Dans ce long texte dont l'intégralité doit être publiée à la mi-journée, le chef de l'Etat oppose le "métissage", qu'il définit comme "la volonté de vivre ensemble", au "communautarisme", considéré comme "le choix de vivre séparément". Il insiste sur l'obligation de "respecter ceux qui arrivent" et de "respecter ceux qui accueillent".
"Chrétien, juif ou musulman, homme de foi, quelle que soit sa foi, croyant, quelle que soit sa croyance, chacun doit savoir se garder de toute ostentation et de toute provocation", poursuit-il.
"Conscient de la chance qu'il a de vivre sur une terre de liberté, (il) doit pratiquer son culte avec l'humble discrétion qui témoigne non de la tiédeur de ses convictions mais du respect fraternel qu'il éprouve vis-à-vis de celui qui ne pense pas comme lui, avec lequel il veut vivre", ajoute Nicolas Sarkozy.
Cette tribune paraît alors que le débat sur l'identité nationale lancé le mois dernier par le ministre de l'Immigration Eric Besson fait l'objet de très nombreuses critiques, à gauche comme à droite, qui dénoncent son opportunité et la stigmatisation de l'immigration qu'il véhicule.
Juste après son lancement à quatre mois des élections régionales, le chef de l'Etat avait justifié ce débat lors d'un discours dans la Drôme, estimant qu'il n'était pas "dangereux (mais) nécessaire".
"Chrétien, juif ou musulman, homme de foi, quelle que soit sa foi, croyant, quelle que soit sa croyance, chacun doit savoir se garder de toute ostentation et de toute provocation", poursuit-il.
"Conscient de la chance qu'il a de vivre sur une terre de liberté, (il) doit pratiquer son culte avec l'humble discrétion qui témoigne non de la tiédeur de ses convictions mais du respect fraternel qu'il éprouve vis-à-vis de celui qui ne pense pas comme lui, avec lequel il veut vivre", ajoute Nicolas Sarkozy.
Cette tribune paraît alors que le débat sur l'identité nationale lancé le mois dernier par le ministre de l'Immigration Eric Besson fait l'objet de très nombreuses critiques, à gauche comme à droite, qui dénoncent son opportunité et la stigmatisation de l'immigration qu'il véhicule.
Juste après son lancement à quatre mois des élections régionales, le chef de l'Etat avait justifié ce débat lors d'un discours dans la Drôme, estimant qu'il n'était pas "dangereux (mais) nécessaire".