Une superficie équivalente à vingt fois celle de la dernière Exposition universelle, à Saragosse (Espagne), a été réservée pour l'événement dont la Chine espère faire une nouvelle vitrine de sa puissance et une opération de prestige, après les jeux Olympiques de Pékin.
Sur les deux rives du Huangpu, le site qui doit accueillir 70 millions de visiteurs -à 95% chinois- du 1er mai au 30 octobre 2010, représente deux fois la taille de la principauté de Monaco.
Environ 10.000 ouvriers sont en train de creuser des fondations, déverser du béton et souder l'acier. Leur nombre doit doubler au cours des deux prochains mois.
Une forêt de grues se dresse près du Centre des arts, édifice futuriste en forme de soucoupe volante, où la structure en acier est en train d'être posée. Pièce centrale et oeuvre la plus avancée à un an de l'ouverture officielle, le pavillon chinois, "la Couronne de l'Orient", est une pyramide inversée ultra-moderne de 60 mètres.
"C'est le plus gros chantier de Shanghai et de Chine", déclare Xu Bo, assistant du commissaire général de l'Expo 2010.
Shanghai a débloqué 300 milliards de yuan (34 milliards d'euros) pour de lourds travaux d'infrastructures. Exactement le montant des rentrées touristiques qu'elle en attend, selon la presse.
Le métro doit passer de 7 à 11 lignes, dont 5 desserviront le site de l'Expo.
Le principal aéroport international de Shanghai, Pudong, a été agrandi l'an dernier pour quadrupler sa capacité, à 80 millions de passagers par an. Celle de l'aéroport de Hongqiao doit être multipliée par cinq, à 40 millions de passagers, au début 2010.
Enfin, est en cours de réaménagement le Bund, voie mythique le long du fleuve. Sa route à huit voies va devenir souterraine pour laisser place à une promenade de verdure.
"D'une certaine façon le moment tombe mal", dit Xu, en référence aux difficultés économiques qu'affrontent les 187 pays qui doivent être présents. Pourtant aucun n'a fait défection.
Mais des pays comme la France, l'Allemagne ou le Japon espèrent des retombées économiques de leur gros investissement dans l'Expo.
"Il est important que les gens en Europe réalisent l'ampleur que cela va avoir", dit Franck Serrano, porte-parole du pavillon français.
Les visiteurs pourront y boire du champagne dans le restaurant des Frères Pourcel, étoilés du guide Michelin, visionner des films français et admirer des tableaux impressionnistes prêtés par le Musée d'Orsay à Paris.
"Nous voulons faire rêver les Chinois, les séduire, les distraire et leur permettre de mieux connaître la France," dit M. Serrano.
Mais la France a senti les effets de la crise, les sponsors privés, qui devaient prendre en charge la moitié du pavillon de 50 millions d'euros ne sont pas au rendez-vous, et c'est l'Etat qui devra qui devra prendre la relève.
L'idée des organisateurs est de donner l'occasion aux Chinois, dont très peu encore ont voyagé, de se frotter aux autres pays et cultures.
"Cela devrait changer la mentalité, la culture et la façon de vivre du peuple chinois", dit M. Xu.
Sur les deux rives du Huangpu, le site qui doit accueillir 70 millions de visiteurs -à 95% chinois- du 1er mai au 30 octobre 2010, représente deux fois la taille de la principauté de Monaco.
Environ 10.000 ouvriers sont en train de creuser des fondations, déverser du béton et souder l'acier. Leur nombre doit doubler au cours des deux prochains mois.
Une forêt de grues se dresse près du Centre des arts, édifice futuriste en forme de soucoupe volante, où la structure en acier est en train d'être posée. Pièce centrale et oeuvre la plus avancée à un an de l'ouverture officielle, le pavillon chinois, "la Couronne de l'Orient", est une pyramide inversée ultra-moderne de 60 mètres.
"C'est le plus gros chantier de Shanghai et de Chine", déclare Xu Bo, assistant du commissaire général de l'Expo 2010.
Shanghai a débloqué 300 milliards de yuan (34 milliards d'euros) pour de lourds travaux d'infrastructures. Exactement le montant des rentrées touristiques qu'elle en attend, selon la presse.
Le métro doit passer de 7 à 11 lignes, dont 5 desserviront le site de l'Expo.
Le principal aéroport international de Shanghai, Pudong, a été agrandi l'an dernier pour quadrupler sa capacité, à 80 millions de passagers par an. Celle de l'aéroport de Hongqiao doit être multipliée par cinq, à 40 millions de passagers, au début 2010.
Enfin, est en cours de réaménagement le Bund, voie mythique le long du fleuve. Sa route à huit voies va devenir souterraine pour laisser place à une promenade de verdure.
"D'une certaine façon le moment tombe mal", dit Xu, en référence aux difficultés économiques qu'affrontent les 187 pays qui doivent être présents. Pourtant aucun n'a fait défection.
Mais des pays comme la France, l'Allemagne ou le Japon espèrent des retombées économiques de leur gros investissement dans l'Expo.
"Il est important que les gens en Europe réalisent l'ampleur que cela va avoir", dit Franck Serrano, porte-parole du pavillon français.
Les visiteurs pourront y boire du champagne dans le restaurant des Frères Pourcel, étoilés du guide Michelin, visionner des films français et admirer des tableaux impressionnistes prêtés par le Musée d'Orsay à Paris.
"Nous voulons faire rêver les Chinois, les séduire, les distraire et leur permettre de mieux connaître la France," dit M. Serrano.
Mais la France a senti les effets de la crise, les sponsors privés, qui devaient prendre en charge la moitié du pavillon de 50 millions d'euros ne sont pas au rendez-vous, et c'est l'Etat qui devra qui devra prendre la relève.
L'idée des organisateurs est de donner l'occasion aux Chinois, dont très peu encore ont voyagé, de se frotter aux autres pays et cultures.
"Cela devrait changer la mentalité, la culture et la façon de vivre du peuple chinois", dit M. Xu.