"Nous venons de présenter lors d'un comité d'entreprise exceptionnel un projet de réorganisation qui envisage la suppression de 575 emplois chez Sanofi-Aventis France dans les opérations commerciales", a déclaré le directeur général de Sanofi en France, Nicolas Cartier, lors d'un entretien téléphonique.
Ces suppressions de postes concerneront 497 visiteurs médicaux, sur un total de 1.860, et 78 autres membres de la filiale commerciale, a précise M. Cartier.
"La principale raison, ce sont les changements assez profonds de notre métier", a-t-il fait valoir: "d'une part, une part plus traditionnelle de notre métier disparaît au gré des pertes de brevets (sur des médicaments, ndlr), d'un autre côté, on a l'émergence de nouvelles plateformes de croissance, dans le diabète, l'oncologie, la santé grand public, en cardiologie".
"Avant, on avait des médicaments qui traitaient des pathologies très fréquentes, prises en charge par des dizaines de milliers de médecins généralistes pour lesquels nous avions besoin de milliers de visiteurs médicaux. A l'avenir, on sera sur des maladies plus pointues, prises en charge le plus souvent par des spécialistes ou à l'hôpital", a poursuivi M. Cartier.
Ces suppressions d'emplois prendront la forme de mesures d'âge et par le biais d'un programme d'accompagnement des salariés dans des reconversions professionnelles, a ajouté M. Cartier.
Elles devraient être effectives d'ici au printemps prochain.
Ces suppressions de postes concerneront 497 visiteurs médicaux, sur un total de 1.860, et 78 autres membres de la filiale commerciale, a précise M. Cartier.
"La principale raison, ce sont les changements assez profonds de notre métier", a-t-il fait valoir: "d'une part, une part plus traditionnelle de notre métier disparaît au gré des pertes de brevets (sur des médicaments, ndlr), d'un autre côté, on a l'émergence de nouvelles plateformes de croissance, dans le diabète, l'oncologie, la santé grand public, en cardiologie".
"Avant, on avait des médicaments qui traitaient des pathologies très fréquentes, prises en charge par des dizaines de milliers de médecins généralistes pour lesquels nous avions besoin de milliers de visiteurs médicaux. A l'avenir, on sera sur des maladies plus pointues, prises en charge le plus souvent par des spécialistes ou à l'hôpital", a poursuivi M. Cartier.
Ces suppressions d'emplois prendront la forme de mesures d'âge et par le biais d'un programme d'accompagnement des salariés dans des reconversions professionnelles, a ajouté M. Cartier.
Elles devraient être effectives d'ici au printemps prochain.