Arrivés dans un hôtel de la capitale syrienne, Ake Sellstrom et Angela Kane doivent mener des discussions avec le régime sur leur accès au territoire syrien pour les besoins de l'enquête concernant notamment l'utilisation de gaz sarin.
Mme Kane est la haute représentante des Nations Unies pour les Affaires de désarmement et M. Sellstrom est le chef de la mission des Nations Unies chargée d'enquêter sur les allégations d'usage d'armes chimiques en Syrie.
"En réponse à une invitation du gouvernement syrien, Mme Kane et M. Sellstrom sont arrivés en Syrie pour une visite officielle de deux jours au cours de laquelle ils rencontreront des hauts responsables syriens", a indiqué à l'AFP Khaled al-Masri, responsable de la communication et conseiller de l'ONU basé à Damas.
Le 11 juillet, l'ONU avait annoncé que M. Sellstrom et Mme Kane "avaient accepté l'invitation du gouvernement syrien à se rendre à Damas pour terminer les consultations sur les modalités de coopération requises" pour une éventuelle mission sur place.
Le régime syrien insistait pour que les enquêteurs onusiens se concentrent sur un incident attribué par Damas à l'opposition et survenu en mars à Khan al-Assal, près d'Alep (nord). Or cette ville est tombée lundi aux mains des rebelles. Selon l'ONU, Damas refusait que les enquêteurs se penchent aussi sur des accusations portées contre l'armée syrienne par Londres et Paris concernant des incidents similaires à Homs (centre), en décembre 2012. Cette divergence avait empêché jusqu'à présent la mission d'enquête des Nations unies de se rendre sur place pour recueillir témoignages et échantillons.
Mme Kane est la haute représentante des Nations Unies pour les Affaires de désarmement et M. Sellstrom est le chef de la mission des Nations Unies chargée d'enquêter sur les allégations d'usage d'armes chimiques en Syrie.
"En réponse à une invitation du gouvernement syrien, Mme Kane et M. Sellstrom sont arrivés en Syrie pour une visite officielle de deux jours au cours de laquelle ils rencontreront des hauts responsables syriens", a indiqué à l'AFP Khaled al-Masri, responsable de la communication et conseiller de l'ONU basé à Damas.
Le 11 juillet, l'ONU avait annoncé que M. Sellstrom et Mme Kane "avaient accepté l'invitation du gouvernement syrien à se rendre à Damas pour terminer les consultations sur les modalités de coopération requises" pour une éventuelle mission sur place.
Le régime syrien insistait pour que les enquêteurs onusiens se concentrent sur un incident attribué par Damas à l'opposition et survenu en mars à Khan al-Assal, près d'Alep (nord). Or cette ville est tombée lundi aux mains des rebelles. Selon l'ONU, Damas refusait que les enquêteurs se penchent aussi sur des accusations portées contre l'armée syrienne par Londres et Paris concernant des incidents similaires à Homs (centre), en décembre 2012. Cette divergence avait empêché jusqu'à présent la mission d'enquête des Nations unies de se rendre sur place pour recueillir témoignages et échantillons.