Mohammad Al-Moman
La nouvelle réunion de ce groupe favorable à l'opposition syrienne intervient en effet au moment où les troupes du régime, soutenues massivement par le Hezbollah libanais, tentent de s'emparer de la ville stratégique de Qousseir dans l'ouest du pays, tenue jusqu'à présent par les insurgés.
"L'une des choses dont nous allons discuter ici à Amman portera sur ce qui doit être fait concernant l'équilibre de forces militaires sur le terrain", a affirmé un haut responsable du département d'Etat américain aux journalistes accompagnant le secrétaire John Kerry qui sera présent dans la capitale jordanienne.
Le responsable faisait référence au déséquilibre de forces entre l'armée, forte de son armée de l'air, de ses supplétifs et des troupes d'élite du Hezbollah, et même d'Iraniens selon Washington, face à des rebelles faiblement équipés.
Les pays occidentaux refusent d'armer les rebelles, arguant que l'arsenal risquerait de tomber entre les mains d'extrémistes.
Au centre des discussions à Amman figure aussi la conférence internationale dite de "Genève 2", prévue en juin et initiée par les Etats-Unis et la Russie pour tenter de mettre fin à une guerre civile qui a fait plus de 94.000 morts en plus de deux ans.
Les discussions autour de cette conférence sont "l'effort le plus sérieux au cours des deux dernières années pour amener le gouvernement syrien à négocier avec l'opposition", selon le haut responsable américain.
Les discussions réuniront les chefs de la diplomatie de la Jordanie, de l'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis, de l'Egypte, du Qatar --un des principaux bailleurs de fonds de l'opposition syrienne--, des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France, de la Turquie, de l'Allemagne et de l'Italie.
L'opposition absente
Avant la rencontre, John Kerry tiendra une conférence de presse avec son homologue jordanien Nasser Jawdeh. Le chef de la diplomatie britannique William Hague s'exprimera également devant les journalistes dans la matinée, tandis que l'ambassadeur syrien à Amman, Bahjat Sleimane, a aussi prévu un point de presse.
Pour la première fois, l'opposition syrienne, sans chef depuis la démission d'Ahmed Moaz al-Khatib, n'assistera pas à la réunion des "Amis de la Syrie".
Les représentants des pays arabes et occidentaux se rendront toutefois jeudi à Istanbul, où se tient une réunion de l'opposition, pour tenter de convaincre celle-ci de participer à "Genève 2", avait affirmé à l'AFP un membre de la Coalition luttant contre le régime de Damas.
Des pays comme la France notamment ont tenu à rassurer l'opposition: "Venir à la table des négociations, c'est indispensable, mais il ne faut pas le faire au prix d'un affaiblissement de l'opposition", ont affirmé des sources diplomatiques françaises. Rappelant que les discussions interviennent "à un moment où le régime reprend l'offensive sur le terrain", ces sources ont indiqué qu'il faut arriver à cette conférence "dans un rapport de forces qui soit le meilleur possible".
Lors de sa réunion à Istanbul, l'opposition, minée par les divisions, doit élire un nouveau chef et décider de sa participation à la conférence internationale.
"Nous voulons que la Coalition de l'opposition règle la question de leadership en premier, puis qu'elle s'exprime au sujet de Genève" 2, a dit le responsable américain.
Une première réunion tenue à Genève le 30 juin 2012 avait débouché sur un texte prévoyant la mise en place d'un processus de transition politique, mais sans se prononcer sur le sort de M. Assad, principale pierre d'achoppement dans les négociations.
L'opposition pose cette question comme condition sine qua non, tandis que le président syrien, qui assimile la rébellion à du "terrorisme", a réitéré à plusieurs reprises son refus de démissionner. "La position de Paris est claire: Assad ne fait pas partie de la solution au conflit", avaient indiqué les sources françaises.
"L'une des choses dont nous allons discuter ici à Amman portera sur ce qui doit être fait concernant l'équilibre de forces militaires sur le terrain", a affirmé un haut responsable du département d'Etat américain aux journalistes accompagnant le secrétaire John Kerry qui sera présent dans la capitale jordanienne.
Le responsable faisait référence au déséquilibre de forces entre l'armée, forte de son armée de l'air, de ses supplétifs et des troupes d'élite du Hezbollah, et même d'Iraniens selon Washington, face à des rebelles faiblement équipés.
Les pays occidentaux refusent d'armer les rebelles, arguant que l'arsenal risquerait de tomber entre les mains d'extrémistes.
Au centre des discussions à Amman figure aussi la conférence internationale dite de "Genève 2", prévue en juin et initiée par les Etats-Unis et la Russie pour tenter de mettre fin à une guerre civile qui a fait plus de 94.000 morts en plus de deux ans.
Les discussions autour de cette conférence sont "l'effort le plus sérieux au cours des deux dernières années pour amener le gouvernement syrien à négocier avec l'opposition", selon le haut responsable américain.
Les discussions réuniront les chefs de la diplomatie de la Jordanie, de l'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis, de l'Egypte, du Qatar --un des principaux bailleurs de fonds de l'opposition syrienne--, des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France, de la Turquie, de l'Allemagne et de l'Italie.
L'opposition absente
Avant la rencontre, John Kerry tiendra une conférence de presse avec son homologue jordanien Nasser Jawdeh. Le chef de la diplomatie britannique William Hague s'exprimera également devant les journalistes dans la matinée, tandis que l'ambassadeur syrien à Amman, Bahjat Sleimane, a aussi prévu un point de presse.
Pour la première fois, l'opposition syrienne, sans chef depuis la démission d'Ahmed Moaz al-Khatib, n'assistera pas à la réunion des "Amis de la Syrie".
Les représentants des pays arabes et occidentaux se rendront toutefois jeudi à Istanbul, où se tient une réunion de l'opposition, pour tenter de convaincre celle-ci de participer à "Genève 2", avait affirmé à l'AFP un membre de la Coalition luttant contre le régime de Damas.
Des pays comme la France notamment ont tenu à rassurer l'opposition: "Venir à la table des négociations, c'est indispensable, mais il ne faut pas le faire au prix d'un affaiblissement de l'opposition", ont affirmé des sources diplomatiques françaises. Rappelant que les discussions interviennent "à un moment où le régime reprend l'offensive sur le terrain", ces sources ont indiqué qu'il faut arriver à cette conférence "dans un rapport de forces qui soit le meilleur possible".
Lors de sa réunion à Istanbul, l'opposition, minée par les divisions, doit élire un nouveau chef et décider de sa participation à la conférence internationale.
"Nous voulons que la Coalition de l'opposition règle la question de leadership en premier, puis qu'elle s'exprime au sujet de Genève" 2, a dit le responsable américain.
Une première réunion tenue à Genève le 30 juin 2012 avait débouché sur un texte prévoyant la mise en place d'un processus de transition politique, mais sans se prononcer sur le sort de M. Assad, principale pierre d'achoppement dans les négociations.
L'opposition pose cette question comme condition sine qua non, tandis que le président syrien, qui assimile la rébellion à du "terrorisme", a réitéré à plusieurs reprises son refus de démissionner. "La position de Paris est claire: Assad ne fait pas partie de la solution au conflit", avaient indiqué les sources françaises.