"L'Espagne considère que doivent être éclaircies de manière urgente les circonstances (des violences, ndlr) et nous l'avons fait savoir au gouvernement du Maroc", a déclaré la ministre.
Mme Jimenez, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse à l'issue du conseil des ministres, a réitéré sa profonde "préoccupation" pour les "faits très graves" qui se sont produits ces derniers jours au Sahara Occidental.
La responsable a ajouté avoir demandé aux autorités marocaines qu'elles "éclaircissent les circonstances de la mort du citoyen espagnol Baby Hamadi Buyema" durant les violences qui ont suivi le démantèlement du camp sahraoui.
Dans une conférence de presse organisée vendredi à Alicante (est), son frère, Lehmad Hamday Buyema, a accusé la police marocaine de l'avoir "brutalement assassiné", en l'écrasant avec une voiture.
En outre, Mme Jimenez a demandé vendredi "aux autorités marocaines de permettre aux journalistes de pouvoir exercer leur travail pour qu'on puisse savoir ce qui se passe" au Sahara occidental alors que les informations restent "confuses".
Trois journalistes espagnols de la radio Cadena Ser ont été expulsés vendredi de Lâayoune par les autorités marocaines, a constaté une photographe de l'AFP présente à bord de l'avion qui les ramenés dans l'archipel espagnol des Canaries.
Un avion d'une compagnie canarienne a effectué vendredi un aller et retour entre Grande-Canarie et Lâayoune, au Sahara Occidental, à bord duquel neuf journalistes et reporters espagnols avaient pris place, dont une photographe de l'AFP.
Ceux-ci n'ont pas été autorisés à débarquer à Lâayoune et ont été rejoints à bord par les trois journalistes de Cadena Ser expulsés.
Par ailleurs le Maroc a retiré son accréditation à un autre journaliste espagnol, lui reprochant des "manquement aux règles du professionnalisme".
Le 8 novembre, les forces marocaines ont démantelé par la force un camp de toile où des dizaines de milliers de Sahraouis s'étaient installés depuis la mi-octobre pour protester contre leurs conditions de vie.
Un bilan officiel marocain a fait état de douze morts durant cette action, dont 10 parmi les forces de l'ordre, et de l'arrestation de 163 personnes.
De son côté, le Front Polisario, mouvement qui revendique l'indépendance pour ce territoire contrôlé par le Maroc, a accusé Rabat d'avoir fait des "dizaines" de morts dans les violences ayant accompagné, selon lui, le démantèlement du camp.
Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc. Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, réclame l'indépendance du territoire via un référendum d'autodétermination tandis que le Maroc offre une autonomie sous sa souveraineté, refusant toute indépendance.
Mme Jimenez, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse à l'issue du conseil des ministres, a réitéré sa profonde "préoccupation" pour les "faits très graves" qui se sont produits ces derniers jours au Sahara Occidental.
La responsable a ajouté avoir demandé aux autorités marocaines qu'elles "éclaircissent les circonstances de la mort du citoyen espagnol Baby Hamadi Buyema" durant les violences qui ont suivi le démantèlement du camp sahraoui.
Dans une conférence de presse organisée vendredi à Alicante (est), son frère, Lehmad Hamday Buyema, a accusé la police marocaine de l'avoir "brutalement assassiné", en l'écrasant avec une voiture.
En outre, Mme Jimenez a demandé vendredi "aux autorités marocaines de permettre aux journalistes de pouvoir exercer leur travail pour qu'on puisse savoir ce qui se passe" au Sahara occidental alors que les informations restent "confuses".
Trois journalistes espagnols de la radio Cadena Ser ont été expulsés vendredi de Lâayoune par les autorités marocaines, a constaté une photographe de l'AFP présente à bord de l'avion qui les ramenés dans l'archipel espagnol des Canaries.
Un avion d'une compagnie canarienne a effectué vendredi un aller et retour entre Grande-Canarie et Lâayoune, au Sahara Occidental, à bord duquel neuf journalistes et reporters espagnols avaient pris place, dont une photographe de l'AFP.
Ceux-ci n'ont pas été autorisés à débarquer à Lâayoune et ont été rejoints à bord par les trois journalistes de Cadena Ser expulsés.
Par ailleurs le Maroc a retiré son accréditation à un autre journaliste espagnol, lui reprochant des "manquement aux règles du professionnalisme".
Le 8 novembre, les forces marocaines ont démantelé par la force un camp de toile où des dizaines de milliers de Sahraouis s'étaient installés depuis la mi-octobre pour protester contre leurs conditions de vie.
Un bilan officiel marocain a fait état de douze morts durant cette action, dont 10 parmi les forces de l'ordre, et de l'arrestation de 163 personnes.
De son côté, le Front Polisario, mouvement qui revendique l'indépendance pour ce territoire contrôlé par le Maroc, a accusé Rabat d'avoir fait des "dizaines" de morts dans les violences ayant accompagné, selon lui, le démantèlement du camp.
Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc. Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, réclame l'indépendance du territoire via un référendum d'autodétermination tandis que le Maroc offre une autonomie sous sa souveraineté, refusant toute indépendance.