La haute juridiction a annulé une décision de la cour d'appel de Versailles qui avait validé la procédure en décembre dernier, et a désigné la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris pour statuer de nouveau.
"Si elle suit la décision de la Cour de cassation, la chambre de l'instruction n'a pas d'autre choix que d'annuler la totalité de la procédure", a déclaré à l'AFP Me Patrice Spinosi, avocat de Karim Benzema à la Cour de cassation.
Karim Benzema est "satisfait" de cette décision, a déclaré son autre conseil Me Sylvain Cormier, "mais nous n'oublions pas que le combat principal, c'est la démonstration de son innocence. Karim Benzema n'a absolument rien à se reprocher dans cette affaire".
La défense de Karim Benzema mettait en cause la loyauté de l'intervention dans l'enquête d'un policier qui s'était fait passer pour un émissaire de Mathieu Valbuena.
L'affaire avait débuté en juin 2015 lorsque Mathieu Valbuena avait reçu un appel d'un maître-chanteur menaçant de divulguer une vidéo intime, et qui lui proposait de trouver un arrangement, sans évoquer de montant à payer.
Rapidement après les premiers appels, les maîtres-chanteurs avaient intimé à Mathieu Valbuena de désigner une personne de confiance pour négocier. C'est alors qu'avait été désigné un commissaire de police, qui s'était présenté sous le pseudonyme de Lukas.
Aux yeux des conseils de Karim Benzema, l'intervention du policier constitue une provocation à l'infraction.
L'enquête avait permis d'identifier les cerveaux présumés de l'entreprise de chantage, Mustapha Zouaoui et Axel Angot, qui gravitent depuis des années autour des footballeurs, ainsi que le corbeau présumé, Younès Houass.
Mustapha Zouaoui et Axel Angot s'étaient ensuite tournés vers Karim Zenati, un ami de Karim Benzema, afin que l'attaquant du Real Madrid pousse Mathieu Valbuena à payer.
Ils ont été mis en examen pour tentative de chantage ou complicité et participation à une association de malfaiteurs.
"Si elle suit la décision de la Cour de cassation, la chambre de l'instruction n'a pas d'autre choix que d'annuler la totalité de la procédure", a déclaré à l'AFP Me Patrice Spinosi, avocat de Karim Benzema à la Cour de cassation.
Karim Benzema est "satisfait" de cette décision, a déclaré son autre conseil Me Sylvain Cormier, "mais nous n'oublions pas que le combat principal, c'est la démonstration de son innocence. Karim Benzema n'a absolument rien à se reprocher dans cette affaire".
La défense de Karim Benzema mettait en cause la loyauté de l'intervention dans l'enquête d'un policier qui s'était fait passer pour un émissaire de Mathieu Valbuena.
L'affaire avait débuté en juin 2015 lorsque Mathieu Valbuena avait reçu un appel d'un maître-chanteur menaçant de divulguer une vidéo intime, et qui lui proposait de trouver un arrangement, sans évoquer de montant à payer.
Rapidement après les premiers appels, les maîtres-chanteurs avaient intimé à Mathieu Valbuena de désigner une personne de confiance pour négocier. C'est alors qu'avait été désigné un commissaire de police, qui s'était présenté sous le pseudonyme de Lukas.
Aux yeux des conseils de Karim Benzema, l'intervention du policier constitue une provocation à l'infraction.
L'enquête avait permis d'identifier les cerveaux présumés de l'entreprise de chantage, Mustapha Zouaoui et Axel Angot, qui gravitent depuis des années autour des footballeurs, ainsi que le corbeau présumé, Younès Houass.
Mustapha Zouaoui et Axel Angot s'étaient ensuite tournés vers Karim Zenati, un ami de Karim Benzema, afin que l'attaquant du Real Madrid pousse Mathieu Valbuena à payer.
Ils ont été mis en examen pour tentative de chantage ou complicité et participation à une association de malfaiteurs.