Bordeaux Alain Juppé
Lorsqu'on lui a demandé si le gouvernement "dérapait" sur les questions sécuritaires, il a répondu: "parfois, ça arrive".
"On en a eu un exemple il y a pas très longtemps lorsque Christian Estrosi (...) a mis en cause les maires, par exemple, dans la politique de sécurité. C'était complètement absurde, je ne connais pas de maire qui n'ait pas le souci de la sécurité de ses concitoyens", a-t-il déclaré.
Sur ces questions Alain Juppé a jugé qu'il fallait "sortir de cette espèce de clivage politique incessant gauche-droite", estimant aussi qu'"on fait beaucoup de lois dans notre pays et que l'on se rend compte assez vite que beaucoup d'entre elles ne sont pas appliquées".
"Commençons par appliquer les lois existantes et on verra ensuite s'il est vraiment nécessaire de les durcir", a-t-il dit, ajoutant qu'"il y a eu une amélioration des libertés publiques depuis quelque temps", notamment avec la question prioritaire de constitutionnalité.
L'ancien Premier ministre de Jacques Chirac, souvent donné comme possible entrant au gouvernement à la rentrée, a par ailleurs estimé que le problème des Roms ne pouvait "se traiter qu'au niveau européen", affirmant qu'il était d'accord sur ce point avec le leader d'Europe écologie (EE) Daniel Cohn-Bendit.
Il a souligné que ces populations venaient "à l'ouest" parce qu'elles ont "des conditions de vie dans leurs pays d'origine, en Roumanie, en Bulgarie, tout à fait inacceptables".
"Il faut traiter ce problème avec ces pays, qui sont membres de l'Union européenne, et qui doivent prendre des initiatives peut-être avec l'aide financière de l'Union, pour leur assurer des conditions de vie plus décentes, et lutter contre le racisme dont ces populations sont victimes", a-t-il dit.
"On en a eu un exemple il y a pas très longtemps lorsque Christian Estrosi (...) a mis en cause les maires, par exemple, dans la politique de sécurité. C'était complètement absurde, je ne connais pas de maire qui n'ait pas le souci de la sécurité de ses concitoyens", a-t-il déclaré.
Sur ces questions Alain Juppé a jugé qu'il fallait "sortir de cette espèce de clivage politique incessant gauche-droite", estimant aussi qu'"on fait beaucoup de lois dans notre pays et que l'on se rend compte assez vite que beaucoup d'entre elles ne sont pas appliquées".
"Commençons par appliquer les lois existantes et on verra ensuite s'il est vraiment nécessaire de les durcir", a-t-il dit, ajoutant qu'"il y a eu une amélioration des libertés publiques depuis quelque temps", notamment avec la question prioritaire de constitutionnalité.
L'ancien Premier ministre de Jacques Chirac, souvent donné comme possible entrant au gouvernement à la rentrée, a par ailleurs estimé que le problème des Roms ne pouvait "se traiter qu'au niveau européen", affirmant qu'il était d'accord sur ce point avec le leader d'Europe écologie (EE) Daniel Cohn-Bendit.
Il a souligné que ces populations venaient "à l'ouest" parce qu'elles ont "des conditions de vie dans leurs pays d'origine, en Roumanie, en Bulgarie, tout à fait inacceptables".
"Il faut traiter ce problème avec ces pays, qui sont membres de l'Union européenne, et qui doivent prendre des initiatives peut-être avec l'aide financière de l'Union, pour leur assurer des conditions de vie plus décentes, et lutter contre le racisme dont ces populations sont victimes", a-t-il dit.