L’OMC, basée à Genève, doit publier mercredi à 16h00 (14h00 GMT) ses conclusions sur la demande américaine d’appliquer jusqu’à 11,2 milliards de dollars (environ 10 milliards d’euros) de droits de douane sur les produits européens.
Selon des sources proches du dossier, les trois arbitres appelés à statuer devraient annoncer que les prêts publics préférentiels accordés à Airbus pour les gros porteurs A350 et A380 ont entraîné un préjudice de 7,5 milliards de dollars pour les Etats-Unis.
Leurs conclusions - qui doivent ensuite être formellement adoptées dans un délai pouvant aller de 10 jours à quatre semaines - devraient permettre à Washington d’imposer des droits de douane d’un montant comparable sur des produits européens.
Pour l’instant, la liste préliminaire américaine des produits européens susceptibles de se voir appliquer des tarifs douaniers comprend non seulement les appareils produits par Airbus mais aussi hélicoptères, vin, maroquinerie, et fromages.
Ces nouveaux développements attendus dans une bataille juridique transatlantique de 15 ans - le plus gros dossier jamais instruit par l’OMC - ont pesé sur les valeurs européennes déjà malmenées par les craintes accrues de ralentissement de l’économie mondiale.
Les valeurs exportatrices, les plus exposées aux tensions commerciales, ont été pénalisées. En début d’après-midi, l’indice européen du secteur des matières premières cédait 2,7%, tandis que les titres des groupes de luxe Kering et Hermes s’inscrivaient en recul de plus de 2%.
L’action Airbus reculait de près de 1% au même moment.
Européens et Américains s’accusent mutuellement depuis 2004 d’avoir soutenu par des subventions publiques illégales les constructeurs aéronautiques Airbus et Boeing.
La décision de l’OMC sur la demande de l’UE d’imposer des droits de douane dans le cadre des aides publiques américaines accordées à Boeing est attendue en début d’année prochaine.
Selon des sources proches du dossier, les trois arbitres appelés à statuer devraient annoncer que les prêts publics préférentiels accordés à Airbus pour les gros porteurs A350 et A380 ont entraîné un préjudice de 7,5 milliards de dollars pour les Etats-Unis.
Leurs conclusions - qui doivent ensuite être formellement adoptées dans un délai pouvant aller de 10 jours à quatre semaines - devraient permettre à Washington d’imposer des droits de douane d’un montant comparable sur des produits européens.
Pour l’instant, la liste préliminaire américaine des produits européens susceptibles de se voir appliquer des tarifs douaniers comprend non seulement les appareils produits par Airbus mais aussi hélicoptères, vin, maroquinerie, et fromages.
Ces nouveaux développements attendus dans une bataille juridique transatlantique de 15 ans - le plus gros dossier jamais instruit par l’OMC - ont pesé sur les valeurs européennes déjà malmenées par les craintes accrues de ralentissement de l’économie mondiale.
Les valeurs exportatrices, les plus exposées aux tensions commerciales, ont été pénalisées. En début d’après-midi, l’indice européen du secteur des matières premières cédait 2,7%, tandis que les titres des groupes de luxe Kering et Hermes s’inscrivaient en recul de plus de 2%.
L’action Airbus reculait de près de 1% au même moment.
Européens et Américains s’accusent mutuellement depuis 2004 d’avoir soutenu par des subventions publiques illégales les constructeurs aéronautiques Airbus et Boeing.
La décision de l’OMC sur la demande de l’UE d’imposer des droits de douane dans le cadre des aides publiques américaines accordées à Boeing est attendue en début d’année prochaine.