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Selon les Nations Unies et des sources locales, les forces du régime syrien empêchent l'acheminement des aides humanitaires dans les zones assiégées. ( Nur Asena GÜLSOY - Anadolu Ajansı )
Malgré l’entrée en vigueur de l’accord de fin des combats en Syrie, considéré comme un cessez-le-feu partiel, des difficultés entravent encore l’acheminement des aides humanitaires dans les zones assiégées.
Dans le cadre de l’accord de fin des combats en Syrie, le régime d’al-Assad et la Russie, s’étaient engagés à ne pas cibler les zones habitées et à autoriser l'acheminement des aides humanitaires vers les zones assiégées.
Plus de dix jours se sont écoulés depuis l'entrée en vigueur (le 27 février) de l’accord mais le forces du régime d'al-Assad et la Russie ne cessent de violer l’accord, même si, les zones habitées sont "moins" ciblées.
Le deuxième volet de l’accord, selon laquelle le régime devait autoriser l'acheminement des aides humanitaires, n’a pas non plus connu un grand succès.
Les aides humanitaires ont pu être acheminées seulement dans huit zones assiégées sur dix-huit, qui sont les suivantes: district Mouadamiya de Damas, les localités Kafr Batna, Ayn Terma, Douma, Cobar, Bety Suva, Hamuriye et Cesrin du district Ghouta-Est.
Le porte-parole adjoint du Secrétaire général des Nations Unies, Farhan Haq, avait déclaré, le 3 mars dernier, que le régime syrien avait empêché, le 29 février 2016, l’acheminement des convois de matériels médicaux en direction de Mouadamiya.
Les sources locales ont indiqué, par ailleurs, que la maladie «Kwashiorkor», liée à une carence de protéines, commence à se répandre dans la localité Madaya située dans le nord-ouest de Damas.
Ainsi, près de 50 enfants essaient de lutter contre cette maladie à Madaya, un d’eux est mort la semaine précédente, selon les mêmes sources.
L'ONU avait indiqué, le 18 janvier dernier, que 400 personnes en très mauvaise état de santé se trouvaient à Madaya.
Seulement huit d’entres-elles avaient pu être évacuées des lieux, les 12 et 29 février 2016.
Par ailleurs, dans le district Rastan de Humus, où les habitants n’ont même plus de pain pour se nourrir, depuis 7 mois, aucunes aides humanitaires n'y est apportée.
Le coordinateur de la Haute instance de l’opposition aux négociations, Riyadh Hajab, dans sa déclaration du 4 mars, avait indiqué : "Nous estimons que les conditions ne sont pas favorables pour la reprise des négociations à Genève. Car la résolution 2254 du Conseil de Sécurité, n’a pas été respectée, les aides humanitaires n’ont pas pu être acheminées, les sièges n’ont pas été levés, les opposants emprisonnés n’ont pas été libérés.»
Les zones assiégées en Syrie sont les suivantes :
- La localité de Madaya, le district Mouadamiya, le district Ghouta-Est ( Kafr Batna, Ayn Terma, Douma, Cobar), le camps Yermouk, Zabadani, les localités Cayrud, Ruhaybah, Kanakir et Tedamun, le quartier Hajer al Essoued et le district Dareyya de la province Damas.
- Les districts Telbise et Rastan, la localité Hola et la ville Waer de la province de Homs
- Les localités Fua et Kafraya de la province d’Idleb
- Le centre de la ville Deir ez-Zor.
Source
Dans le cadre de l’accord de fin des combats en Syrie, le régime d’al-Assad et la Russie, s’étaient engagés à ne pas cibler les zones habitées et à autoriser l'acheminement des aides humanitaires vers les zones assiégées.
Plus de dix jours se sont écoulés depuis l'entrée en vigueur (le 27 février) de l’accord mais le forces du régime d'al-Assad et la Russie ne cessent de violer l’accord, même si, les zones habitées sont "moins" ciblées.
Le deuxième volet de l’accord, selon laquelle le régime devait autoriser l'acheminement des aides humanitaires, n’a pas non plus connu un grand succès.
Les aides humanitaires ont pu être acheminées seulement dans huit zones assiégées sur dix-huit, qui sont les suivantes: district Mouadamiya de Damas, les localités Kafr Batna, Ayn Terma, Douma, Cobar, Bety Suva, Hamuriye et Cesrin du district Ghouta-Est.
Le porte-parole adjoint du Secrétaire général des Nations Unies, Farhan Haq, avait déclaré, le 3 mars dernier, que le régime syrien avait empêché, le 29 février 2016, l’acheminement des convois de matériels médicaux en direction de Mouadamiya.
Les sources locales ont indiqué, par ailleurs, que la maladie «Kwashiorkor», liée à une carence de protéines, commence à se répandre dans la localité Madaya située dans le nord-ouest de Damas.
Ainsi, près de 50 enfants essaient de lutter contre cette maladie à Madaya, un d’eux est mort la semaine précédente, selon les mêmes sources.
L'ONU avait indiqué, le 18 janvier dernier, que 400 personnes en très mauvaise état de santé se trouvaient à Madaya.
Seulement huit d’entres-elles avaient pu être évacuées des lieux, les 12 et 29 février 2016.
Par ailleurs, dans le district Rastan de Humus, où les habitants n’ont même plus de pain pour se nourrir, depuis 7 mois, aucunes aides humanitaires n'y est apportée.
Le coordinateur de la Haute instance de l’opposition aux négociations, Riyadh Hajab, dans sa déclaration du 4 mars, avait indiqué : "Nous estimons que les conditions ne sont pas favorables pour la reprise des négociations à Genève. Car la résolution 2254 du Conseil de Sécurité, n’a pas été respectée, les aides humanitaires n’ont pas pu être acheminées, les sièges n’ont pas été levés, les opposants emprisonnés n’ont pas été libérés.»
Les zones assiégées en Syrie sont les suivantes :
- La localité de Madaya, le district Mouadamiya, le district Ghouta-Est ( Kafr Batna, Ayn Terma, Douma, Cobar), le camps Yermouk, Zabadani, les localités Cayrud, Ruhaybah, Kanakir et Tedamun, le quartier Hajer al Essoued et le district Dareyya de la province Damas.
- Les districts Telbise et Rastan, la localité Hola et la ville Waer de la province de Homs
- Les localités Fua et Kafraya de la province d’Idleb
- Le centre de la ville Deir ez-Zor.
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