Boutheina Chaabane
Ce bilan, annoncé par Boutheina Chaabane, est le premier avancé officiellement par les autorités syriennes.
La Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a pour sa part affirmé quelques heures auparavant à Genève que 2.600 personnes ont été tuées dans la violente répression de la contestation en Syrie.
Mme Chaabane a contesté ce bilan: "Il y a eu 700 morts dans les rangs de l'armée et de la police et 700 chez les rebelles", a-t-elle déclaré. "Nous avons une liste des victimes avec leur nom et nous pouvons la fournir", a-t-elle ajouté.
La conseillère du président syrien a appelé les Occidentaux à suivre l'exemple de la Russie en encourageant le dialogue politique dans le pays au lieu de prôner des sanctions contre le régime.
Peu après, le président russe Dmitri Medvedev a déclaré qu'il n'était pas nécessaire d'exercer des "pression supplémentaires" sur Damas, s'opposant ainsi de nouveau à toute résolution au Conseil de sécurité de l'ONU imposant des sanctions au régime syrien.
"Il n'y a pas de nécessité pour des pressions supplémentaires" sur Damas, a déclaré M. Medvedev lors d'une rencontre à Moscou avec le chef du gouvernement britannique David Cameron, appelant à l'adoption d'une résolution "ferme mais équilibrée" sans sanctions "automatiques".
"Nous voudrions que l'Occident se range (à la position russe) au lieu de prôner des actes qui contribuent à l'escalade de la violence", a souligné Mme Chaabane, après une rencontre avec l'émissaire du Kremlin dans la région Mikhaïl Marguelov.
Citant notamment l'exemple de l'Irak et de la Libye, Mme Chaabane a dénoncé l'ingérence occidentale qui entraîne de nombreuses victimes et "encourage l'extrémisme", selon elle.
"Nous, le peuple syrien, les peuples arabes, voyons que l'Occident ne souhaite pas faire d'efforts pour arriver à une solution pacifique. Où étaient les Occidentaux en Irak où un million de personnes ont été tuées et où les divergences entre sunnites et chiites continuent de faire rage?", a-t-elle lancé.
"Regardez la Libye: avant l'intervention de l'Otan, il y avait 20 morts, maintenant le bilan est monté à 50.000 morts", a-t-elle poursuivi.
Alliée de longue date de la Syrie, à laquelle elle fournit des armements, la Russie bloque depuis des mois une condamnation du régime syrien au Conseil de sécurité de l'ONU.
Vendredi, la Russie a reçu des représentants de l'opposition syrienne et les a invités à s'engager dans un "dialogue" avec le pouvoir, au lendemain d'une déclaration de M. Medvedev selon lequel certains opposants syriens pouvaient être qualifiés de "terroristes".
Une délégation de sénateurs russes va se rendre prochainement en Syrie pour y "rencontrer des représentants des différentes forces politiques", a déclaré le sénateur Ilias Oumakhanov qui mènera cette délégation.
"L'objectif de la Russie est d'éviter qu'une éventuelle intervention extérieure n'aboutisse à l'escalade des violences et à de nombreuses victimes", a-t-il ajouté.
Mercredi dernier, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a opposé une fin de non-recevoir aux appels de son homologue français Alain Juppé, en visite à Moscou, à se joindre aux efforts des Occidentaux pour faire cesser des "crimes contre l'humanité" en Syrie.
Moscou est opposé au départ du président Assad, réclamé par les Occidentaux, et a désapprouvé l'embargo de l'Union européenne sur les importations de pétrole syrien pour sanctionner le régime de Damas.
La Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a pour sa part affirmé quelques heures auparavant à Genève que 2.600 personnes ont été tuées dans la violente répression de la contestation en Syrie.
Mme Chaabane a contesté ce bilan: "Il y a eu 700 morts dans les rangs de l'armée et de la police et 700 chez les rebelles", a-t-elle déclaré. "Nous avons une liste des victimes avec leur nom et nous pouvons la fournir", a-t-elle ajouté.
La conseillère du président syrien a appelé les Occidentaux à suivre l'exemple de la Russie en encourageant le dialogue politique dans le pays au lieu de prôner des sanctions contre le régime.
Peu après, le président russe Dmitri Medvedev a déclaré qu'il n'était pas nécessaire d'exercer des "pression supplémentaires" sur Damas, s'opposant ainsi de nouveau à toute résolution au Conseil de sécurité de l'ONU imposant des sanctions au régime syrien.
"Il n'y a pas de nécessité pour des pressions supplémentaires" sur Damas, a déclaré M. Medvedev lors d'une rencontre à Moscou avec le chef du gouvernement britannique David Cameron, appelant à l'adoption d'une résolution "ferme mais équilibrée" sans sanctions "automatiques".
"Nous voudrions que l'Occident se range (à la position russe) au lieu de prôner des actes qui contribuent à l'escalade de la violence", a souligné Mme Chaabane, après une rencontre avec l'émissaire du Kremlin dans la région Mikhaïl Marguelov.
Citant notamment l'exemple de l'Irak et de la Libye, Mme Chaabane a dénoncé l'ingérence occidentale qui entraîne de nombreuses victimes et "encourage l'extrémisme", selon elle.
"Nous, le peuple syrien, les peuples arabes, voyons que l'Occident ne souhaite pas faire d'efforts pour arriver à une solution pacifique. Où étaient les Occidentaux en Irak où un million de personnes ont été tuées et où les divergences entre sunnites et chiites continuent de faire rage?", a-t-elle lancé.
"Regardez la Libye: avant l'intervention de l'Otan, il y avait 20 morts, maintenant le bilan est monté à 50.000 morts", a-t-elle poursuivi.
Alliée de longue date de la Syrie, à laquelle elle fournit des armements, la Russie bloque depuis des mois une condamnation du régime syrien au Conseil de sécurité de l'ONU.
Vendredi, la Russie a reçu des représentants de l'opposition syrienne et les a invités à s'engager dans un "dialogue" avec le pouvoir, au lendemain d'une déclaration de M. Medvedev selon lequel certains opposants syriens pouvaient être qualifiés de "terroristes".
Une délégation de sénateurs russes va se rendre prochainement en Syrie pour y "rencontrer des représentants des différentes forces politiques", a déclaré le sénateur Ilias Oumakhanov qui mènera cette délégation.
"L'objectif de la Russie est d'éviter qu'une éventuelle intervention extérieure n'aboutisse à l'escalade des violences et à de nombreuses victimes", a-t-il ajouté.
Mercredi dernier, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a opposé une fin de non-recevoir aux appels de son homologue français Alain Juppé, en visite à Moscou, à se joindre aux efforts des Occidentaux pour faire cesser des "crimes contre l'humanité" en Syrie.
Moscou est opposé au départ du président Assad, réclamé par les Occidentaux, et a désapprouvé l'embargo de l'Union européenne sur les importations de pétrole syrien pour sanctionner le régime de Damas.