Nigel Brennan
Amanda Lindhout, la tête recouverte d'une "habaya" (voile somalien) noire, et Nigel Brennan se sont engouffrés dans un petit avion privé après être arrivés à l'aéroport de Mogadiscio dans deux véhicules, sous forte escorte de miliciens du gouvernement de transition somalien.
Les deux anciens otages n'ont fait aucune déclaration publique sur place et ont été tenus à l'écart des journalistes par leur escorte.
Leur avion, qui a décollé à 05H45 GMT, devait a priori rejoindre Nairobi. Il avait atterri la veille à Mogadiscio avec à son bord un pilote et deux autres hommes, venus récupérer les ex-otages.
La journaliste canadienne et le photographe australien, libérés jeudi contre rançon selon leurs ravisseurs, avaient été enlevés le 23 août 2008 par des inconnus armés sur la route Mogadiscio-Afgoye (25 km plus à l'ouest), où ils voulaient visiter des camps de déplacés.
Leur captivité a été une des plus longues dans l'histoire récente des prises d'otages occidentaux en Somalie, et elle a été particulièrement éprouvante.
Amanda Lindhout a déclaré avoir été "battue et torturée" par ses ravisseurs, des "criminels se faisant passer pour des combattants de la liberté", dans une interview accordée par téléphone depuis Mogadiscio à la chaîne publique canadienne CTV. Son quotidien consistait "à rester assise par terre dans un coin 24 heures par jour", a-t-elle ajouté.
Une rançon d'un million de dollars a été versée contre la libération des deux journalistes, a affirmé au téléphone mercredi soir à l'AFP un ravisseur, qui a refusé de donner son identité.
Les deux anciens otages ont passé leur première nuit de liberté dans un hôtel du centre de Mogadiscio, le Saafi, étroitement protégés par un nombre important de miliciens du gouvernement provisoire, signe que leur sécurité, même à ce moment, demeurait aléatoire.
Dans la Somalie livrée au chaos depuis 1991, les rares Occidentaux présents, qu'il s'agisse de personnel humanitaire ou de journalistes, sont des proies permanentes pour les gangs désireux de monnayer ensuite leur libération, le plus souvent au bout de quelques semaines.
Les deux anciens otages n'ont fait aucune déclaration publique sur place et ont été tenus à l'écart des journalistes par leur escorte.
Leur avion, qui a décollé à 05H45 GMT, devait a priori rejoindre Nairobi. Il avait atterri la veille à Mogadiscio avec à son bord un pilote et deux autres hommes, venus récupérer les ex-otages.
La journaliste canadienne et le photographe australien, libérés jeudi contre rançon selon leurs ravisseurs, avaient été enlevés le 23 août 2008 par des inconnus armés sur la route Mogadiscio-Afgoye (25 km plus à l'ouest), où ils voulaient visiter des camps de déplacés.
Leur captivité a été une des plus longues dans l'histoire récente des prises d'otages occidentaux en Somalie, et elle a été particulièrement éprouvante.
Amanda Lindhout a déclaré avoir été "battue et torturée" par ses ravisseurs, des "criminels se faisant passer pour des combattants de la liberté", dans une interview accordée par téléphone depuis Mogadiscio à la chaîne publique canadienne CTV. Son quotidien consistait "à rester assise par terre dans un coin 24 heures par jour", a-t-elle ajouté.
Une rançon d'un million de dollars a été versée contre la libération des deux journalistes, a affirmé au téléphone mercredi soir à l'AFP un ravisseur, qui a refusé de donner son identité.
Les deux anciens otages ont passé leur première nuit de liberté dans un hôtel du centre de Mogadiscio, le Saafi, étroitement protégés par un nombre important de miliciens du gouvernement provisoire, signe que leur sécurité, même à ce moment, demeurait aléatoire.
Dans la Somalie livrée au chaos depuis 1991, les rares Occidentaux présents, qu'il s'agisse de personnel humanitaire ou de journalistes, sont des proies permanentes pour les gangs désireux de monnayer ensuite leur libération, le plus souvent au bout de quelques semaines.