Ces annonces ont été faites lundi au moment où le régime de Bachar al-Assad continue de réprimer inlassablement la révolte populaire lancée il y a un an, ignorant les pressions et les sanctions arabes et occidentales et mettant à profit les divisions internationales sur la crise.
M. Annan et son adjoint, l'ancien ministre palestinien des Affaires étrangères Nasser al-Qidwa, arriveront mercredi au Caire pour des entretiens jeudi avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, avant de se rendre à Damas samedi, a annoncé au Caire M. Arabi.
Ancien secrétaire général de l'ONU, nommé le 23 février "émissaire conjoint de l'ONU et de la Ligue arabe sur la crise en Syrie", M. Annan avait ensuite déclaré espérer aller "bientô t" à Damas pour y délivrer un "message clair": "les massacres et la violence doivent cesser et les agences humanitaires doivent avoir accès" à la population.
Il avait aussi souligné "la nécessité d'un dialogue entre tous les acteurs" de la crise, tout en estimant que sa mission était "une tâche très difficile, un défi ardu".
De son cô té, la Russie, qui soutient toujours le régime Assad au grand dam des pays occidentaux et arabes, a annoncé une réunion de son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov avec ses homologues arabes le 10 mars au Caire.
D'ailleurs, M. Assad a "envoyé une lettre au Premier ministre Vladimir Poutine à l'occasion de sa victoire à la présidentielle", pour lui exprimer "en son nom et au nom du peuple syrien ses plus sincères félicitations pour sa remarquable élection", selon l'agence officielle Sana.
Allié de longue date de la Syrie à laquelle elle vend des armes, la Russie a déjà bloqué avec son allié chinois deux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant la répression sanglante du régime en Syrie où les violences ont fait plus de 7.600 morts selon l'ONU.
Sur le terrain, les forces du régime continuent leur campagne de répression contre des bastions anti-régime, selon les militants.
Elles ont ainsi poursuivi leur bombardement de la ville de Rastane, dans la province de Homs (centre), prenaient d'assaut Yabroud dans la province de Damas et menaient des opérations sécuritaires dans d'autres villes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Outre les offensives militaires, les combats entre les forces gouvernementales et les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL) formée de déserteurs se poursuivent aussi.
Six personnes ont été tuées dans les violences, a précisé l'ONG.
A Homs, où l'armée a repris le 1er mars le quartier rebelle de Baba Amr, les forces de sécurité ont effectué une campagne d'arrestations dans le quartier adjacent de Jobar.
Aux portes de Baba Amr, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) tentait encore, pour le 4e jour consécutif, de négocier l'entrée d'un convoi de sept camions chargés d'aide urgente dans ce quartier assiégé et pilonné pendant près d'un mois, où vivres et médicaments font cruellement défaut.
"Les négociations sont toujours en cours", a indiqué à l'AFP Saleh Dabbakeh, le porte-parole de l'organisation à Damas.
Les autorités ont avancé des raisons de sécurité, en particulier la présence de bombes et de mines, pour justifier ce délai dénoncé par la communauté internationale.
"Nous sommes sûrs qu'ils veulent prendre leur temps pour enterrer ou brûler les cadavres et effacer les traces de leurs crimes afin que le CICR ne s'aperçoive de rien", a affirmé Hadi Abdallah, militant à Homs, en référence aux centaines de victimes des violences dans ce quartier.
Le CICR a pu cependant distribuer de l'aide dans un village proche où sont réfugiés des habitants de Baba Amr.
Face à la poursuite des violences, la communauté internationale accentue la pression sur Damas.
La compagnie Air France a annulé son vol Paris-Damas de lundi en raison des violences, quelques jours après l'annonce par la France qu'elle fermait son ambassade à Damas.
L'armement de l'opposition est de plus en plus discutée dans les sphères arabes et occidentales: Washington y est toujours réticent, craignant que les armes ne soient récupérées par Al-Qaïda, tandis que plusieurs pays arabes soutiennent cette idée.
M. Annan et son adjoint, l'ancien ministre palestinien des Affaires étrangères Nasser al-Qidwa, arriveront mercredi au Caire pour des entretiens jeudi avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, avant de se rendre à Damas samedi, a annoncé au Caire M. Arabi.
Ancien secrétaire général de l'ONU, nommé le 23 février "émissaire conjoint de l'ONU et de la Ligue arabe sur la crise en Syrie", M. Annan avait ensuite déclaré espérer aller "bientô t" à Damas pour y délivrer un "message clair": "les massacres et la violence doivent cesser et les agences humanitaires doivent avoir accès" à la population.
Il avait aussi souligné "la nécessité d'un dialogue entre tous les acteurs" de la crise, tout en estimant que sa mission était "une tâche très difficile, un défi ardu".
De son cô té, la Russie, qui soutient toujours le régime Assad au grand dam des pays occidentaux et arabes, a annoncé une réunion de son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov avec ses homologues arabes le 10 mars au Caire.
D'ailleurs, M. Assad a "envoyé une lettre au Premier ministre Vladimir Poutine à l'occasion de sa victoire à la présidentielle", pour lui exprimer "en son nom et au nom du peuple syrien ses plus sincères félicitations pour sa remarquable élection", selon l'agence officielle Sana.
Allié de longue date de la Syrie à laquelle elle vend des armes, la Russie a déjà bloqué avec son allié chinois deux résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant la répression sanglante du régime en Syrie où les violences ont fait plus de 7.600 morts selon l'ONU.
Sur le terrain, les forces du régime continuent leur campagne de répression contre des bastions anti-régime, selon les militants.
Elles ont ainsi poursuivi leur bombardement de la ville de Rastane, dans la province de Homs (centre), prenaient d'assaut Yabroud dans la province de Damas et menaient des opérations sécuritaires dans d'autres villes, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Outre les offensives militaires, les combats entre les forces gouvernementales et les rebelles de l'Armée syrienne libre (ASL) formée de déserteurs se poursuivent aussi.
Six personnes ont été tuées dans les violences, a précisé l'ONG.
A Homs, où l'armée a repris le 1er mars le quartier rebelle de Baba Amr, les forces de sécurité ont effectué une campagne d'arrestations dans le quartier adjacent de Jobar.
Aux portes de Baba Amr, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) tentait encore, pour le 4e jour consécutif, de négocier l'entrée d'un convoi de sept camions chargés d'aide urgente dans ce quartier assiégé et pilonné pendant près d'un mois, où vivres et médicaments font cruellement défaut.
"Les négociations sont toujours en cours", a indiqué à l'AFP Saleh Dabbakeh, le porte-parole de l'organisation à Damas.
Les autorités ont avancé des raisons de sécurité, en particulier la présence de bombes et de mines, pour justifier ce délai dénoncé par la communauté internationale.
"Nous sommes sûrs qu'ils veulent prendre leur temps pour enterrer ou brûler les cadavres et effacer les traces de leurs crimes afin que le CICR ne s'aperçoive de rien", a affirmé Hadi Abdallah, militant à Homs, en référence aux centaines de victimes des violences dans ce quartier.
Le CICR a pu cependant distribuer de l'aide dans un village proche où sont réfugiés des habitants de Baba Amr.
Face à la poursuite des violences, la communauté internationale accentue la pression sur Damas.
La compagnie Air France a annulé son vol Paris-Damas de lundi en raison des violences, quelques jours après l'annonce par la France qu'elle fermait son ambassade à Damas.
L'armement de l'opposition est de plus en plus discutée dans les sphères arabes et occidentales: Washington y est toujours réticent, craignant que les armes ne soient récupérées par Al-Qaïda, tandis que plusieurs pays arabes soutiennent cette idée.