Les quatre grandes enquêtes nationales publiées dimanche révélaient un pays plus divisé que jamais.
Le président était crédité dans un sondage Pew de 48% des intentions de vote contre 45% pour son rival. Mais trois autres études publiées par Politico, NBC News/Wall Street Journal et ABC News/Washington Post accordaient au président sortant une avance non significative d'un point, ou nulle.
Le prochain locataire de la Maison Blanche sera de fait choisi par les électeurs des dix Etats-clés auxquels les deux hommes ont réservé l'exclusivité de leurs derniers déplacements.
Dans certains de ces Etats (Ohio, Iowa, Nevada), la carte électorale penchait en faveur de Barack Obama mais le président y dépasse rarement la marge d'erreur. Il reste devancé de peu dans les grands Etats de Floride (sud-est) et Caroline du Nord (est).
Lundi matin, un sondage USA Today créditait les deux candidats de 48% des voix chacun dans 12 Etats-clés.
Face à cette égalité parfaite, les deux camps sont convaincus que l'élection se jouera à seulement quelques centaines de milliers de voix, récoltées grâce aux millions de visites de porte-à-porte et de coups de téléphone établis par les bénévoles des deux camps.
Après un week-end infernal et des dizaines de réunions électorales tenues collectivement par les candidats et leurs colistiers, les deux hommes devaient se croiser lundi dans les airs et même à quelques heures près à Columbus, dans l'Etat clé de l'Ohio (nord).
Le président commence sa journée dans le Wisconsin (nord), avant de se rendre dans l'Ohio et l'Iowa (centre) puis de rejoindre Chicago dans l'Illinois (nord) avec son épouse Michelle, où il attendra les résultats mardi soir.
Devant plusieurs dizaines de milliers de partisans dimanche dans trois réunions électorales, M. Obama a revendiqué les progrès réalisés depuis 2008, "quand nous étions au milieu de la pire crise économique depuis la Grande Dépression".
"Aujourd'hui, nos entreprises ont créé 5,5 millions d'emplois. L'industrie automobile est de retour. Les prix immobiliers remontent", a lancé le président à Hollywood, en Floride (sud-est).
"La guerre en Irak est terminée, la guerre en Afghanistan se termine. Al-Qaïda est en fuite et Oussama ben Laden est mort", a-t-il ajouté.
Romney courtise les électeurs du centre
Le 44e président des Etats-Unis a reçu l'appui du 42e, le populaire Bill Clinton, qui s'est révélé d'une aide précieuse malgré leur affrontement --par Hillary Clinton interposée-- à la primaire de 2008.
L'ancien président, la voix cassée, a participé à près de 30 réunions électorales pour Barack Obama. Celui-ci ne manque pas de citer en exemple la croissance des années Clinton pour justifier son programme de hausse des impôts sur les plus riches.
"Quand il a été élu, il a demandé aux Américains les plus riches de payer un petit peu plus pour réduire le déficit", a rappelé M. Obama.
"Et vous savez, à l'époque, les républicains du Congrès, et un certain candidat au Sénat du nom de Mitt Romney... avait dit que le plan de Bill Clinton nuirait à l'économie et détruirait des emplois".
En soirée, aux côtés du chanteur Stevie Wonder dans l'Ohio, il a invité les Américains à renouveler son bail avec cet appel: "Je ne veux pas qu'on arrête, il reste encore trop à faire".
Pour Mitt Romney, la route est droite mais la pente est raide: conséquence du système de suffrage indirect qui donne un poids disproportionné aux territoires les plus indécis, il doit battre le démocrate dans presque tous les dix Etats-clés pour succéder à Barack Obama.
Le républicain devait faire campagne lundi dans quatre de ces Etats, en Floride, en Virginie (est), dans l'Ohio et finalement dans le New Hampshire (nord-est), terme d'une tournée étourdissante marquée par la fatigue dimanche.
Imprimé sur de grandes affiches à ses réunions publiques, "le vrai changement dès le premier jour" résume le message final de M. Romney.
"Le président est extrêmement partisan, il divise, il rejette la faute sur les autres, il attaque. Et ce ne sont pas seulement les républicains qu'il ignore, il refuse aussi d'écouter les voix indépendantes", a accusé dimanche à Cleveland (Ohio) le républicain, qui courtise intensément les électeurs du centre dans la dernière ligne droite.
"Vous espériez que le président Obama tiendrait sa promesse de rassembler les gens pour résoudre les problèmes, mais il ne l'a pas fait, et je le ferai", a-t-il promis.
Les deux camps estiment chacun que le vote anticipé, qui frôlait dimanche soir les 30 millions de voix, leurs étaient favorables, mais aucun dépouillement n'aura lieu avant mardi.
Entretemps, à Miami, des files d'attente de plusieurs heures dimanche ont perturbé la fin du vote anticipé.
Le président était crédité dans un sondage Pew de 48% des intentions de vote contre 45% pour son rival. Mais trois autres études publiées par Politico, NBC News/Wall Street Journal et ABC News/Washington Post accordaient au président sortant une avance non significative d'un point, ou nulle.
Le prochain locataire de la Maison Blanche sera de fait choisi par les électeurs des dix Etats-clés auxquels les deux hommes ont réservé l'exclusivité de leurs derniers déplacements.
Dans certains de ces Etats (Ohio, Iowa, Nevada), la carte électorale penchait en faveur de Barack Obama mais le président y dépasse rarement la marge d'erreur. Il reste devancé de peu dans les grands Etats de Floride (sud-est) et Caroline du Nord (est).
Lundi matin, un sondage USA Today créditait les deux candidats de 48% des voix chacun dans 12 Etats-clés.
Face à cette égalité parfaite, les deux camps sont convaincus que l'élection se jouera à seulement quelques centaines de milliers de voix, récoltées grâce aux millions de visites de porte-à-porte et de coups de téléphone établis par les bénévoles des deux camps.
Après un week-end infernal et des dizaines de réunions électorales tenues collectivement par les candidats et leurs colistiers, les deux hommes devaient se croiser lundi dans les airs et même à quelques heures près à Columbus, dans l'Etat clé de l'Ohio (nord).
Le président commence sa journée dans le Wisconsin (nord), avant de se rendre dans l'Ohio et l'Iowa (centre) puis de rejoindre Chicago dans l'Illinois (nord) avec son épouse Michelle, où il attendra les résultats mardi soir.
Devant plusieurs dizaines de milliers de partisans dimanche dans trois réunions électorales, M. Obama a revendiqué les progrès réalisés depuis 2008, "quand nous étions au milieu de la pire crise économique depuis la Grande Dépression".
"Aujourd'hui, nos entreprises ont créé 5,5 millions d'emplois. L'industrie automobile est de retour. Les prix immobiliers remontent", a lancé le président à Hollywood, en Floride (sud-est).
"La guerre en Irak est terminée, la guerre en Afghanistan se termine. Al-Qaïda est en fuite et Oussama ben Laden est mort", a-t-il ajouté.
Romney courtise les électeurs du centre
Le 44e président des Etats-Unis a reçu l'appui du 42e, le populaire Bill Clinton, qui s'est révélé d'une aide précieuse malgré leur affrontement --par Hillary Clinton interposée-- à la primaire de 2008.
L'ancien président, la voix cassée, a participé à près de 30 réunions électorales pour Barack Obama. Celui-ci ne manque pas de citer en exemple la croissance des années Clinton pour justifier son programme de hausse des impôts sur les plus riches.
"Quand il a été élu, il a demandé aux Américains les plus riches de payer un petit peu plus pour réduire le déficit", a rappelé M. Obama.
"Et vous savez, à l'époque, les républicains du Congrès, et un certain candidat au Sénat du nom de Mitt Romney... avait dit que le plan de Bill Clinton nuirait à l'économie et détruirait des emplois".
En soirée, aux côtés du chanteur Stevie Wonder dans l'Ohio, il a invité les Américains à renouveler son bail avec cet appel: "Je ne veux pas qu'on arrête, il reste encore trop à faire".
Pour Mitt Romney, la route est droite mais la pente est raide: conséquence du système de suffrage indirect qui donne un poids disproportionné aux territoires les plus indécis, il doit battre le démocrate dans presque tous les dix Etats-clés pour succéder à Barack Obama.
Le républicain devait faire campagne lundi dans quatre de ces Etats, en Floride, en Virginie (est), dans l'Ohio et finalement dans le New Hampshire (nord-est), terme d'une tournée étourdissante marquée par la fatigue dimanche.
Imprimé sur de grandes affiches à ses réunions publiques, "le vrai changement dès le premier jour" résume le message final de M. Romney.
"Le président est extrêmement partisan, il divise, il rejette la faute sur les autres, il attaque. Et ce ne sont pas seulement les républicains qu'il ignore, il refuse aussi d'écouter les voix indépendantes", a accusé dimanche à Cleveland (Ohio) le républicain, qui courtise intensément les électeurs du centre dans la dernière ligne droite.
"Vous espériez que le président Obama tiendrait sa promesse de rassembler les gens pour résoudre les problèmes, mais il ne l'a pas fait, et je le ferai", a-t-il promis.
Les deux camps estiment chacun que le vote anticipé, qui frôlait dimanche soir les 30 millions de voix, leurs étaient favorables, mais aucun dépouillement n'aura lieu avant mardi.
Entretemps, à Miami, des files d'attente de plusieurs heures dimanche ont perturbé la fin du vote anticipé.