"Il y a des tirs nourris dans les quartiers al-Khalidiyé, Baba Amr et al-Nazihine, encerclés par les forces de sécurité. Deux civils ont été tués par les tirs de la Sécurité", a-t-il précisé.
"L'armée et les forces de sécurité ont investi des maisons et procédé à des arrestations à Homs. Des tirs nourris sont entendus depuis l'aube" dans cette ville, la troisième de Syrie, où des dizaines de civils ont été tués ces derniers jours, a indiqué de son côté Rami Abdel Rahmane, chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"La plupart des quartiers sont déserts à cause des opérations militaires. Des chars ont été aperçus dans le périmètre de la Citadelle de Homs, et les entrées de certains quartiers ont été fermées", a-t-il ajouté.
"L'armée a érigé des barricades dans toutes les rues. Les communications ont été coupées dans la majorité des quartiers. La situation humanitaire est déplorable", a-t-il poursuivi.
Les habitants de certains quartiers, notamment à Bab Dreib, où des explosions étaient entendues, "sont terrifiés", a-t-il également affirmé.
Vingt personnes qui participaient à des funérailles à Homs ont été tuées lundi et mardi par des tirs de l'armée et des milices fidèles au régime, tandis que 30 autres ont péri samedi et dimanche dans des heurts entre opposants et partisans du pouvoir, selon des militants des droits de l'Homme.
Située à 160 km au nord de Damas, Homs est l'une des villes à la pointe de la révolte contre le gouvernement, lancée le 15 mars. L'armée y a été dépêchée il y a deux mois pour tenter de faire taire les manifestants.
A Damas, une vague d'arrestations a par ailleurs eu lieu à l'aube dans les quartiers des Kurdes, de Roukn Eddine et de al-Mteniyé". "Les perquisitions menées par des milices loyales au régime étaient très violentes", selon l'OSDH.
En outre, à Soueida (sud), quelque 70 avocats et militants qui se trouvaient à l'intérieur du local de leur syndicat étaient "encerclés" jeudi après-midi "par des milices fidèles au régime qui les empêchent de sortir du bâtiment", a déclaré l'avocate des droits de l'Homme Cyrine Khoury.
Malgré la répression, les opposants restaient mobilisés: des manifestations nocturnes ont eu lieu dans plusieurs localités de la province de Damas ainsi qu'à Idleb (nord-ouest), selon l'OSDH.
Et comme chaque semaine depuis la mi-mars, les militants ont appelé sur leur page Facebook "Syrian Revolution 2011" à manifester vendredi contre le régime du président Bachar al-Assad.
Cette semaine, la mobilisation est consacrée à un hommage aux habitants de Homs. Les manifestants sont appelés à descendre dans les rues pour les "petits-fils de Khaled, en faveur de l'unité nationale", en référence à Khaled ben al-Walid, grand commandant des armées musulmanes, enterré à Homs.
Le 15 juillet, des centaines de milliers d'opposants au régime avaient manifesté à travers la Syrie, en particulier à Deir Ezzor, Hama et Damas, pour demander la libération des détenus et la chute du régime. La répression avait fait 28 morts.
"L'armée et les forces de sécurité ont investi des maisons et procédé à des arrestations à Homs. Des tirs nourris sont entendus depuis l'aube" dans cette ville, la troisième de Syrie, où des dizaines de civils ont été tués ces derniers jours, a indiqué de son côté Rami Abdel Rahmane, chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"La plupart des quartiers sont déserts à cause des opérations militaires. Des chars ont été aperçus dans le périmètre de la Citadelle de Homs, et les entrées de certains quartiers ont été fermées", a-t-il ajouté.
"L'armée a érigé des barricades dans toutes les rues. Les communications ont été coupées dans la majorité des quartiers. La situation humanitaire est déplorable", a-t-il poursuivi.
Les habitants de certains quartiers, notamment à Bab Dreib, où des explosions étaient entendues, "sont terrifiés", a-t-il également affirmé.
Vingt personnes qui participaient à des funérailles à Homs ont été tuées lundi et mardi par des tirs de l'armée et des milices fidèles au régime, tandis que 30 autres ont péri samedi et dimanche dans des heurts entre opposants et partisans du pouvoir, selon des militants des droits de l'Homme.
Située à 160 km au nord de Damas, Homs est l'une des villes à la pointe de la révolte contre le gouvernement, lancée le 15 mars. L'armée y a été dépêchée il y a deux mois pour tenter de faire taire les manifestants.
A Damas, une vague d'arrestations a par ailleurs eu lieu à l'aube dans les quartiers des Kurdes, de Roukn Eddine et de al-Mteniyé". "Les perquisitions menées par des milices loyales au régime étaient très violentes", selon l'OSDH.
En outre, à Soueida (sud), quelque 70 avocats et militants qui se trouvaient à l'intérieur du local de leur syndicat étaient "encerclés" jeudi après-midi "par des milices fidèles au régime qui les empêchent de sortir du bâtiment", a déclaré l'avocate des droits de l'Homme Cyrine Khoury.
Malgré la répression, les opposants restaient mobilisés: des manifestations nocturnes ont eu lieu dans plusieurs localités de la province de Damas ainsi qu'à Idleb (nord-ouest), selon l'OSDH.
Et comme chaque semaine depuis la mi-mars, les militants ont appelé sur leur page Facebook "Syrian Revolution 2011" à manifester vendredi contre le régime du président Bachar al-Assad.
Cette semaine, la mobilisation est consacrée à un hommage aux habitants de Homs. Les manifestants sont appelés à descendre dans les rues pour les "petits-fils de Khaled, en faveur de l'unité nationale", en référence à Khaled ben al-Walid, grand commandant des armées musulmanes, enterré à Homs.
Le 15 juillet, des centaines de milliers d'opposants au régime avaient manifesté à travers la Syrie, en particulier à Deir Ezzor, Hama et Damas, pour demander la libération des détenus et la chute du régime. La répression avait fait 28 morts.