L'aviation du régime de Bachar al-Assad a frappé en plein coeur la grande métropole du Nord, tuant au moins cinq personnes dont trois enfants d'une même famille et aplatissant des bâtiments, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Cette deuxième ville du pays est depuis plus de deux mois le théâtre d'une bataille acharnée entre soldats et rebelles, les troupes du régime de Bachar al-Assad étant toutefois dotées d'une supériorité aérienne face à des insurgés faiblement équipés.
Ce nouvel épisode sanglant intervient à quelques heures d'une intervention de M. Brahimi devant le Conseil de sécurité pour l'informer de ses entretiens le 15 septembre avec M. Assad, lors de sa première mission à Damas depuis sa prise de fonction le 1er du mois.
L'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe a affirmé à maintes reprises que sa mission était "très difficile" et qu'il n'avait pas de plan précis en vue d'une issue à la guerre qui a fait plus de 29.000 morts depuis 18 mois selon un bilan de l'OSDH.
Le patron de l'ONU Ban Ki-moon a espéré que M. Brahimi aurait bientôt "une stratégie" de sortie de crise à proposer, mais des diplomates assurent que le médiateur chevronné est toujours "en stand-by", pour le cas improbable où les deux camps décideraient de négocier.
"Pour l'instant, le sort de la Syrie ne se décide pas à New York mais sur place, par les armes", a indiqué un diplomate occidental.
Enfants victimes des violences
Les combats et les bombardements continuent en effet de faire rage à travers le pays. Le raid à Alep a visé deux immeubles dans le quartier de Maadi situé à 600 mètres de la citadelle, dans le centre historique de la ville où sont retranchés de nombreux rebelles.
Il y a eu aussi plusieurs blessés et des personnes sont encore sous les décombres, selon l'OSDH.
Une vidéo postée sur YouTube montre les ruines d'un immeuble complètement aplati, les militants affirmant que des "familles entières" y résidaient.
L'AFP n'est pas en mesure de vérifier ces faits et cette vidéo de manière indépendante en raison des fortes restrictions au déplacement des médias étrangers imposées par les autorités.
Une fillette a aussi péri dans des raids aériens sur un autre quartier d'Alep, selon l'OSDH.
Les combats et les bombardements ont en outre secoué des quartiers de Damas, Deir Ezzor (est), Homs, Hama, (centre) ou encore Deraa (sud), où une enfant de cinq ans a été tuée par les tirs des forces du régime, a précisé l'ONG.
Aucune décision prévue à l'ONU
Ce conflit sanglant, déclenché en mars 2011 par une contestation pacifique transformée en rébellion armée face à la répression menée par le régime, sera au coeur d'une série de réunions en marge de l'Assemblée générale qui s'ouvre mardi à l'ONU, mais sans grand espoir d'un déblocage.
"Etrangement, tout le monde pensera à la Syrie, parlera de la Syrie, mais on ne prévoit aucune décision", commente un diplomate.
Face à l'impasse diplomatique, les belligérants sont prêts à se battre jusqu'au bout.
Le week-end dernier, les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL) ont transféré de Turquie leur commandement dans une région non précisée de la Syrie pour être plus proche des combattants.
Cette décision a été prise sous la pression de la communauté internationale qui exhorte la rébellion, minée par les rivalités, de resserrer ses rangs face à l'émergence de nombreux groupes extrémistes, dont des islamistes, qui se réclament de l'ASL mais qui agissent en électrons libres.
Beaucoup, selon des rebelles sur le terrain, reçoivent leurs ordres des parties qui les financent, dont des pays comme l'Arabie saoudite, le Qatar ou la Turquie.
Un colonel rebelle a affirmé dimanche à l'AFP que l'ASL contrôlait "la plus grande partie du pays, alors que le 14 août, l'ex-Premier ministre syrien Riad Hijab, qui a fait défection, a estimé que le régime ne contrôlait plus que 30% du pays.
Possible signe d'un isolement croissant de M. Assad, son unique soeur, Bouchra, s'est établie à Dubaï avec ses enfants, selon des résidents syriens de la cité-Etat. Elle est la veuve de l'un des "faucons" de l'appareil sécuritaire, Assef Chawkat, tué le 18 juillet dans un attentat. Des sites d'opposition ont fait état de divergences entre le président et sa soeur aînée.
Cette deuxième ville du pays est depuis plus de deux mois le théâtre d'une bataille acharnée entre soldats et rebelles, les troupes du régime de Bachar al-Assad étant toutefois dotées d'une supériorité aérienne face à des insurgés faiblement équipés.
Ce nouvel épisode sanglant intervient à quelques heures d'une intervention de M. Brahimi devant le Conseil de sécurité pour l'informer de ses entretiens le 15 septembre avec M. Assad, lors de sa première mission à Damas depuis sa prise de fonction le 1er du mois.
L'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe a affirmé à maintes reprises que sa mission était "très difficile" et qu'il n'avait pas de plan précis en vue d'une issue à la guerre qui a fait plus de 29.000 morts depuis 18 mois selon un bilan de l'OSDH.
Le patron de l'ONU Ban Ki-moon a espéré que M. Brahimi aurait bientôt "une stratégie" de sortie de crise à proposer, mais des diplomates assurent que le médiateur chevronné est toujours "en stand-by", pour le cas improbable où les deux camps décideraient de négocier.
"Pour l'instant, le sort de la Syrie ne se décide pas à New York mais sur place, par les armes", a indiqué un diplomate occidental.
Enfants victimes des violences
Les combats et les bombardements continuent en effet de faire rage à travers le pays. Le raid à Alep a visé deux immeubles dans le quartier de Maadi situé à 600 mètres de la citadelle, dans le centre historique de la ville où sont retranchés de nombreux rebelles.
Il y a eu aussi plusieurs blessés et des personnes sont encore sous les décombres, selon l'OSDH.
Une vidéo postée sur YouTube montre les ruines d'un immeuble complètement aplati, les militants affirmant que des "familles entières" y résidaient.
L'AFP n'est pas en mesure de vérifier ces faits et cette vidéo de manière indépendante en raison des fortes restrictions au déplacement des médias étrangers imposées par les autorités.
Une fillette a aussi péri dans des raids aériens sur un autre quartier d'Alep, selon l'OSDH.
Les combats et les bombardements ont en outre secoué des quartiers de Damas, Deir Ezzor (est), Homs, Hama, (centre) ou encore Deraa (sud), où une enfant de cinq ans a été tuée par les tirs des forces du régime, a précisé l'ONG.
Aucune décision prévue à l'ONU
Ce conflit sanglant, déclenché en mars 2011 par une contestation pacifique transformée en rébellion armée face à la répression menée par le régime, sera au coeur d'une série de réunions en marge de l'Assemblée générale qui s'ouvre mardi à l'ONU, mais sans grand espoir d'un déblocage.
"Etrangement, tout le monde pensera à la Syrie, parlera de la Syrie, mais on ne prévoit aucune décision", commente un diplomate.
Face à l'impasse diplomatique, les belligérants sont prêts à se battre jusqu'au bout.
Le week-end dernier, les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL) ont transféré de Turquie leur commandement dans une région non précisée de la Syrie pour être plus proche des combattants.
Cette décision a été prise sous la pression de la communauté internationale qui exhorte la rébellion, minée par les rivalités, de resserrer ses rangs face à l'émergence de nombreux groupes extrémistes, dont des islamistes, qui se réclament de l'ASL mais qui agissent en électrons libres.
Beaucoup, selon des rebelles sur le terrain, reçoivent leurs ordres des parties qui les financent, dont des pays comme l'Arabie saoudite, le Qatar ou la Turquie.
Un colonel rebelle a affirmé dimanche à l'AFP que l'ASL contrôlait "la plus grande partie du pays, alors que le 14 août, l'ex-Premier ministre syrien Riad Hijab, qui a fait défection, a estimé que le régime ne contrôlait plus que 30% du pays.
Possible signe d'un isolement croissant de M. Assad, son unique soeur, Bouchra, s'est établie à Dubaï avec ses enfants, selon des résidents syriens de la cité-Etat. Elle est la veuve de l'un des "faucons" de l'appareil sécuritaire, Assef Chawkat, tué le 18 juillet dans un attentat. Des sites d'opposition ont fait état de divergences entre le président et sa soeur aînée.