Après le triplé Liga-Coupe-Ligue des champions la saison dernière et la Supercoupe d'Europe remportée mardi contre Séville (5-4 a.p.), la double confrontation contre l'Athletic semblait presque une formalité pour un Barça triomphant. Et le sextuplé, six trophées sur six en 2015, semblait possible avant le Mondial des clubs en décembre.
Et puis patatras. La faute à un onze de départ trop remanié vendredi et à une défense très fragile: huit buts encaissés en deux matches, du jamais vu pour Barcelone depuis 2001!
"Prendre autant de buts me préoccupe, de même que le fait de voir des erreurs dans le jeu", a reconnu l'entraîneur Luis Enrique, victime de sa pire défaite depuis sa nomination l'an dernier.
Comment expliquer que la défense de son Barça, la meilleure du Championnat d'Espagne 2014-2015, se soit ainsi écroulée sur ses deux premiers matches officiels cette saison? D'abord en dilapidant un avantage de trois buts en 25 minutes contre Séville (de 4-1 à 4-4), puis en sombrant à Bilbao ?
"Nous allons analyser tout ça et essayer de corriger les choses. Le football est un jeu d'erreurs. Curieusement, nous nous sommes mis à encaisser beaucoup de buts, alors que jusque là nous en encaissions très peu", a constaté Luis Enrique.
Derrière, après les difficultés du Français Jérémy Mathieu contre Séville, c'est toute l'arrière-garde catalane qui a été mise à mal face à Bilbao, à l'image du gardien allemand Marc-André ter Stegen, coupable d'un dégagement approximatif sur le premier but.
- Croire en l'incroyable -
La charnière centrale Vermaelen-Bartra, qui ne comptait qu'une seule titularisation ensemble en match officiel, a souffert face à Aritz Aduriz, auteur d'un triplé. Et les latéraux brésiliens Adriano et Dani Alves semblent impliqués sur les trois buts de l'attaquant basque.
Quant à l'inhabituel entrejeu Rafinha-Mascherano-Sergi Roberto, il a été outrageusement dominé, signe que la rotation des titulaires a ses limites au Barça, toujours privé de recrues jusqu'à janvier prochain.
Mais malgré la gifle reçue vendredi à San Mames, les Barcelonais veulent croire en l'incroyable. "Si une équipe peut y parvenir, c'est bien le Barça. Attendons lundi. Nous allons essayer avec toutes nos forces", a positivé Luis Enrique.
Au Camp Nou, il faudra bouger cette solide équipe de l'Athletic, toute proche de remporter son premier trophée officiel depuis 1984, soit une éternité pour un club aussi titré que Bilbao.
Certes, Neymar (oreillons) ne sera toujours pas là pour enflammer la rencontre. Ni son compatriote Adriano, victime d'une pubalgie et forfait également. Mais les retours attendus de titulaires comme Gerard Piqué, Sergio Busquets, Ivan Rakitic et Andres Iniesta alimentent l'espoir d'une folle remontée.
Et puis il y a le facteur Lionel Messi: très en vue contre Séville avec un doublé, l'Argentin a été bien muselé vendredi à Bilbao. Mais dans un bon jour, qui dit que le quadruple Ballon d'Or n'est pas capable d'inscrire les quatre buts indispensables pour recoller au score et le cinquième nécessaire pour se qualifier ?
"Ne nous enterrez pas trop vite", a prévenu son compatriote Javier Mascherano. "Nous pouvons remonter et renverser cette situation."
Et puis patatras. La faute à un onze de départ trop remanié vendredi et à une défense très fragile: huit buts encaissés en deux matches, du jamais vu pour Barcelone depuis 2001!
"Prendre autant de buts me préoccupe, de même que le fait de voir des erreurs dans le jeu", a reconnu l'entraîneur Luis Enrique, victime de sa pire défaite depuis sa nomination l'an dernier.
Comment expliquer que la défense de son Barça, la meilleure du Championnat d'Espagne 2014-2015, se soit ainsi écroulée sur ses deux premiers matches officiels cette saison? D'abord en dilapidant un avantage de trois buts en 25 minutes contre Séville (de 4-1 à 4-4), puis en sombrant à Bilbao ?
"Nous allons analyser tout ça et essayer de corriger les choses. Le football est un jeu d'erreurs. Curieusement, nous nous sommes mis à encaisser beaucoup de buts, alors que jusque là nous en encaissions très peu", a constaté Luis Enrique.
Derrière, après les difficultés du Français Jérémy Mathieu contre Séville, c'est toute l'arrière-garde catalane qui a été mise à mal face à Bilbao, à l'image du gardien allemand Marc-André ter Stegen, coupable d'un dégagement approximatif sur le premier but.
- Croire en l'incroyable -
La charnière centrale Vermaelen-Bartra, qui ne comptait qu'une seule titularisation ensemble en match officiel, a souffert face à Aritz Aduriz, auteur d'un triplé. Et les latéraux brésiliens Adriano et Dani Alves semblent impliqués sur les trois buts de l'attaquant basque.
Quant à l'inhabituel entrejeu Rafinha-Mascherano-Sergi Roberto, il a été outrageusement dominé, signe que la rotation des titulaires a ses limites au Barça, toujours privé de recrues jusqu'à janvier prochain.
Mais malgré la gifle reçue vendredi à San Mames, les Barcelonais veulent croire en l'incroyable. "Si une équipe peut y parvenir, c'est bien le Barça. Attendons lundi. Nous allons essayer avec toutes nos forces", a positivé Luis Enrique.
Au Camp Nou, il faudra bouger cette solide équipe de l'Athletic, toute proche de remporter son premier trophée officiel depuis 1984, soit une éternité pour un club aussi titré que Bilbao.
Certes, Neymar (oreillons) ne sera toujours pas là pour enflammer la rencontre. Ni son compatriote Adriano, victime d'une pubalgie et forfait également. Mais les retours attendus de titulaires comme Gerard Piqué, Sergio Busquets, Ivan Rakitic et Andres Iniesta alimentent l'espoir d'une folle remontée.
Et puis il y a le facteur Lionel Messi: très en vue contre Séville avec un doublé, l'Argentin a été bien muselé vendredi à Bilbao. Mais dans un bon jour, qui dit que le quadruple Ballon d'Or n'est pas capable d'inscrire les quatre buts indispensables pour recoller au score et le cinquième nécessaire pour se qualifier ?
"Ne nous enterrez pas trop vite", a prévenu son compatriote Javier Mascherano. "Nous pouvons remonter et renverser cette situation."