Les six ouvriers, dont le leader cégétiste Xavier Mathieu, condamnés en première instance par le tribunal correctionnel de Compiègne pour "destructions en réunion de biens au préjudice de l'Etat", comparaîtront donc une nouvelle fois devant la cour d'appel d'Amiens.
Ils avaient participé au saccage des bureaux de la sous-préfecture de Compiègne le 21 avril, envahie par quelque 200 "Conti" dans le cadre d'une lutte emblématique pour la sauvegarde de leur usine de pneus, dont la fermeture avait été annoncée en mars.
"Ce qui est en jeu, c'est notre fierté", a déclaré à l'AFP Xavier Mathieu. Selon lui, ce procès est "politique". "On a voulu mettre plus bas que terre les symboles nationaux que sont les +Contis+", a-t-il expliqué.
Le jugement du tribunal de Compiègne "a rétabli la loi anti-casseur", dénonce-t-il.
Selon l'avocate des salariés, Marie-Laure Dufresne-Castets, le jugement de première instance "est injuste". "Entre 150 et 300 personnes étaient présentes à la sous-préfecture et on fait porter à six d'entre elles la responsabilité de ce qui s'est passé. C'est contraire aux principes du droit", souligne-t-elle.
Le combat des salariés de Continental s'est conclu en juin par l'obtention d'indemnités de 50.000 euros par salarié licencié.
L'entreprise allemande avait invoqué le 11 mars la chute brutale de l'activité automobile en Europe pour justifier la fermeture de l'usine de Clairoix qui employait 1.120 salariés.
Ils avaient participé au saccage des bureaux de la sous-préfecture de Compiègne le 21 avril, envahie par quelque 200 "Conti" dans le cadre d'une lutte emblématique pour la sauvegarde de leur usine de pneus, dont la fermeture avait été annoncée en mars.
"Ce qui est en jeu, c'est notre fierté", a déclaré à l'AFP Xavier Mathieu. Selon lui, ce procès est "politique". "On a voulu mettre plus bas que terre les symboles nationaux que sont les +Contis+", a-t-il expliqué.
Le jugement du tribunal de Compiègne "a rétabli la loi anti-casseur", dénonce-t-il.
Selon l'avocate des salariés, Marie-Laure Dufresne-Castets, le jugement de première instance "est injuste". "Entre 150 et 300 personnes étaient présentes à la sous-préfecture et on fait porter à six d'entre elles la responsabilité de ce qui s'est passé. C'est contraire aux principes du droit", souligne-t-elle.
Le combat des salariés de Continental s'est conclu en juin par l'obtention d'indemnités de 50.000 euros par salarié licencié.
L'entreprise allemande avait invoqué le 11 mars la chute brutale de l'activité automobile en Europe pour justifier la fermeture de l'usine de Clairoix qui employait 1.120 salariés.