"Le conseil d'administration de SAA a adopté une résolution visant au sauvetage de l'entreprise", a déclaré le ministre sud-africain des Entreprises publiques, Pravin Gordhan, cité dans un communiqué.
"Cette décision est soutenue par le gouvernement", a-t-il ajouté.
Dans le cadre de ce plan, SAA va recevoir 2 milliards de rands (124 millions d'euros, 137 millions de dollars) de la part de l'Etat et 2 autres milliards de rands de la part d'organismes prêteurs, a précisé Pravin Gordhan.
Cette aide financière doit permettre de "faciliter une restructuration radicale de la compagnie", selon le ministre.
L'objectif est d'"éviter un effondrement désordonné de la compagnie" et de "tenter de conserver le plus d'emplois possible", a-t-il ajouté.
La compagnie aérienne a cependant reconnu que ce plan de sauvetage et de restructuration représentaient "de nombreux défis et incertitudes pour le personnel", parlant de "temps difficiles".
Les syndicats n'ont pas immédiatement réagi à ces annonces.
SAA, deuxième compagnie aérienne en Afrique, traverse de très sérieuses turbulences, financières et sociales.
Elle affiche une dette d'au moins 9,2 milliards de rands, soit 570 millions d'euros, et survit depuis des années sous perfusion d'argent public.
South African Airways a connu en novembre une grève de sept jours qui a entraîné l'annulation de centaines de vols. Le mouvement s'est terminé par la signature d'un accord salarial prévoyant une augmentation des salaires de 5,9%, avec effet rétroactif au 1er avril 2019, pour le personnel au sol et navigant.
En novembre cependant, le groupe public n'a pas été en mesure de payer la totalité des salaires de ses employés et a dû demander un emprunt de 2 milliards de rands.
Début novembre, SAA avait annoncé un plan de restructuration qui pourrait se traduire par le licenciement de près d'un millier de ses 5.200 salariés.
SAA fait partie des nombreuses entreprises publiques sud-africaines financièrement à l'agonie, plombant les comptes de l'Etat qui vole régulièrement à leur secours.
Le président Cyril Ramaphosa, qui a succédé en février 2018 à Jacob Zuma empêtré dans des scandales de corruption, a promis de faire le ménage dans ces sociétés.
"Cette décision est soutenue par le gouvernement", a-t-il ajouté.
Dans le cadre de ce plan, SAA va recevoir 2 milliards de rands (124 millions d'euros, 137 millions de dollars) de la part de l'Etat et 2 autres milliards de rands de la part d'organismes prêteurs, a précisé Pravin Gordhan.
Cette aide financière doit permettre de "faciliter une restructuration radicale de la compagnie", selon le ministre.
L'objectif est d'"éviter un effondrement désordonné de la compagnie" et de "tenter de conserver le plus d'emplois possible", a-t-il ajouté.
La compagnie aérienne a cependant reconnu que ce plan de sauvetage et de restructuration représentaient "de nombreux défis et incertitudes pour le personnel", parlant de "temps difficiles".
Les syndicats n'ont pas immédiatement réagi à ces annonces.
SAA, deuxième compagnie aérienne en Afrique, traverse de très sérieuses turbulences, financières et sociales.
Elle affiche une dette d'au moins 9,2 milliards de rands, soit 570 millions d'euros, et survit depuis des années sous perfusion d'argent public.
South African Airways a connu en novembre une grève de sept jours qui a entraîné l'annulation de centaines de vols. Le mouvement s'est terminé par la signature d'un accord salarial prévoyant une augmentation des salaires de 5,9%, avec effet rétroactif au 1er avril 2019, pour le personnel au sol et navigant.
En novembre cependant, le groupe public n'a pas été en mesure de payer la totalité des salaires de ses employés et a dû demander un emprunt de 2 milliards de rands.
Début novembre, SAA avait annoncé un plan de restructuration qui pourrait se traduire par le licenciement de près d'un millier de ses 5.200 salariés.
SAA fait partie des nombreuses entreprises publiques sud-africaines financièrement à l'agonie, plombant les comptes de l'Etat qui vole régulièrement à leur secours.
Le président Cyril Ramaphosa, qui a succédé en février 2018 à Jacob Zuma empêtré dans des scandales de corruption, a promis de faire le ménage dans ces sociétés.