Ce réseau qui regroupe les instituts allemand (ex-RDA), polonais, tchèque, slovaque, hongrois, bulgare et roumain, devra aider à "rendre audible en Europe la voix de ceux qui s'occupent de ce dossier dans leur pays", a souligné devant la presse la responsable de l'institut allemand des archives de la Stasi, Marianne Birthler.
Baptisée Réseau européen des organismes officiels chargées des archives de la police secrète, cette nouvelle entité sera dotée d'un groupe de coordination, chargé d'organiser une conférence annuelle.
Elle devra être "un lieu d'échanges d'informations, que ce soit pour les archives, les réglementations juridiques, le travail de pédagogie historico-politique et la recherche", précise le document signé par les représentants des sept instituts.
Les pays participants ont eu ou ont encore des approches différentes pour gérer ces archives, mais ils espèrent s'enrichir mutuellement en échangeant leurs expériences en la matière, poursuit le document.
Une telle coopération paraît d'autant plus utile que les dictatures communistes d'Europe de l'Est "collaboraient elles-mêmes de manière intensive, elles échangeaient leurs expériences, leurs méthodes et leurs contacts", a relevé le représentant hongrois, Gergö Bendeguz Cseh.
Le Réseau a pour ambition de permettre à terme aux citoyens qui auraient été fichés dans plusieurs pays communistes, d'avoir accès à l'ensemble de leur dossier en s'adressant à un seul interlocuteur. Pour l'heure, cela n'est pas possible car l'accès aux données nominatives des archives reste régi par des lois nationales.
"C'est le but ultime, on va s'efforcer d'y arriver", a déclaré à l'AFP le représentant polonais, Franciszek Gryciuk. De toute façon, a-t-il tempéré, ce problème ne concerne qu'un faible nombre d'anciens dissidents: les pays communistes, bien qu'officiellement "frères", étaient relativement fermés les uns aux autres, et la liberté de circulation y était réduite.
Baptisée Réseau européen des organismes officiels chargées des archives de la police secrète, cette nouvelle entité sera dotée d'un groupe de coordination, chargé d'organiser une conférence annuelle.
Elle devra être "un lieu d'échanges d'informations, que ce soit pour les archives, les réglementations juridiques, le travail de pédagogie historico-politique et la recherche", précise le document signé par les représentants des sept instituts.
Les pays participants ont eu ou ont encore des approches différentes pour gérer ces archives, mais ils espèrent s'enrichir mutuellement en échangeant leurs expériences en la matière, poursuit le document.
Une telle coopération paraît d'autant plus utile que les dictatures communistes d'Europe de l'Est "collaboraient elles-mêmes de manière intensive, elles échangeaient leurs expériences, leurs méthodes et leurs contacts", a relevé le représentant hongrois, Gergö Bendeguz Cseh.
Le Réseau a pour ambition de permettre à terme aux citoyens qui auraient été fichés dans plusieurs pays communistes, d'avoir accès à l'ensemble de leur dossier en s'adressant à un seul interlocuteur. Pour l'heure, cela n'est pas possible car l'accès aux données nominatives des archives reste régi par des lois nationales.
"C'est le but ultime, on va s'efforcer d'y arriver", a déclaré à l'AFP le représentant polonais, Franciszek Gryciuk. De toute façon, a-t-il tempéré, ce problème ne concerne qu'un faible nombre d'anciens dissidents: les pays communistes, bien qu'officiellement "frères", étaient relativement fermés les uns aux autres, et la liberté de circulation y était réduite.