Autre inquiétude dans cette guerre qui oppose troupes du régime et rebelles: le recours présumé aux armes chimiques, Carla del Ponte, membre de la Commission d'enquête de l'ONU, ayant affirmé que les insurgés "ont fait usage de gaz sarin".
Dans un premier bilan de la frappe aérienne israélienne dimanche contre trois positions militaires au nord de Damas, une ONG a fait état d'au moins 15 soldats syriens tués, précisant que le sort de dizaines d'autres restait inconnu.
Après avoir mené deux raids vendredi et dimanche, Israël, craignant d'éventuelles représailles, a annoncé le déploiement de deux batteries anti-missiles dans le nord de son territoire, ordonné la fermeture de l'espace aérien dans cette zone jusqu'à lundi soir et renforcé la sécurité autour de ses ambassades dans le monde.
Un responsable israélien a affirmé que les frappes avaient visé des dépôts d'armes iraniennes destinées au Hezbollah, assurant que son pays ne permettrait aucun transfert d'armes au mouvement libanais.
Mais Téhéran a nié la présence d'armes iraniennes sur les sites visés tout en menaçant Israël et les Etats-Unis "d'événements graves" sans préciser lesquels.
Bête noire d'Israël, le Hezbollah, dont les hommes combattent aux côtés des troupes syriennes et dont le chef Hassan Nasrallah a affirmé que son mouvement et l'Iran ne permettraient pas que le régime Assad tombe, n'a pas encore réagi aux raids.
Recours des rebelles au gaz sarin
Raids, menaces et éventuelles représailles risquent de marquer un tournant dans le conflit syrien qui a déjà débordé avec des affrontements aux frontières et des centaines de milliers de Syriens ayant trouvé refuge dans les pays voisins.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, "très préoccupé", a appelé "toutes les parties à faire preuve du maximum de calme et de retenue et à agir de manière responsable pour éviter une escalade de ce qui est déjà un conflit dévastateur et très dangereux".
Depuis janvier, Israël a mené trois raids contre des objectifs près de Damas, le 30 janvier et les 3 et 5 mai.
Celui de vendredi a visé des armes russes entreposées à l'aéroport de Damas, selon une source diplomatique à Beyrouth.
Celui du 5 mai a touché un centre de recherches scientifiques à Jamraya, déjà visé le 30 janvier, ainsi que deux objectifs militaires -un dépôt de munitions et une unité de la défense anti-aérienne-, de même source.
Pour Damas, cette "agression" ouvre la porte à toutes les options et rend la situation dans la région plus "dangereuse". La télévision syrienne a prévenu que "les missiles (syriens) étaient prêts pour frapper des cibles précises en cas de violation" et le pouvoir a accusé Israël de soutenir les rebelles.
Après ses frappes, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a présidé une réunion d'urgence de son cabinet de sécurité sur la Syrie, avant de partir avec quelques heures de retard en visite officielle en Chine.
Samedi, l'allié d'Israël, le président américain Barack Obama a estimé "justifié" que les Israéliens cherchent à "se protéger contre le transfert d'armes sophistiquées à des organisations terroristes comme le Hezbollah".
Alors que les combats continuent de faire rage sur de multiples fronts en Syrie plus de deux ans après le début du conflit, Mme del Ponte a affirmé que "selon les témoignages recueillis, les rebelles ont utilisé des armes chimiques, faisant usage de gaz sarin". Elle a précisé que les enquêtes en cours pourraient aussi établir si le régime avait également utilisé ce genre d'armes chimiques.
L'opposition et plusieurs pays occidentaux avaient affirmé ces dernières semaines que le régime avait utilisé de telles armes et l'administration américaine avait évoqué pour la première fois un tel recours. Mais M. Obama a affirmé ne pas prévoir a priori d'envoyer des soldats américains sur le territoire syrien, même si cela était prouvé.
Dans un premier bilan de la frappe aérienne israélienne dimanche contre trois positions militaires au nord de Damas, une ONG a fait état d'au moins 15 soldats syriens tués, précisant que le sort de dizaines d'autres restait inconnu.
Après avoir mené deux raids vendredi et dimanche, Israël, craignant d'éventuelles représailles, a annoncé le déploiement de deux batteries anti-missiles dans le nord de son territoire, ordonné la fermeture de l'espace aérien dans cette zone jusqu'à lundi soir et renforcé la sécurité autour de ses ambassades dans le monde.
Un responsable israélien a affirmé que les frappes avaient visé des dépôts d'armes iraniennes destinées au Hezbollah, assurant que son pays ne permettrait aucun transfert d'armes au mouvement libanais.
Mais Téhéran a nié la présence d'armes iraniennes sur les sites visés tout en menaçant Israël et les Etats-Unis "d'événements graves" sans préciser lesquels.
Bête noire d'Israël, le Hezbollah, dont les hommes combattent aux côtés des troupes syriennes et dont le chef Hassan Nasrallah a affirmé que son mouvement et l'Iran ne permettraient pas que le régime Assad tombe, n'a pas encore réagi aux raids.
Recours des rebelles au gaz sarin
Raids, menaces et éventuelles représailles risquent de marquer un tournant dans le conflit syrien qui a déjà débordé avec des affrontements aux frontières et des centaines de milliers de Syriens ayant trouvé refuge dans les pays voisins.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, "très préoccupé", a appelé "toutes les parties à faire preuve du maximum de calme et de retenue et à agir de manière responsable pour éviter une escalade de ce qui est déjà un conflit dévastateur et très dangereux".
Depuis janvier, Israël a mené trois raids contre des objectifs près de Damas, le 30 janvier et les 3 et 5 mai.
Celui de vendredi a visé des armes russes entreposées à l'aéroport de Damas, selon une source diplomatique à Beyrouth.
Celui du 5 mai a touché un centre de recherches scientifiques à Jamraya, déjà visé le 30 janvier, ainsi que deux objectifs militaires -un dépôt de munitions et une unité de la défense anti-aérienne-, de même source.
Pour Damas, cette "agression" ouvre la porte à toutes les options et rend la situation dans la région plus "dangereuse". La télévision syrienne a prévenu que "les missiles (syriens) étaient prêts pour frapper des cibles précises en cas de violation" et le pouvoir a accusé Israël de soutenir les rebelles.
Après ses frappes, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a présidé une réunion d'urgence de son cabinet de sécurité sur la Syrie, avant de partir avec quelques heures de retard en visite officielle en Chine.
Samedi, l'allié d'Israël, le président américain Barack Obama a estimé "justifié" que les Israéliens cherchent à "se protéger contre le transfert d'armes sophistiquées à des organisations terroristes comme le Hezbollah".
Alors que les combats continuent de faire rage sur de multiples fronts en Syrie plus de deux ans après le début du conflit, Mme del Ponte a affirmé que "selon les témoignages recueillis, les rebelles ont utilisé des armes chimiques, faisant usage de gaz sarin". Elle a précisé que les enquêtes en cours pourraient aussi établir si le régime avait également utilisé ce genre d'armes chimiques.
L'opposition et plusieurs pays occidentaux avaient affirmé ces dernières semaines que le régime avait utilisé de telles armes et l'administration américaine avait évoqué pour la première fois un tel recours. Mais M. Obama a affirmé ne pas prévoir a priori d'envoyer des soldats américains sur le territoire syrien, même si cela était prouvé.