
Ruth Flowers
Oubliez les clichés, la maison de retraite, les après-midi devant la télé et le tricot pour le petit dernier. Le quotidien de Ruth Flowers, une pimpante Britannique originaire de Bristol, c'est voyager en avion à travers l'Europe, s'immerger dans des montagnes de décibels et mixer jusqu'au bout de la nuit.
"Je suis encore réveillée quand les jeunes autour de moi commencent à fatiguer", affirme Mamy Rock à l'AFP. "J'ai beaucoup de chance car je suis en bonne santé. Si j'avais les problèmes de beaucoup de personnes de mon âge, je ne pourrais pas faire tout ça", ajoute-t-elle.
Comme par exemple venir à Los Angeles enregistrer "69", son nouveau single, et assurer sa première prestation américaine, dans un festival d'électro à Anaheim, au sud de la mégalopole californienne. La soirée, devant 3.000 jeunes, a eu un tel succès que Ruth a été invitée à mixer à New York le 29 novembre, avant de s'envoler en fin d'année vers la Chine et le Japon.
Issue d'une famille de musiciens, Ruth Flowers a toujours chanté et été au contact de la musique. Mais une fois mariée, elle se consacre avec son mari à sa boutique de tissus et connaît "une vie merveilleuse et sans regrets".
Après une retraite de dix ans au Portugal, Ruth devient veuve et l'ennui commence à poindre. C'est alors que l'électro entre dans sa vie.
"J'étais allée à l'anniversaire de mon petit-fils", raconte-t-elle. "Après la fête, il m'a emmenée avec ses amis dans une discothèque. J'ai été très impressionnée par la joie et l'énergie" du lieu, dit-elle.
"J'ai dit à mon petit-fils: +Tu sais mon chéri, peut-être que je pourrais faire ça!+ Et il m'a répondu: +Ce serait trop cool!+".
Ce n'est alors qu'une idée mais très vite, par une connaissance commune, Ruth Flowers rencontre un producteur français, Aurélien Simon, qui lui détaille à Londres "son projet de lancer une +mamy+ DJ. Je lui ai dit que c'était l'idée la plus folle que j'avais jamais entendue", sourit-elle.
Elle reconnaît que les débuts ont été "difficiles", notamment cô té technique. "Je ne suis pas une grande technicienne, je suis d'un autre âge", dit-elle. Mais elle s'accroche, fait ses gammes et "voyage à Paris de nombreuses fois pour apprendre à mixer"... et atterrit en 2009 au Festival de Cannes pour mixer devant Mariah Carey et Lenny Kravitz.
"J'étais stupéfaite. Je me tenais là et je me disais: +Mon Dieu, qu'est-ce que je fais là?+ Mais l'accueil a été extraordinaire, et les jeunes ont été formidables. Je ne pensais pas qu'ils allaient m'accepter, mais ils voulaient tous que je sois leur grand-mère!".
Dans la foulée de Cannes, les engagements se succèdent et Mamy Rock court l'Europe, "lookée" de pied en cap avec ses amples t-shirts aux logos phosphorescents, ses vestes scintillantes, ses baskets dorées, ses immenses lunettes noires, ses multiples bijoux et sa crinière blanche.
Excentrique, Mamy Rock ? "Moi, ça ne me paraît pas si étrange car j'ai toujours été un peu différente", dit-elle. "Je ne me trouve pas exceptionnelle, je ne vois pas pourquoi les gens pensent cela". Tout au plus concède-t-elle, du bout des lèvres, être "un peu différente de la grand-mère moyenne".
Quant à ses goûts musicaux, ils sont éclectiques. Elle mélange Daft Punk ou David Guetta avec James Brown, les Rolling Stones ou un remix de Lady Gaga. Sa seule règle: "Si j'aime, je prends".
"Je suis encore réveillée quand les jeunes autour de moi commencent à fatiguer", affirme Mamy Rock à l'AFP. "J'ai beaucoup de chance car je suis en bonne santé. Si j'avais les problèmes de beaucoup de personnes de mon âge, je ne pourrais pas faire tout ça", ajoute-t-elle.
Comme par exemple venir à Los Angeles enregistrer "69", son nouveau single, et assurer sa première prestation américaine, dans un festival d'électro à Anaheim, au sud de la mégalopole californienne. La soirée, devant 3.000 jeunes, a eu un tel succès que Ruth a été invitée à mixer à New York le 29 novembre, avant de s'envoler en fin d'année vers la Chine et le Japon.
Issue d'une famille de musiciens, Ruth Flowers a toujours chanté et été au contact de la musique. Mais une fois mariée, elle se consacre avec son mari à sa boutique de tissus et connaît "une vie merveilleuse et sans regrets".
Après une retraite de dix ans au Portugal, Ruth devient veuve et l'ennui commence à poindre. C'est alors que l'électro entre dans sa vie.
"J'étais allée à l'anniversaire de mon petit-fils", raconte-t-elle. "Après la fête, il m'a emmenée avec ses amis dans une discothèque. J'ai été très impressionnée par la joie et l'énergie" du lieu, dit-elle.
"J'ai dit à mon petit-fils: +Tu sais mon chéri, peut-être que je pourrais faire ça!+ Et il m'a répondu: +Ce serait trop cool!+".
Ce n'est alors qu'une idée mais très vite, par une connaissance commune, Ruth Flowers rencontre un producteur français, Aurélien Simon, qui lui détaille à Londres "son projet de lancer une +mamy+ DJ. Je lui ai dit que c'était l'idée la plus folle que j'avais jamais entendue", sourit-elle.
Elle reconnaît que les débuts ont été "difficiles", notamment cô té technique. "Je ne suis pas une grande technicienne, je suis d'un autre âge", dit-elle. Mais elle s'accroche, fait ses gammes et "voyage à Paris de nombreuses fois pour apprendre à mixer"... et atterrit en 2009 au Festival de Cannes pour mixer devant Mariah Carey et Lenny Kravitz.
"J'étais stupéfaite. Je me tenais là et je me disais: +Mon Dieu, qu'est-ce que je fais là?+ Mais l'accueil a été extraordinaire, et les jeunes ont été formidables. Je ne pensais pas qu'ils allaient m'accepter, mais ils voulaient tous que je sois leur grand-mère!".
Dans la foulée de Cannes, les engagements se succèdent et Mamy Rock court l'Europe, "lookée" de pied en cap avec ses amples t-shirts aux logos phosphorescents, ses vestes scintillantes, ses baskets dorées, ses immenses lunettes noires, ses multiples bijoux et sa crinière blanche.
Excentrique, Mamy Rock ? "Moi, ça ne me paraît pas si étrange car j'ai toujours été un peu différente", dit-elle. "Je ne me trouve pas exceptionnelle, je ne vois pas pourquoi les gens pensent cela". Tout au plus concède-t-elle, du bout des lèvres, être "un peu différente de la grand-mère moyenne".
Quant à ses goûts musicaux, ils sont éclectiques. Elle mélange Daft Punk ou David Guetta avec James Brown, les Rolling Stones ou un remix de Lady Gaga. Sa seule règle: "Si j'aime, je prends".