"Les ennemis d'Allah ont encore essayé de prendre par surprise les commandants moudjahidines dans une attaque tard dans la nuit, en utilisant un hélicoptère militaire, mais on leur a infligé une leçon et ils ont échoué", a déclaré à l'AFP le responsable shebab, Mohamed Abu Suleiman.
"Il y a eu un échange de coups de feu (...) les assaillants étaient occidentaux et nous révèlerons plus tard de quelle nationalité ils étaient", a poursuivi le responsable, refusant de préciser qui était précisément ciblé dans l'attaque.
Mohamed Abu Suleiman n'a évoqué aucune perte côté shebab, et n'était pas non plus en mesure de dire si des forces spéciales étrangères avaient été blessées ou tuées dans les combats.
"J'ai été réveillé par le bruit d'un hélicoptère tournant autour du quartier et quelques minutes plus tard, des coups de feu ont éclaté et duré près de dix minutes", a renchéri un témoin sous couvert d'anonymat.
"Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé, mais c'était une attaque organisée visant une maison où se trouvaient des commandants shebab", a-t-il poursuivi.
"Ce matin, on ne peut pas s'approcher du lieu de l'attaque, des shebab lourdement armés ont bouclé la zone", a indiqué un autre habitant, Mohamed Nune.
Les shebab, qui viennent de revendiquer une meurtrière attaque contre le centre commercial Westagte de Nairobi, la capitale du Kenya voisin, ont subi d'importants revers militaires dans le centre et sud somaliens ces deux dernières années, infligés par une force de l'Union africaine (Amisom) et l'armée éthiopienne intervenant en soutien des fragiles autorités de Mogadiscio.
Mais ils contrôlent encore de vastes parties des zones rurales. Barawe est situé à quelque 180 km au sud de la capitale somalienne Mogadiscio. C'est un des rares ports encore contrôlés par les islamistes.
Plusieurs opérations de forces spéciales ont été menées en Somalie dans le passé, notamment pour tenter de libérer des otages aux mains des islamistes ou de groupes de pirates.
En janvier 2013, une opération commando française avait échoué à libérer l'otage Denis Allex, un agent des services français de renseignement extérieur. Denis Allex, probablement un pseudonyme, avait a priori été tué par ses ravisseurs. Un membre du commando avait également péri dans l'opération.
En janvier 2012, les Navy Seals, soldats d'élite de la marine américaine, avaient libéré deux travailleurs humanitaires, une Américaine et un Danois, au cours d'une opération commando menée mercredi avant l'aube, dans la région de Hobyo (centre) servant de repaire aux pirates somaliens.
La Somalie est en état de guerre civile, livrée au chaos depuis la chute du président Siad Barre en 1991.
"Il y a eu un échange de coups de feu (...) les assaillants étaient occidentaux et nous révèlerons plus tard de quelle nationalité ils étaient", a poursuivi le responsable, refusant de préciser qui était précisément ciblé dans l'attaque.
Mohamed Abu Suleiman n'a évoqué aucune perte côté shebab, et n'était pas non plus en mesure de dire si des forces spéciales étrangères avaient été blessées ou tuées dans les combats.
"J'ai été réveillé par le bruit d'un hélicoptère tournant autour du quartier et quelques minutes plus tard, des coups de feu ont éclaté et duré près de dix minutes", a renchéri un témoin sous couvert d'anonymat.
"Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé, mais c'était une attaque organisée visant une maison où se trouvaient des commandants shebab", a-t-il poursuivi.
"Ce matin, on ne peut pas s'approcher du lieu de l'attaque, des shebab lourdement armés ont bouclé la zone", a indiqué un autre habitant, Mohamed Nune.
Les shebab, qui viennent de revendiquer une meurtrière attaque contre le centre commercial Westagte de Nairobi, la capitale du Kenya voisin, ont subi d'importants revers militaires dans le centre et sud somaliens ces deux dernières années, infligés par une force de l'Union africaine (Amisom) et l'armée éthiopienne intervenant en soutien des fragiles autorités de Mogadiscio.
Mais ils contrôlent encore de vastes parties des zones rurales. Barawe est situé à quelque 180 km au sud de la capitale somalienne Mogadiscio. C'est un des rares ports encore contrôlés par les islamistes.
Plusieurs opérations de forces spéciales ont été menées en Somalie dans le passé, notamment pour tenter de libérer des otages aux mains des islamistes ou de groupes de pirates.
En janvier 2013, une opération commando française avait échoué à libérer l'otage Denis Allex, un agent des services français de renseignement extérieur. Denis Allex, probablement un pseudonyme, avait a priori été tué par ses ravisseurs. Un membre du commando avait également péri dans l'opération.
En janvier 2012, les Navy Seals, soldats d'élite de la marine américaine, avaient libéré deux travailleurs humanitaires, une Américaine et un Danois, au cours d'une opération commando menée mercredi avant l'aube, dans la région de Hobyo (centre) servant de repaire aux pirates somaliens.
La Somalie est en état de guerre civile, livrée au chaos depuis la chute du président Siad Barre en 1991.