Mourad Medelci
"Mon homologue libyen (Moussa Koussa) m'a envoyé une lettre il y a 36 heures dans laquelle il a sollicité une médiation de l'Algérie auprès du Conseil de sécurité pour qu'il renonce à quelques sanctions prises contre la Libye", a déclaré M. Medelci au journal arabophone algérien.
La Conseil de sécurité a adopté le 26 février une résolution demandant la fin immédiate des violences en Libye et imposant des sanctions sévères à l'encontre du dirigeant Mouammar Kadhafi, de sa famille et de son entourage, y compris un gel des avoirs et une interdiction de voyages.
Le ministre algérien a précisé avoir répondu à son homologue libyen qu'il était "préférable" de traiter le sujet lié aux sanctions du Conseil de sécurité dans "le cadre de la Ligue arabe".
"Je pense que la réunion extraordinaire des ministres arabes des Affaires étrangères samedi au Caire permettra d'élaborer des mesures", a-t-il dit.
Au cours de cette réunion de crise, les ministres arabes doivent notamment discuter de l'hypothèse de l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne en Libye visant à protéger les civils.
M. Medelci a par ailleurs indiqué que l'Algérie "était préoccupée par la prolifération des armes" en Libye pouvant "tomber entre les mains" de groupes armés qui peuvent les utiliser pour commettre des attentats dans la région.
"La situation en Libye va entraîner des répercussions sur notre capacité à gérer la lutte contre le terrorisme", en Algérie, a-t-il dit.
Le ministre algérien a estimé que la "priorité en Libye est de retrouver la sécurité et la stabilité".
La Conseil de sécurité a adopté le 26 février une résolution demandant la fin immédiate des violences en Libye et imposant des sanctions sévères à l'encontre du dirigeant Mouammar Kadhafi, de sa famille et de son entourage, y compris un gel des avoirs et une interdiction de voyages.
Le ministre algérien a précisé avoir répondu à son homologue libyen qu'il était "préférable" de traiter le sujet lié aux sanctions du Conseil de sécurité dans "le cadre de la Ligue arabe".
"Je pense que la réunion extraordinaire des ministres arabes des Affaires étrangères samedi au Caire permettra d'élaborer des mesures", a-t-il dit.
Au cours de cette réunion de crise, les ministres arabes doivent notamment discuter de l'hypothèse de l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne en Libye visant à protéger les civils.
M. Medelci a par ailleurs indiqué que l'Algérie "était préoccupée par la prolifération des armes" en Libye pouvant "tomber entre les mains" de groupes armés qui peuvent les utiliser pour commettre des attentats dans la région.
"La situation en Libye va entraîner des répercussions sur notre capacité à gérer la lutte contre le terrorisme", en Algérie, a-t-il dit.
Le ministre algérien a estimé que la "priorité en Libye est de retrouver la sécurité et la stabilité".