Le groupe Etat islamique a fait exploser l'Arc de triomphe de Palmyre en Syrie qui était considéré comme un bâtiment phare de cette cité antique classé au patrimoine mondial de l'humanité.
Depuis la prise de cette ville située à 200 km de Damas le 21 mai par les jihadistes aux troupes du régime syrien, le groupe islamiste a fait exploser le temple de Baalshamin à Palmyre. Quelques jours plus tôt, ils avaient mutilé le corps de l'ex-patron des Antiquités de la ville Khaled al-Assaad, 82 ans, un des meilleurs experts mondiaux, après l'avoir exécuté. Par la suite, ils avaient rasé le temple de Bêl, souvent présenté comme le plus beau du Moyen-Orient avec celui de Baalbeck au Liban. Début septembre, Daech a aussi détruit les tours funéraires, qui étaient caractéristiques de l'architecture de la ville.
Là, cet Arc de triomphe, vieux de 2 000 ans situé à l'entrée de la célèbre rue à colonnades était considéré comme «une icône de Palmyre». Selon les experts, l'organisation ultraradicale aurait également piégé d'autres momuments comme l'amphithéâtre. Les jihadistes considèrent les statues ou fresques représentant des hommes ou des animaux comme de «l'idolâtrie».
«C'est une destruction méthodique de la cité. Ils veulent la raser, la faire disparaître complètement. Nous risquons de la perdre en entier», a expliqué le chef des antiquités en Syrie en implorant la communauté internationale d'intervenir. D'après l'association de la protection de l'archéologie syrienne, plus de 900 monuments ou sites archéologiques ont été touchés, abîmés ou détruits en quatre ans et demi de guerre. En décembre 2014, l'ONU avait affirmé que près de 300 sites importants avaient été détruits, abîmés ou pillés depuis mars 2011, images satellitaires à l'appui.
Cette destruction intervient au moment où le conflit en Syrie est de plus en plus complexe avec une intervention militaire de la Russie qui dit frapper Daech, mais qui est soupçonnée par les Occidentaux d'apporter surtout son soutien aux troupes du régime de Bachar al-Assad en difficulté face aux rebelles depuis plusieurs mois.
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«C'est une destruction méthodique de la cité. Ils veulent la raser, la faire disparaître complètement. Nous risquons de la perdre en entier», a expliqué le chef des antiquités en Syrie en implorant la communauté internationale d'intervenir. D'après l'association de la protection de l'archéologie syrienne, plus de 900 monuments ou sites archéologiques ont été touchés, abîmés ou détruits en quatre ans et demi de guerre. En décembre 2014, l'ONU avait affirmé que près de 300 sites importants avaient été détruits, abîmés ou pillés depuis mars 2011, images satellitaires à l'appui.
Cette destruction intervient au moment où le conflit en Syrie est de plus en plus complexe avec une intervention militaire de la Russie qui dit frapper Daech, mais qui est soupçonnée par les Occidentaux d'apporter surtout son soutien aux troupes du régime de Bachar al-Assad en difficulté face aux rebelles depuis plusieurs mois.
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