Ali Akbar Salehi
"Nous ne sommes pas réellement inquiets car nous avons préparé des réponses adaptées au pire des scénarios, et établi un plan d'action pour y faire face", a déclaré M. Salehi à l'agence officielle IRNA.
Le Congrès américain vient d'autoriser un embargo contre la Banque centrale d'Iran et les exportations pétrolières d'où Téhéran tire 80% de ses ressources en devises, et l'Union européenne envisage des mesures similaires.
Le ministre n'a pas donné de précisions sur le "plan" iranien pour faire face à ce renforcement des sanctions économiques occidentales en réponse au refus de Téhéran d'infléchir son programme nucléaire controversé.
Mais, a-t-il souligné, "nous sommes toujours parvenus à surmonter les sanctions (imposées par les Occidentaux ou l'ONU) depuis trente ans" à la suite de la révolution islamique de 1979. "Nous ne pouvons pas prétendre que les sanctions n'ont pas eu d'effet, mais nous avons bien géré la situation".
Les dirigeants iraniens ont multiplié ces dernières semaines les déclarations affirmant que leur pays était prêt à faire face à de nouvelles sanctions contre son pétrole ou sa banque centrale.
Deuxième producteur de l'OPEP, "l'Iran ne redoute pas un embargo européen sur son pétrole", a réaffirmé cette semaine à Vienne le ministre du Pétrole Rostam Ghassemi en estimant qu'une telle initiative déstabiliserait le marché et serait d'abord préjudiciable aux Occidentaux.
Téhéran est "entièrement prêt à faire face à des sanctions contre la Banque centrale", a affirmé de son cô té le ministre de l'Economie Shamseddin Hosseini.
L'Iran est soupçonné par une partie de la communauté internationale de chercher à se doter de l'arme nucléaire, ce qu'il dément, assurant travailler sur l'atome à des fins uniquement civiles.
Le Congrès américain vient d'autoriser un embargo contre la Banque centrale d'Iran et les exportations pétrolières d'où Téhéran tire 80% de ses ressources en devises, et l'Union européenne envisage des mesures similaires.
Le ministre n'a pas donné de précisions sur le "plan" iranien pour faire face à ce renforcement des sanctions économiques occidentales en réponse au refus de Téhéran d'infléchir son programme nucléaire controversé.
Mais, a-t-il souligné, "nous sommes toujours parvenus à surmonter les sanctions (imposées par les Occidentaux ou l'ONU) depuis trente ans" à la suite de la révolution islamique de 1979. "Nous ne pouvons pas prétendre que les sanctions n'ont pas eu d'effet, mais nous avons bien géré la situation".
Les dirigeants iraniens ont multiplié ces dernières semaines les déclarations affirmant que leur pays était prêt à faire face à de nouvelles sanctions contre son pétrole ou sa banque centrale.
Deuxième producteur de l'OPEP, "l'Iran ne redoute pas un embargo européen sur son pétrole", a réaffirmé cette semaine à Vienne le ministre du Pétrole Rostam Ghassemi en estimant qu'une telle initiative déstabiliserait le marché et serait d'abord préjudiciable aux Occidentaux.
Téhéran est "entièrement prêt à faire face à des sanctions contre la Banque centrale", a affirmé de son cô té le ministre de l'Economie Shamseddin Hosseini.
L'Iran est soupçonné par une partie de la communauté internationale de chercher à se doter de l'arme nucléaire, ce qu'il dément, assurant travailler sur l'atome à des fins uniquement civiles.