L'appareil génère des images détaillées du corps, un nu virtuel, et peut révéler des objets dissimulés sous les vêtements. Les images révèlent les «anomalies» sur le corps d'un passager, notamment les objets, métalliques ou non, de tout type, les objets en céramique, comme les couteaux et les instruments tranchants, et les liquides et explosifs de tout genre.
Les scanners sont utilisés dans une douzaine de pays. Partout, la protection de la vie privée préoccupe et le Canada ne fait pas exception. Mais le gouvernement se veut rassurant. En premier lieu, la mesure vise les passagers qui se rendent aux États-Unis et les jeunes de moins de 18 ans ne subiront pas cet examen. Ensuite, l'appareil ne sera utilisé que lorsqu'une deuxième vérification d'un voyageur est nécessaire, donc ce n'est pas tout le monde qui sera scanné. De plus, ces passagers ciblés pourront se soumettre au scanner ou préférer la fouille manuelle.
Surtout, il n'y aura aucune association possible entre les passagers et les images scannées. L'agent de contrôle ne peut associer l'image à un passager en particulier, ni à toute autre information permettant de l'identifier, et examine les images dans une pièce distincte. Enfin, les images seront éliminées du système dès que l'examen sera terminé et les appareils ne conservent pas les données personnelles sur les passagers. À moins qu'un passager ne présente un problème certain.
Préférence au scanner
Selon le ministre Rob Merrifield, à la suite des essais des appareils à Kelowna, 95 % des gens ont dit préférer le scanner à la fouille manuelle. D'ailleurs, cette technologie est apparue il y a deux ans pour éviter les situations embarrassantes de fouilles corporelles, où l'agent de sécurité doit entrer en contact physique avec le passager.
Enfin, Santé Canada a procédé à l'examen des effets découlant de l'utilisation des appareils. On estime que l'énergie émise par l'appareil représente 1/10 000e de l'énergie provenant d'un téléphone cellulaire.
Les scanners sont utilisés dans une douzaine de pays. Partout, la protection de la vie privée préoccupe et le Canada ne fait pas exception. Mais le gouvernement se veut rassurant. En premier lieu, la mesure vise les passagers qui se rendent aux États-Unis et les jeunes de moins de 18 ans ne subiront pas cet examen. Ensuite, l'appareil ne sera utilisé que lorsqu'une deuxième vérification d'un voyageur est nécessaire, donc ce n'est pas tout le monde qui sera scanné. De plus, ces passagers ciblés pourront se soumettre au scanner ou préférer la fouille manuelle.
Surtout, il n'y aura aucune association possible entre les passagers et les images scannées. L'agent de contrôle ne peut associer l'image à un passager en particulier, ni à toute autre information permettant de l'identifier, et examine les images dans une pièce distincte. Enfin, les images seront éliminées du système dès que l'examen sera terminé et les appareils ne conservent pas les données personnelles sur les passagers. À moins qu'un passager ne présente un problème certain.
Préférence au scanner
Selon le ministre Rob Merrifield, à la suite des essais des appareils à Kelowna, 95 % des gens ont dit préférer le scanner à la fouille manuelle. D'ailleurs, cette technologie est apparue il y a deux ans pour éviter les situations embarrassantes de fouilles corporelles, où l'agent de sécurité doit entrer en contact physique avec le passager.
Enfin, Santé Canada a procédé à l'examen des effets découlant de l'utilisation des appareils. On estime que l'énergie émise par l'appareil représente 1/10 000e de l'énergie provenant d'un téléphone cellulaire.