Sur le terrain, de brefs mais violents affrontements ont eu lieu entre combattants pro et anti-régime dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk à Damas, où des milliers d'habitants avaient choisi de revenir après un accord entre les belligérants, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Parallèlement, des combats ont opposé armée et rebelles dans les principales villes du pays, les violences faisant au total au moins 82 morts, d'après cette ONG basée au Royaume-Uni qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales civiles et militaires.
"La Syrie n'est pas loin de nos frontières et on ne voudrait pas voir le chaos s'y installer, comme on peut l'observer dans certains pays de la région", a affirmé M. Poutine à l'issue d'un sommet UE-Russie à Bruxelles.
Mais "pour avoir des accords sur le long terme, il faut d'abord se mettre d'accord sur l'avenir de la Syrie, sur l'intérêt de tous ses citoyens, de toutes ses minorités ethniques et confessionnelles". "Toutes les parties doivent s'asseoir autour de la table de négociations", a-t-il ajouté.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a lui dénoncé la logique "dangereuse" de l'Occident. "Nos collègues occidentaux ont commencé à faire la distinction entre terroristes +mauvais+ et +acceptables+. C'est très dangereux", a-t-il estimé.
La Coalition nationale de l'opposition a cependant rejeté une initiative proposée par l'Iran pour mettre un terme au conflit, évoquant "un exemple de tentative désespérée pour empêcher le navire du régime (de Bachar al-)Assad de couler".
Téhéran, autre allié de Damas, a présenté dimanche les détails de son plan, prônant un arrêt immédiat des violences et une couverture médiatique juste du conflit, afin de permettre la "mise en place d'un dialogue (...) pour former un comité de réconciliation afin d'établir un gouvernement de transition".
"Nous en avons assez d'être humiliés"
Dans le même temps, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a déclaré que des pays de l'alliance avaient détecté le lancement de missiles de type Scud en Syrie. Selon une source proche de l'Otan, les derniers ont été détectés jeudi.
"Je considère qu'il s'agit d'actes d'un régime désespéré qui s'approche de l'effondrement", a déclaré M. Rasmussen.
Un militant de Merea (nord), Abou Hicham, a déclaré à l'AFP avoir été réveillé "jeudi vers 06H30" (04H30 GMT) par deux fortes explosions: "j'ai appris par la suite que c'était deux missiles sol-sol". Le premier est tombé hors de Merea, le second "en dehors de Tel-Refaat", une ville proche.
Le régime de Damas, accusé depuis plusieurs semaines par Washington et par les rebelles d'avoir eu recours aux missiles Scud, a toujours démenti.
Parallèlement, de nouveaux combats ont opposé "durant 90 minutes" dans le camp palestinien de Yarmouk des "combattants des Comités populaires pro-régime à des insurgés syriens et palestiniens", a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.
Mais cette version a été contestée par Raja Anwar, porte-parole du Front populaire de libération de la Palestine-commandement général (pro-régime), qui a démenti "toute présence dans ce secteur". D'après lui, "il y a eu une attaque d'éléments terroristes contre un barrage de l'armée syrienne à l'extérieur du camp".
Des combats avaient débuté dimanche dans ce camp, avant de cesser jeudi, malgré quelques tirs sporadiques. Plusieurs journaux libanais ont fait état d'un accord au terme duquel tous les hommes armés devaient avoir quitté Yarmouk.
A la faveur de l'accord, des milliers de réfugiés palestiniens revenaient sur place. "Nous rentrons car nous en avons assez d'être humiliés, nous avons perdu notre terre (la Palestine), nous ne voulons pas perdre nos maisons et vivre sous des tentes comme nos parents", a affirmé l'un d'eux.
Des combats ont également eu lieu dans le sud de Damas et dans sa banlieue sud-ouest, à Homs et dans la province de Hama (centre) ainsi qu'à Alep (nord), où les habitants doivent faire face à de graves pénuries de pain et de carburant, alors que les températures descendent jusqu'à 4°C.
A Damas, plusieurs quartiers étaient privés vendredi d'électricité, selon la télévision officielle syrienne, qui a accusé les rebelles d'avoir détruit une tour de transmission.
Parallèlement, des combats ont opposé armée et rebelles dans les principales villes du pays, les violences faisant au total au moins 82 morts, d'après cette ONG basée au Royaume-Uni qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales civiles et militaires.
"La Syrie n'est pas loin de nos frontières et on ne voudrait pas voir le chaos s'y installer, comme on peut l'observer dans certains pays de la région", a affirmé M. Poutine à l'issue d'un sommet UE-Russie à Bruxelles.
Mais "pour avoir des accords sur le long terme, il faut d'abord se mettre d'accord sur l'avenir de la Syrie, sur l'intérêt de tous ses citoyens, de toutes ses minorités ethniques et confessionnelles". "Toutes les parties doivent s'asseoir autour de la table de négociations", a-t-il ajouté.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a lui dénoncé la logique "dangereuse" de l'Occident. "Nos collègues occidentaux ont commencé à faire la distinction entre terroristes +mauvais+ et +acceptables+. C'est très dangereux", a-t-il estimé.
La Coalition nationale de l'opposition a cependant rejeté une initiative proposée par l'Iran pour mettre un terme au conflit, évoquant "un exemple de tentative désespérée pour empêcher le navire du régime (de Bachar al-)Assad de couler".
Téhéran, autre allié de Damas, a présenté dimanche les détails de son plan, prônant un arrêt immédiat des violences et une couverture médiatique juste du conflit, afin de permettre la "mise en place d'un dialogue (...) pour former un comité de réconciliation afin d'établir un gouvernement de transition".
"Nous en avons assez d'être humiliés"
Dans le même temps, le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a déclaré que des pays de l'alliance avaient détecté le lancement de missiles de type Scud en Syrie. Selon une source proche de l'Otan, les derniers ont été détectés jeudi.
"Je considère qu'il s'agit d'actes d'un régime désespéré qui s'approche de l'effondrement", a déclaré M. Rasmussen.
Un militant de Merea (nord), Abou Hicham, a déclaré à l'AFP avoir été réveillé "jeudi vers 06H30" (04H30 GMT) par deux fortes explosions: "j'ai appris par la suite que c'était deux missiles sol-sol". Le premier est tombé hors de Merea, le second "en dehors de Tel-Refaat", une ville proche.
Le régime de Damas, accusé depuis plusieurs semaines par Washington et par les rebelles d'avoir eu recours aux missiles Scud, a toujours démenti.
Parallèlement, de nouveaux combats ont opposé "durant 90 minutes" dans le camp palestinien de Yarmouk des "combattants des Comités populaires pro-régime à des insurgés syriens et palestiniens", a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH.
Mais cette version a été contestée par Raja Anwar, porte-parole du Front populaire de libération de la Palestine-commandement général (pro-régime), qui a démenti "toute présence dans ce secteur". D'après lui, "il y a eu une attaque d'éléments terroristes contre un barrage de l'armée syrienne à l'extérieur du camp".
Des combats avaient débuté dimanche dans ce camp, avant de cesser jeudi, malgré quelques tirs sporadiques. Plusieurs journaux libanais ont fait état d'un accord au terme duquel tous les hommes armés devaient avoir quitté Yarmouk.
A la faveur de l'accord, des milliers de réfugiés palestiniens revenaient sur place. "Nous rentrons car nous en avons assez d'être humiliés, nous avons perdu notre terre (la Palestine), nous ne voulons pas perdre nos maisons et vivre sous des tentes comme nos parents", a affirmé l'un d'eux.
Des combats ont également eu lieu dans le sud de Damas et dans sa banlieue sud-ouest, à Homs et dans la province de Hama (centre) ainsi qu'à Alep (nord), où les habitants doivent faire face à de graves pénuries de pain et de carburant, alors que les températures descendent jusqu'à 4°C.
A Damas, plusieurs quartiers étaient privés vendredi d'électricité, selon la télévision officielle syrienne, qui a accusé les rebelles d'avoir détruit une tour de transmission.