"Je vais retourner au Liban pour les élections et pour un jour être Premier ministre", a déclaré Saad Hariri au micro de la radio Europe 1.
Profondément divisé, victime des contrecoups du conflit en Syrie voisine, le Liban est paralysé politiquement depuis la démission du Premier ministre, Najib Mikati, en mars 2013.
Les élections législatives ont été repoussées à novembre, et il n'est pas sûr que le scrutin présidentiel prévu en mai ait lieu.
Saad Hariri dirige la coalition dite du 14-Mars, pro-occidentale et anti-syrienne, lancée en réaction à l'assassinat de son père, l'ex-Premier ministre Rafic Hariri en 2005.
Saad Hariri a aussi commenté le début du procès par contumace à La Haye des quatre membres du Hezbollah accusés de cet assassinat.
"Depuis 50 ans, les assassinats politiques font la politique au Liban. Pour la première fois, un tribunal tente de mettre fin à l'impunité", a-t-il jugé en référence au Tribunal spécial pour le Liban.
Damas impliqué
"Les accusés sont membres du Hezbollah, le Hezbollah est une organisation hiérarchique, tout le monde sait qui a donné l'ordre et c'est Bachar al-Assad", a poursuivi Saad Hariri.
Dans un rapport préliminaire, l'enquête internationale avait impliqué Damas dans l'attentat qui a tué Rafic Hariri et 22 autres personnes le 14 février 2005 à Beyrouth, à l'époque où la Syrie exerçait une tutelle sur le Liban.
Le procès des quatre membres du Hezbollah s'est ouvert jeudi à La Haye en leur absence malgré les mandats internationaux lancés contre eux, le mouvement chiite refusant de coopérer avec le tribunal spécial pour le Liban.
Deux mois après l'assassinat de Rafic Hariri, devenu un opposant à l'hégémonie de Damas, les troupes syriennes ont dû quitter le Liban après 30 ans de présence, sous la pression de la colère populaire, de l'opposition libanaise et de la communauté internationale.
Le tribunal spécial pour le Liban a été une source de tensions entre le Hezbollah, soutenu par le pouvoir à Damas, et ses rivaux de la coalition antisyrienne emmenée par Saad Hariri.
Le Hezbollah, un proche allié du pouvoir en Syrie, a annoncé à la mi-2013 qu'il avait envoyé ses hommes combattre à ses côtés face aux rebelles.
Profondément divisé, victime des contrecoups du conflit en Syrie voisine, le Liban est paralysé politiquement depuis la démission du Premier ministre, Najib Mikati, en mars 2013.
Les élections législatives ont été repoussées à novembre, et il n'est pas sûr que le scrutin présidentiel prévu en mai ait lieu.
Saad Hariri dirige la coalition dite du 14-Mars, pro-occidentale et anti-syrienne, lancée en réaction à l'assassinat de son père, l'ex-Premier ministre Rafic Hariri en 2005.
Saad Hariri a aussi commenté le début du procès par contumace à La Haye des quatre membres du Hezbollah accusés de cet assassinat.
"Depuis 50 ans, les assassinats politiques font la politique au Liban. Pour la première fois, un tribunal tente de mettre fin à l'impunité", a-t-il jugé en référence au Tribunal spécial pour le Liban.
Damas impliqué
"Les accusés sont membres du Hezbollah, le Hezbollah est une organisation hiérarchique, tout le monde sait qui a donné l'ordre et c'est Bachar al-Assad", a poursuivi Saad Hariri.
Dans un rapport préliminaire, l'enquête internationale avait impliqué Damas dans l'attentat qui a tué Rafic Hariri et 22 autres personnes le 14 février 2005 à Beyrouth, à l'époque où la Syrie exerçait une tutelle sur le Liban.
Le procès des quatre membres du Hezbollah s'est ouvert jeudi à La Haye en leur absence malgré les mandats internationaux lancés contre eux, le mouvement chiite refusant de coopérer avec le tribunal spécial pour le Liban.
Deux mois après l'assassinat de Rafic Hariri, devenu un opposant à l'hégémonie de Damas, les troupes syriennes ont dû quitter le Liban après 30 ans de présence, sous la pression de la colère populaire, de l'opposition libanaise et de la communauté internationale.
Le tribunal spécial pour le Liban a été une source de tensions entre le Hezbollah, soutenu par le pouvoir à Damas, et ses rivaux de la coalition antisyrienne emmenée par Saad Hariri.
Le Hezbollah, un proche allié du pouvoir en Syrie, a annoncé à la mi-2013 qu'il avait envoyé ses hommes combattre à ses côtés face aux rebelles.