Saisis d’une information judiciaire ouverte en 2013, les magistrats français enquêtent sur un possible financement de la campagne du candidat Sarkozy par la Libye de Mouammar Kadhafi.
Alexandre Djouhri, qui a été arrêté en janvier 2018 à l’aéroport d’Heathrow à Londres en provenance de son domicile en Suisse, conteste son extradition, affirmant par l’intermédiaire de ses avocats, qu’il s’agit d’une affaire politique.
Il a sept jours pour faire appel.
“Je suis convaincue qu’il n’y a pas de preuves suffisantes que les autorités françaises ont manipulé ou utilisé des procédures pour opprimer ou infliger un préjudice injuste à M. Djouhri”, écrit la magistrate Vanessa Baraitser dans sa décision. “J’ordonne donc l’extradition vers la France d’Alexandre Djouhri.”
L’enquête sur le financement libyen, ouverte en avril 2013, porte sur des infractions allant du financement illégal de campagne électorale, à corruption passive en passant par le dissimulation de détournement de fonds publics libyens.
Il n’est pas certain qu’un procès ait jamais lieu.
Quand il était président, Nicolas Sarkozy a accueilli en grande pompe Mouammar Kadhafi pour une visite de cinq jours en 2007, dans la première année de son mandat.
Lors de cette visite controversée, le dirigeant libyen, renouant avec les puissances occidentales après des années d’ostracisme, avait accueilli ses visiteurs dans une tente bédouine installée dans le jardin de la résidence officielle de l’Hôtel Marigny à Paris.
En 2011, Nicolas Sarkozy a envoyé des forces françaises en Libye dans le cadre d’une coalition internationale qui a abouti à la mort de Mouammar Kadhafi.
Les autorités françaises reprochent notamment à Alexandre Djouhri d’avoir vendu à un fonds souverain libyen une villa de 1,3 million d’euros à Mougins sur la côte d’Azur pour plus de 10 millions d’euros. Il est également accusé d’avoir versé 500.000 euros en 2008 à Claude Guéant, proche collaborateur de Sarkozy.
Alexandre Djouhri, qui a été arrêté en janvier 2018 à l’aéroport d’Heathrow à Londres en provenance de son domicile en Suisse, conteste son extradition, affirmant par l’intermédiaire de ses avocats, qu’il s’agit d’une affaire politique.
Il a sept jours pour faire appel.
“Je suis convaincue qu’il n’y a pas de preuves suffisantes que les autorités françaises ont manipulé ou utilisé des procédures pour opprimer ou infliger un préjudice injuste à M. Djouhri”, écrit la magistrate Vanessa Baraitser dans sa décision. “J’ordonne donc l’extradition vers la France d’Alexandre Djouhri.”
L’enquête sur le financement libyen, ouverte en avril 2013, porte sur des infractions allant du financement illégal de campagne électorale, à corruption passive en passant par le dissimulation de détournement de fonds publics libyens.
Il n’est pas certain qu’un procès ait jamais lieu.
Quand il était président, Nicolas Sarkozy a accueilli en grande pompe Mouammar Kadhafi pour une visite de cinq jours en 2007, dans la première année de son mandat.
Lors de cette visite controversée, le dirigeant libyen, renouant avec les puissances occidentales après des années d’ostracisme, avait accueilli ses visiteurs dans une tente bédouine installée dans le jardin de la résidence officielle de l’Hôtel Marigny à Paris.
En 2011, Nicolas Sarkozy a envoyé des forces françaises en Libye dans le cadre d’une coalition internationale qui a abouti à la mort de Mouammar Kadhafi.
Les autorités françaises reprochent notamment à Alexandre Djouhri d’avoir vendu à un fonds souverain libyen une villa de 1,3 million d’euros à Mougins sur la côte d’Azur pour plus de 10 millions d’euros. Il est également accusé d’avoir versé 500.000 euros en 2008 à Claude Guéant, proche collaborateur de Sarkozy.