Les cinéphiles ont eu droit à trois soirées riches en réflexion et en méditation. Au menu de cette édition il y a eu la participation d'une quarantaine de films, montés et réalisés par de jeunes professionnels égyptiens du 7ème art.
La réalisation de ces longs métrages a eu lieu grâce à l'appui de l'Institut Supérieur du Cinéma , du Comité Arabe du film ainsi que de la participation de différentes entités et chaînes égyptiennes étatiques ou privés.
La projection de ces films documentaires a attiré plusieurs centaines d'admirateurs lors des trois soirées. Lesquels films se sont intéressés à la vie quotidienne égyptienne avec ses hauts et ses bas. Un film dresse ainsi le quotidien d'un quartier populaire vivant au-dessous du seuil de la pauvreté alors qu"un autre rend hommage à une célébrité ayant fait l'histoire de l'Egypte.
Cependant, Mai, une fan de ce genre cinématographique remarque curieusement que la majorité des réalisations exposées lors de cette cinquième édition sont d'un pessimisme sans nom...
Le documentaire, un genre encore mal connu
Pour Mohammed Abdel Moniem El-Sawy, fondateur du centre culturel, ce festival est une occasion pour pousser les jeunes à "cogiter" sur leur avenir et sur leur présent: "Je suis content de voir que ce genre cinématographique qui est le film documentaire intéresse les jeunes de plus en plus. Cependant, je crois qu'il doit générer davantage de fans. D'ailleurs c'est un genre qui met en scène de vraies histoires, personnes et interrogations. Chose qui invite le jeune téléspectateur à analyser son quotidien et à se pencher vers son avenir" affirme-t-il.
Pour Doreya Sharaf El-din, présidente du Centre Arabe pour l'Information au sein de l'Académie des sciences et technologies, le film documentaire a longuement été négligé en Egypte. En effet, selon ses dires: "Quoi que l'on dise sur l'intérêt que suscite ce genre de festival, je pense que les films qui poussent à la réflexion, tels les films documentaires restent négligés dans notre pays". Et d'ajouter: "Pour attirer, il faut d'abord se faire connaitre. Et c'est bien pour cela que ce festival est là..."
Arrivé le moment de vérité, les prix allant de 1.500 à 3.000 livres ont été accordés aux quelques heureux gagnants. Parmi ces chanceux il y a Mona Eraki, une jeune réalisatrice à l'avenir prometteur qui est allé dans les endroits les plus risqués du Caire pour parfaire son documentaire sur le marché noir des seringues utilisées, collectées dans les poubelles et qui se trouvent recyclées ou commercialisées.
Houda BELABD (www.lepetitjournal.com
La réalisation de ces longs métrages a eu lieu grâce à l'appui de l'Institut Supérieur du Cinéma , du Comité Arabe du film ainsi que de la participation de différentes entités et chaînes égyptiennes étatiques ou privés.
La projection de ces films documentaires a attiré plusieurs centaines d'admirateurs lors des trois soirées. Lesquels films se sont intéressés à la vie quotidienne égyptienne avec ses hauts et ses bas. Un film dresse ainsi le quotidien d'un quartier populaire vivant au-dessous du seuil de la pauvreté alors qu"un autre rend hommage à une célébrité ayant fait l'histoire de l'Egypte.
Cependant, Mai, une fan de ce genre cinématographique remarque curieusement que la majorité des réalisations exposées lors de cette cinquième édition sont d'un pessimisme sans nom...
Le documentaire, un genre encore mal connu
Pour Mohammed Abdel Moniem El-Sawy, fondateur du centre culturel, ce festival est une occasion pour pousser les jeunes à "cogiter" sur leur avenir et sur leur présent: "Je suis content de voir que ce genre cinématographique qui est le film documentaire intéresse les jeunes de plus en plus. Cependant, je crois qu'il doit générer davantage de fans. D'ailleurs c'est un genre qui met en scène de vraies histoires, personnes et interrogations. Chose qui invite le jeune téléspectateur à analyser son quotidien et à se pencher vers son avenir" affirme-t-il.
Pour Doreya Sharaf El-din, présidente du Centre Arabe pour l'Information au sein de l'Académie des sciences et technologies, le film documentaire a longuement été négligé en Egypte. En effet, selon ses dires: "Quoi que l'on dise sur l'intérêt que suscite ce genre de festival, je pense que les films qui poussent à la réflexion, tels les films documentaires restent négligés dans notre pays". Et d'ajouter: "Pour attirer, il faut d'abord se faire connaitre. Et c'est bien pour cela que ce festival est là..."
Arrivé le moment de vérité, les prix allant de 1.500 à 3.000 livres ont été accordés aux quelques heureux gagnants. Parmi ces chanceux il y a Mona Eraki, une jeune réalisatrice à l'avenir prometteur qui est allé dans les endroits les plus risqués du Caire pour parfaire son documentaire sur le marché noir des seringues utilisées, collectées dans les poubelles et qui se trouvent recyclées ou commercialisées.
Houda BELABD (www.lepetitjournal.com