Depuis mi-octobre, environ 6.000 sans papiers, dont 1.500 intérimaires, se sont mis en grève pour exiger des critères clairs de régularisation par le travail, avec le soutien de onze syndicats ou associations.
Une circulaire du ministère de l'Immigration du 24 novembre 2009 n'a pas mis fin au conflit, jugée trop floue par les grévistes et leurs soutiens (CGT, CFDT, Sud, Unsa, FSU).
Le 3 mars, plusieurs dirigeants patronaux (Ethic, Veolia Propreté, CGPME) se sont saisis du problème et ont rédigé avec les syndicats un texte commun, rendu public en début de semaine et proposant une "approche commune" et des "conditions cumulatives de régularisation" pour les salariés étrangers ayant la preuve de leur activité salariée chez un ou plusieurs employeurs depuis au moins douze mois.
"Il est nécessaire de reconnaître de façon apaisée les besoins de certains secteurs d'activité", écrivent les organisations adhérentes au texte.
Après avoir refusé tout commentaire en début de semaine, le gouvernement a finalement accusé réception du texte tout en mettant en doute le soutien de toutes les organisations présentes le 3 mars à la démarche.
De nombreux salariés étrangers sans papiers travaillent dans des secteurs en manque de bras. Il est difficile d'établir leur nombre, estimé officiellement entre 200.000 et 400.000.
Une circulaire du ministère de l'Immigration du 24 novembre 2009 n'a pas mis fin au conflit, jugée trop floue par les grévistes et leurs soutiens (CGT, CFDT, Sud, Unsa, FSU).
Le 3 mars, plusieurs dirigeants patronaux (Ethic, Veolia Propreté, CGPME) se sont saisis du problème et ont rédigé avec les syndicats un texte commun, rendu public en début de semaine et proposant une "approche commune" et des "conditions cumulatives de régularisation" pour les salariés étrangers ayant la preuve de leur activité salariée chez un ou plusieurs employeurs depuis au moins douze mois.
"Il est nécessaire de reconnaître de façon apaisée les besoins de certains secteurs d'activité", écrivent les organisations adhérentes au texte.
Après avoir refusé tout commentaire en début de semaine, le gouvernement a finalement accusé réception du texte tout en mettant en doute le soutien de toutes les organisations présentes le 3 mars à la démarche.
De nombreux salariés étrangers sans papiers travaillent dans des secteurs en manque de bras. Il est difficile d'établir leur nombre, estimé officiellement entre 200.000 et 400.000.