Seïf Al-Islam
"La Libye est à un carrefour. Soit nous nous entendons aujourd'hui sur des réformes, soit nous ne pleurerons pas 84 morts mais des milliers et il y aura des rivières de sang dans toute la Libye", a déclaré Seïf Al-Islam lors d'une allocution télévisée.
Au sujet des réformes, il a annoncé que le Congrès général du peuple (Parlement) se réunira bientô t pour décider d'un nouveau code pénal et de nouvelles lois donnant "des perspectives de liberté" pour la presse et la société civile, ainsi que du lancement d'un dialogue sur une Constitution.
"Nous avons eu les réformes que nous voulons avec moindre pertes et moindre problèmes", a-t-il dit.
"De la première à la deuxième Jamahiriya" libyenne, a-t-il dit. "Si vous voulez qu'on change le drapeau et l'hymne national, on le fera".
Seïf Al-Islam a répété à plusieurs reprises le chiffre de 84 morts dans les violences qui ont débuté la semaine dernière en Libye et affirmé que les bilans donnés par "les médias étrangers" étaient "très exagérés".
Selon Human Rights Watch, au moins 173 personnes ont été tuées en Libye depuis le début de la contestation le 15 février, tandis qu'un décompte de l'AFP établi à partir de différentes sources libyennes fait état d'au moins 77 morts, pour la plupart à Benghazi.
La plupart des victimes ont été tuées à Benghazi, deuxième ville du pays à 1.000 km à l'est de Tripoli, mais selon des témoins joints par l'AFP des heurts sanglants ont éclaté samedi à Musratha (est) et Zaouia (ouest).
Des tirs nourris étaient entendus dimanche soir dans plusieurs quartiers de Tripoli par le correspondant de l'AFP sur place et des témoins.
Seïf Al-Islam qui conduisait le courant réformateur depuis 2007, avant d'annoncer sa retraite politique un an après, a affirmé que la Libye était la cible d'un complot étranger et a reconnu que plusieurs villes du pays, dont Benghazi et Al-Baïda dans l'est du pays, étaient la proie de violents combats et que les émeutiers s'étaient emparés d'armes militaires.
"Maintenant tout le peuple libyen est armé. Je m'adresse à vous et pour la dernière fois avant de recourir aux armes", a-t-il dit, estimant que la Libye n'était "pas la Tunisie ni l'Egypte", en allusion aux révolutions de ces deux pays qui ont conduit à la chute de leurs régimes.
"Notre moral est au plus haut et le leader Mouammar Kadhafi, ici à Tripoli, conduit la bataille et nous le soutenons ainsi que nos forces armées (...) Nous ne lâcherons pas la Libye et nous combattrons jusqu'au dernier homme, jusqu'à la dernière femme et jusqu'à la dernière balle".
"En ce moment des chars se déplacent dans Benghazi conduits par des civils. A Al-Baïda, les gens ont des fusils et des nombreux dépô ts de munitions ont été pillés. Nous avons des armes, l'armée a des armes, les forces qui veulent détruire la Libye ont des armes", a-t-il lancé.
Selon lui, les affrontements sont provoqués par des éléments libyens et étrangers visant à détruire l'unité du pays et instaurer une république islamiste, selon ces déclarations retransmises par la télévision d'Etat libyenne.
Un haut responsable libyen a indiqué dimanche qu'un "groupe d'extrémistes islamistes" retenait en otage des membres des forces de l'ordre et des citoyens à Al-Baïda, dans l'est du pays, exigeant la levée du siège autour de lui.
Parallèlement, les autorités ont annoncé avoir arrêté des dizaines de ressortissants arabes appartenant à un "réseau" ayant pour mission de déstabiliser le pays, selon Jana.
"L'armée aura maintenant un rô le essentiel pour imposer la sécurité parce que c'est l'unité et la stabilité de la Libye" qui sont en jeu, a déclaré le fils du dirigeant libyen.
Peu avant, le Premier ministre Al-Baghdadi Al-Mahmoudi a indiqué que la Libye était en "droit de prendre toutes les mesures" pour préserver l'unité du pays, lors d'une réunion avec les ambassadeurs des pays de l'Union européenne à Tripoli, selon l'agence Jana.
La Ligue arabe a appelé pour sa part dans un communiqué "à cesser immédiatement tous les actes de violence", tandis que plusieurs pays occidentaux se préparaient à évacuer leurs ressortissants.
Selon la présidence hongroise de l'UE, les autorités libyennes ont menacé de cesser sa coopération dans la lutte contre l'immigration si l'Europe continue à "encourager" les manifestations dans le pays.
En dépit de ces menaces, les Européens ont condamné avec fermeté la répression des manifestations.
"Nous appelons à la retenue, nous exhortons à mettre fin aux violences et à dialoguer", a déclaré la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.
Au sujet des réformes, il a annoncé que le Congrès général du peuple (Parlement) se réunira bientô t pour décider d'un nouveau code pénal et de nouvelles lois donnant "des perspectives de liberté" pour la presse et la société civile, ainsi que du lancement d'un dialogue sur une Constitution.
"Nous avons eu les réformes que nous voulons avec moindre pertes et moindre problèmes", a-t-il dit.
"De la première à la deuxième Jamahiriya" libyenne, a-t-il dit. "Si vous voulez qu'on change le drapeau et l'hymne national, on le fera".
Seïf Al-Islam a répété à plusieurs reprises le chiffre de 84 morts dans les violences qui ont débuté la semaine dernière en Libye et affirmé que les bilans donnés par "les médias étrangers" étaient "très exagérés".
Selon Human Rights Watch, au moins 173 personnes ont été tuées en Libye depuis le début de la contestation le 15 février, tandis qu'un décompte de l'AFP établi à partir de différentes sources libyennes fait état d'au moins 77 morts, pour la plupart à Benghazi.
La plupart des victimes ont été tuées à Benghazi, deuxième ville du pays à 1.000 km à l'est de Tripoli, mais selon des témoins joints par l'AFP des heurts sanglants ont éclaté samedi à Musratha (est) et Zaouia (ouest).
Des tirs nourris étaient entendus dimanche soir dans plusieurs quartiers de Tripoli par le correspondant de l'AFP sur place et des témoins.
Seïf Al-Islam qui conduisait le courant réformateur depuis 2007, avant d'annoncer sa retraite politique un an après, a affirmé que la Libye était la cible d'un complot étranger et a reconnu que plusieurs villes du pays, dont Benghazi et Al-Baïda dans l'est du pays, étaient la proie de violents combats et que les émeutiers s'étaient emparés d'armes militaires.
"Maintenant tout le peuple libyen est armé. Je m'adresse à vous et pour la dernière fois avant de recourir aux armes", a-t-il dit, estimant que la Libye n'était "pas la Tunisie ni l'Egypte", en allusion aux révolutions de ces deux pays qui ont conduit à la chute de leurs régimes.
"Notre moral est au plus haut et le leader Mouammar Kadhafi, ici à Tripoli, conduit la bataille et nous le soutenons ainsi que nos forces armées (...) Nous ne lâcherons pas la Libye et nous combattrons jusqu'au dernier homme, jusqu'à la dernière femme et jusqu'à la dernière balle".
"En ce moment des chars se déplacent dans Benghazi conduits par des civils. A Al-Baïda, les gens ont des fusils et des nombreux dépô ts de munitions ont été pillés. Nous avons des armes, l'armée a des armes, les forces qui veulent détruire la Libye ont des armes", a-t-il lancé.
Selon lui, les affrontements sont provoqués par des éléments libyens et étrangers visant à détruire l'unité du pays et instaurer une république islamiste, selon ces déclarations retransmises par la télévision d'Etat libyenne.
Un haut responsable libyen a indiqué dimanche qu'un "groupe d'extrémistes islamistes" retenait en otage des membres des forces de l'ordre et des citoyens à Al-Baïda, dans l'est du pays, exigeant la levée du siège autour de lui.
Parallèlement, les autorités ont annoncé avoir arrêté des dizaines de ressortissants arabes appartenant à un "réseau" ayant pour mission de déstabiliser le pays, selon Jana.
"L'armée aura maintenant un rô le essentiel pour imposer la sécurité parce que c'est l'unité et la stabilité de la Libye" qui sont en jeu, a déclaré le fils du dirigeant libyen.
Peu avant, le Premier ministre Al-Baghdadi Al-Mahmoudi a indiqué que la Libye était en "droit de prendre toutes les mesures" pour préserver l'unité du pays, lors d'une réunion avec les ambassadeurs des pays de l'Union européenne à Tripoli, selon l'agence Jana.
La Ligue arabe a appelé pour sa part dans un communiqué "à cesser immédiatement tous les actes de violence", tandis que plusieurs pays occidentaux se préparaient à évacuer leurs ressortissants.
Selon la présidence hongroise de l'UE, les autorités libyennes ont menacé de cesser sa coopération dans la lutte contre l'immigration si l'Europe continue à "encourager" les manifestations dans le pays.
En dépit de ces menaces, les Européens ont condamné avec fermeté la répression des manifestations.
"Nous appelons à la retenue, nous exhortons à mettre fin aux violences et à dialoguer", a déclaré la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.