Seyed Mahmoud-Reza Sajjadi
La diplomatie russe a pour sa part suggéré que la décision de fermer ces comptes était peut-être une conséquence des sanctions américaines et européennes à l'égard de Téhéran.
"Il ne s'agit ni de blocage, ni de confiscation", a indiqué un porte-parole de VTB 24, cité par l'agence Ria Novosti.
"La banque avait un accord avec l'ambassade d'Iran pour le paiement des salaires (de ses employés) mais d'un point de vue commercial il n'était pas rentable: cela représentait 35 cartes (de paiement), dont la moitié n'étaient pas utilisées, et seule une dizaine de personnes étaient de vrais clients", a-t-il déclaré.
"C'est pourquoi il a été décidé de mettre fin" à cet accord, a-t-il ajouté, précisant que la banque en avait informé l'ambassade depuis plus d'une semaine.
L'ambassadeur iranien avait violemment critiqué la banque sur son blog, indiquant que les dirigeants de l'établissement avaient ordonné jeudi de fermer les comptes des employés de l'ambassade et menacé de saisir les fonds qui y étaient déposés si ceux-ci n'étaient pas retirés d'ici la fin de la journée. Le diplomate a accusé l'établissement d'être à la solde des Etats-Unis.
Téhéran est frappé par une série de sanctions de l'ONU et de sanctions décrétées séparément par les Etats-Unis et l'Union européenne en raison du programme nucléaire iranien, qui selon les Occidentaux viserait à obtenir l'arme atomique.
La Russie a souscrit à quatre séries de sanctions du Conseil de sécurité mais est opposée à l'embargo pétrolier contre Téhéran et aux sanctions contre sa Banque centrale décrétées en janvier.
Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch, a suggéré que la fermeture des comptes pourrait être une conséquence des sanctions américaines et européennes.
"Nous devons nous pencher sur la question et demander à l'ambassadeur lui-même ce qui s'est passé", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse télévisée.
"Nous soupçonnons que cela pourrait être une des manifestations des mesures extra-territoriales, en supprimant la possibilité de faire des transactions à travers le réseau mondial de transferts interbancaires Swift, mais les détails ne sont pas clairs", a-t-il ajouté.
Mi-février, la coopérative Swift (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) avait indiqué être prête à participer aux sanctions en excluant de ses services les banques iraniennes sanctionnées par l'Union européenne.
"Il ne s'agit ni de blocage, ni de confiscation", a indiqué un porte-parole de VTB 24, cité par l'agence Ria Novosti.
"La banque avait un accord avec l'ambassade d'Iran pour le paiement des salaires (de ses employés) mais d'un point de vue commercial il n'était pas rentable: cela représentait 35 cartes (de paiement), dont la moitié n'étaient pas utilisées, et seule une dizaine de personnes étaient de vrais clients", a-t-il déclaré.
"C'est pourquoi il a été décidé de mettre fin" à cet accord, a-t-il ajouté, précisant que la banque en avait informé l'ambassade depuis plus d'une semaine.
L'ambassadeur iranien avait violemment critiqué la banque sur son blog, indiquant que les dirigeants de l'établissement avaient ordonné jeudi de fermer les comptes des employés de l'ambassade et menacé de saisir les fonds qui y étaient déposés si ceux-ci n'étaient pas retirés d'ici la fin de la journée. Le diplomate a accusé l'établissement d'être à la solde des Etats-Unis.
Téhéran est frappé par une série de sanctions de l'ONU et de sanctions décrétées séparément par les Etats-Unis et l'Union européenne en raison du programme nucléaire iranien, qui selon les Occidentaux viserait à obtenir l'arme atomique.
La Russie a souscrit à quatre séries de sanctions du Conseil de sécurité mais est opposée à l'embargo pétrolier contre Téhéran et aux sanctions contre sa Banque centrale décrétées en janvier.
Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch, a suggéré que la fermeture des comptes pourrait être une conséquence des sanctions américaines et européennes.
"Nous devons nous pencher sur la question et demander à l'ambassadeur lui-même ce qui s'est passé", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse télévisée.
"Nous soupçonnons que cela pourrait être une des manifestations des mesures extra-territoriales, en supprimant la possibilité de faire des transactions à travers le réseau mondial de transferts interbancaires Swift, mais les détails ne sont pas clairs", a-t-il ajouté.
Mi-février, la coopérative Swift (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) avait indiqué être prête à participer aux sanctions en excluant de ses services les banques iraniennes sanctionnées par l'Union européenne.