Avant même l'arrivée du médiateur qui doit rencontrer le président Bachar al-Assad, le sang continuait de couler avec des bombardements de bastions rebelles et des combats acharnés, notamment à Alep, théâtre d'une bataille acharnée depuis plus d'un mois et demi et où les insurgés ont avancé jeudi vers le centre-ville.
Londres a réaffirmé jeudi que le régime du président Assad, resté sourd aux appels à quitter le pouvoir, est "condamné" et "ne peut pas survivre".
M. Brahimi, dont c'est la première visite depuis sa prise de fonctions début septembre, est arrivé dans la capitale syrienne accompagné du vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Meqdad, qui lui a souhaité "tout le succès possible".
"Nous sommes confiants que M. Brahimi est à même de comprendre les développements (de la crise) et la manière de régler les problèmes malgré les complications", a indiqué le responsable syrien dont le régime ne reconnaît pas l'ampleur de la contestation dans le pays et affirme combattre des "terroristes".
L'émissaire, qui a succédé à Kofi Annan, avait jugé lundi sa mission "extrêmement difficile", alors que le conflit armé en Syrie ne donne aucun signe de répit.
Outre M. Assad, l'émissaire doit rencontrer au cours de sa visite le chef de la diplomatie Walid Mouallem et des membres de l'opposition de l'intérieur, tolérée par le régime.
A Alep, les insurgés, qui avaient annoncé avoir unifié leurs forces militaires dans la métropole, continuaient en outre d'opposer une forte résistance à Alep, malgré les bombardements incessants de leurs bastions par l'armée.
Jeudi, selon des habitants, ils ont avancé à Midane, un quartier stratégique du centre qui ouvre l'accès à la principale place de la cette deuxième ville de Syrie. Des combats ont éclaté dans ce quartier où les rebelles ont contrôlé un poste de police avant qu'il ne soit repris par l'armée, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Un raid aérien a par ailleurs fait 11 morts dans un quartier de la métropole, l'OSDH diffusant une vidéo où des corps, la plupart ensanglantés et certains carbonisés, apparaissent posés dans des pick-up ou sur le trottoir.
Sur l'autre front, dans Damas et sa région, les bombardements et les combats étaient incessants jeudi sur les poches rebelles. Ainsi, trois personnes ont été tuées par des obus qui se sont abattus à Sayeda Zeinab, près d'un mausolée vénéré par les chiites. Plusieurs localités près de la capitale étaient violemment bombardées, détruisant des maisons.
Les violences ont fait au moins 23 morts parmi les civils et les rebelles selon un bilan provisoire de l'OSDH.
"Le régime condamné" selon Londres
En dépit de ces violences qui ne baissent pas en intensité, le régime du président Assad est "condamné", a jugé le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague, en visite à Bagdad.
"Nous estimons que le régime d'Assad est condamné, il ne peut pas survivre. Tant de crimes ont été commis que (ce régime) ne devrait pas survivre", a déclaré M. Hague au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue irakien Hoshyar Zebari.
Rien ne permet de croire à une solution proche du conflit, en raison notamment des divergences qui persistent au sein du Conseil de sécurité de l'ONU.
Le ministre britannique de la Défense, Philip Hammond, avait de nouveau écarté une intervention militaire occidentale en Syrie en l'absence d'un accord de la Russie et de la Chine, deux pays alliés du régime Assad qui bloquent toute action contre le pouvoir syrien à l'ONU.
Le conflit a fait plus de 27.000 morts, en majorité des civils, selon l'OSDH.
En outre, des dizaines de milliers de personnes ont fui la Syrie vers les pays voisins. Selon le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), le nombre de réfugiés enregistrés a dépassé 250.000 personnes.
Londres a réaffirmé jeudi que le régime du président Assad, resté sourd aux appels à quitter le pouvoir, est "condamné" et "ne peut pas survivre".
M. Brahimi, dont c'est la première visite depuis sa prise de fonctions début septembre, est arrivé dans la capitale syrienne accompagné du vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Meqdad, qui lui a souhaité "tout le succès possible".
"Nous sommes confiants que M. Brahimi est à même de comprendre les développements (de la crise) et la manière de régler les problèmes malgré les complications", a indiqué le responsable syrien dont le régime ne reconnaît pas l'ampleur de la contestation dans le pays et affirme combattre des "terroristes".
L'émissaire, qui a succédé à Kofi Annan, avait jugé lundi sa mission "extrêmement difficile", alors que le conflit armé en Syrie ne donne aucun signe de répit.
Outre M. Assad, l'émissaire doit rencontrer au cours de sa visite le chef de la diplomatie Walid Mouallem et des membres de l'opposition de l'intérieur, tolérée par le régime.
A Alep, les insurgés, qui avaient annoncé avoir unifié leurs forces militaires dans la métropole, continuaient en outre d'opposer une forte résistance à Alep, malgré les bombardements incessants de leurs bastions par l'armée.
Jeudi, selon des habitants, ils ont avancé à Midane, un quartier stratégique du centre qui ouvre l'accès à la principale place de la cette deuxième ville de Syrie. Des combats ont éclaté dans ce quartier où les rebelles ont contrôlé un poste de police avant qu'il ne soit repris par l'armée, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Un raid aérien a par ailleurs fait 11 morts dans un quartier de la métropole, l'OSDH diffusant une vidéo où des corps, la plupart ensanglantés et certains carbonisés, apparaissent posés dans des pick-up ou sur le trottoir.
Sur l'autre front, dans Damas et sa région, les bombardements et les combats étaient incessants jeudi sur les poches rebelles. Ainsi, trois personnes ont été tuées par des obus qui se sont abattus à Sayeda Zeinab, près d'un mausolée vénéré par les chiites. Plusieurs localités près de la capitale étaient violemment bombardées, détruisant des maisons.
Les violences ont fait au moins 23 morts parmi les civils et les rebelles selon un bilan provisoire de l'OSDH.
"Le régime condamné" selon Londres
En dépit de ces violences qui ne baissent pas en intensité, le régime du président Assad est "condamné", a jugé le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague, en visite à Bagdad.
"Nous estimons que le régime d'Assad est condamné, il ne peut pas survivre. Tant de crimes ont été commis que (ce régime) ne devrait pas survivre", a déclaré M. Hague au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue irakien Hoshyar Zebari.
Rien ne permet de croire à une solution proche du conflit, en raison notamment des divergences qui persistent au sein du Conseil de sécurité de l'ONU.
Le ministre britannique de la Défense, Philip Hammond, avait de nouveau écarté une intervention militaire occidentale en Syrie en l'absence d'un accord de la Russie et de la Chine, deux pays alliés du régime Assad qui bloquent toute action contre le pouvoir syrien à l'ONU.
Le conflit a fait plus de 27.000 morts, en majorité des civils, selon l'OSDH.
En outre, des dizaines de milliers de personnes ont fui la Syrie vers les pays voisins. Selon le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), le nombre de réfugiés enregistrés a dépassé 250.000 personnes.