aux récurrentes interpellations du leader du Front de gauche.
Depuis le début de l'année, M. Oudaltsov a été condamné huit fois à des peines allant jusqu'à quinze jours de prison.
Le régime de Vladimir Poutine, au sommet du pouvoir depuis 2000, est confronté à un vaste mouvement de contestation qui a été déclenché par les législatives controversées de décembre.
Le 24 décembre, entre 70.000 et 100.000 Russes, selon des estimations des médias, ont manifesté à Moscou contre le pouvoir, le plus grand rassemblement d'opposition depuis l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine en 2000.
La mairie n'a toutefois pas autorisé cette action, et les opposants présentent désormais ce rassemblement comme une "rencontre" sans slogans, afin d'éviter l'intervention des forces de l'ordre.
"Etant donné que les autorités ont interdit l'action en faveur de Sergueï Oudaltsov, une rencontre aura lieu sur la place avec le député Ilia Ponomarev" (du parti Russie juste, centre gauche), est-il écrit sur la page Facebook du rassemblement.
"Il n'y a aura pas de pancartes et pas d'interpellations car nous serons très nombreux", est-il ajouté.
Selon le Front de gauche, une simple réunion sans slogans ni banderoles ne peut être considérée légalement comme une manifestation et dès lors l'action n'est pas illégale.
Sergueï Oudaltsov avait été arrêté le 4 décembre, lors d'une manifestation interdite contre les législatives controversées remportées ce jour-là par le parti du Premier ministre Vladimir Poutine, puis condamné à 15 jours de prison.
Il a cependant de nouveau été arrêté et condamné le 25 décembre à dix jours de détention car selon la police il n'a pas accompli la totalité d'une peine précédente datant du mois d'octobre.
A l'époque, l'opposant, en prison pour avoir participé à un rassemblement illégal, avait été hospitalisé car il faisait une grève de la faim et de la soif. A sa sortie de l'hô pital, il n'est pas retourné à son lieu de détention pour achever sa peine.
Il y a deux semaines, il a de nouveau été hospitalisé, après avoir refusé de s'alimenter pendant plusieurs jours en prison. Et actuellement, il se trouve à nouveau à l'hô pital, sous surveillance, en raison d'une autre grève de la faim.
"Oudaltsov est obligé de faire une grève de la faim car on le terrorise", a écrit sur son blog Alexeï Navalny, l'une des figures de l'opposition, faisant référence aux récurrentes interpellations du leader du Front de gauche.
Depuis le début de l'année, M. Oudaltsov a été condamné huit fois à des peines allant jusqu'à quinze jours de prison.
Le régime de Vladimir Poutine, au sommet du pouvoir depuis 2000, est confronté à un vaste mouvement de contestation qui a été déclenché par les législatives controversées de décembre.
Le 24 décembre, entre 70.000 et 100.000 Russes, selon des estimations des médias, ont manifesté à Moscou contre le pouvoir, le plus grand rassemblement d'opposition depuis l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine en 2000.