Dans le même temps, l'opposition syrienne s'apprêtait à se réunir après les déclarations fracassantes de son chef, Ahmed Moaz al-Khatib, qui s'est dit "prêt à des discussions directes avec des représentants du régime syrien au Caire, en Tunisie ou à Istanbul".
Au lendemain d'un raid israélien, qui a partiellement détruit un centre de recherche militaire situé entre Damas et la frontière libanaise selon l'armée syrienne et sur lequel l'Etat hébreu gardait jeudi le silence le plus complet, Moscou s'est dit "très préoccupé".
La Russie, soutien indéfectible du régime en Syrie auquel elle vend des armes, a indiqué qu'elle condamnerait cette attaque si l'information était avérée car "cela signifie(rait) que nous avons à faire à des frappes sans aucun prétexte sur un Etat souverain, ce qui viole grossièrement la charte de l'ONU".
Au Liban, le Hezbollah, grand allié de Damas, a condamné l'attaque y voyant un projet israélien pour détruire la "résistance" qui serait, selon ce mouvement chiite armé, l'"origine" du conflit qui déchire depuis plus de 22 mois la Syrie et a fait, selon l'ONU, plus de 60.000 morts.
Mercredi soir, l'armée syrienne avait annoncé qu'un avion de combat israélien avait "directement bombardé un centre de recherche sur l'amélioration de la résistance et l'auto-défense (...) dans la province de Damas", tuant deux personnes et en blessant cinq.
Il s'agit du premier raid israélien sur la Syrie depuis 2007, et a fortiori du premier depuis qu'a éclaté en mars 2011 une révolte populaire devenue conflit armé.
Pour l'armée syrienne, qui assimile rebelles et opposants à des "terroristes", cette attaque prouve "désormais à tous qu'Israël est le moteur, le bénéficiaire et parfois l'acteur des actes terroristes visant la Syrie et son peuple résistant, en coordination avec les pays soutenant le terrorisme".
Des habitants près de Damas avaient dit auparavant à l'AFP que six missiles avaient touché mardi vers 23H30 (21H30 GMT) un centre de recherches sur les armes non conventionnelles, à Al-Hameh, à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Damas.
De son côté, l'armée libanaise avait fait état d'un survol particulièrement intensif de son territoire, affirmant que 16 avions de combat israéliens étaient entrés dans son espace aérien durant la seule journée de mardi.
L'opposition divisée sur le dialogue
Au Caire, l'opposition syrienne devrait adopter dans la journée une position officielle sur l'invitation au dialogue lancée par le régime pour sortir de la crise.
Le chef de la Coalition avait lancé mercredi un pavé dans la mare en affirmant, qu'"en signe de bonne volonté", il était "prêt à des discussions directes avec des représentants du régime syrien au Caire, en Tunisie ou à Istanbul".
Si l'ambassadeur de l'opposition à Paris a promis que ces discussions n'inclueraient ni le président Bachar al-Assad ni son entourage, cette volte-face a provoqué le mécontentement de la principale composante de la Coalition, le Conseil national syrien (CNS) qui s'attache à ne pas ouvrir de dialogue avant le départ du chef d'Etat contesté.
M. Khatib a néanmoins posé plusieurs conditions à ce dialogue, dont la libération des "160.000 personnes" détenues en raison du soulèvement contre le régime. Les autorités, qui tiennent à organiser le dialogue à Damas n'ont pas encore commenté cette déclaration.
Toutefois, le quotidien Al-Watan proche du pouvoir a noté "les divisions de l'opposition syrienne à l'étranger incapable d'adopter une position commune", soulignant au contraire une réunion mardi à Genève de l'opposition tolérée qui "a approuvé l'idée d'un dialogue prévu par la déclaration de Genève" prévoyant une transition en Syrie, mais sans se prononcer sur le sort de M. Assad.
Le journal évoque ainsi "l'émergence d'un nouveau rassemblement plus réaliste et aux buts plus intelligents que de réclamer de l'argent à l'Occident et aux Arabes pour construire une société démocratique et plurielle".
Au lendemain d'un raid israélien, qui a partiellement détruit un centre de recherche militaire situé entre Damas et la frontière libanaise selon l'armée syrienne et sur lequel l'Etat hébreu gardait jeudi le silence le plus complet, Moscou s'est dit "très préoccupé".
La Russie, soutien indéfectible du régime en Syrie auquel elle vend des armes, a indiqué qu'elle condamnerait cette attaque si l'information était avérée car "cela signifie(rait) que nous avons à faire à des frappes sans aucun prétexte sur un Etat souverain, ce qui viole grossièrement la charte de l'ONU".
Au Liban, le Hezbollah, grand allié de Damas, a condamné l'attaque y voyant un projet israélien pour détruire la "résistance" qui serait, selon ce mouvement chiite armé, l'"origine" du conflit qui déchire depuis plus de 22 mois la Syrie et a fait, selon l'ONU, plus de 60.000 morts.
Mercredi soir, l'armée syrienne avait annoncé qu'un avion de combat israélien avait "directement bombardé un centre de recherche sur l'amélioration de la résistance et l'auto-défense (...) dans la province de Damas", tuant deux personnes et en blessant cinq.
Il s'agit du premier raid israélien sur la Syrie depuis 2007, et a fortiori du premier depuis qu'a éclaté en mars 2011 une révolte populaire devenue conflit armé.
Pour l'armée syrienne, qui assimile rebelles et opposants à des "terroristes", cette attaque prouve "désormais à tous qu'Israël est le moteur, le bénéficiaire et parfois l'acteur des actes terroristes visant la Syrie et son peuple résistant, en coordination avec les pays soutenant le terrorisme".
Des habitants près de Damas avaient dit auparavant à l'AFP que six missiles avaient touché mardi vers 23H30 (21H30 GMT) un centre de recherches sur les armes non conventionnelles, à Al-Hameh, à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Damas.
De son côté, l'armée libanaise avait fait état d'un survol particulièrement intensif de son territoire, affirmant que 16 avions de combat israéliens étaient entrés dans son espace aérien durant la seule journée de mardi.
L'opposition divisée sur le dialogue
Au Caire, l'opposition syrienne devrait adopter dans la journée une position officielle sur l'invitation au dialogue lancée par le régime pour sortir de la crise.
Le chef de la Coalition avait lancé mercredi un pavé dans la mare en affirmant, qu'"en signe de bonne volonté", il était "prêt à des discussions directes avec des représentants du régime syrien au Caire, en Tunisie ou à Istanbul".
Si l'ambassadeur de l'opposition à Paris a promis que ces discussions n'inclueraient ni le président Bachar al-Assad ni son entourage, cette volte-face a provoqué le mécontentement de la principale composante de la Coalition, le Conseil national syrien (CNS) qui s'attache à ne pas ouvrir de dialogue avant le départ du chef d'Etat contesté.
M. Khatib a néanmoins posé plusieurs conditions à ce dialogue, dont la libération des "160.000 personnes" détenues en raison du soulèvement contre le régime. Les autorités, qui tiennent à organiser le dialogue à Damas n'ont pas encore commenté cette déclaration.
Toutefois, le quotidien Al-Watan proche du pouvoir a noté "les divisions de l'opposition syrienne à l'étranger incapable d'adopter une position commune", soulignant au contraire une réunion mardi à Genève de l'opposition tolérée qui "a approuvé l'idée d'un dialogue prévu par la déclaration de Genève" prévoyant une transition en Syrie, mais sans se prononcer sur le sort de M. Assad.
Le journal évoque ainsi "l'émergence d'un nouveau rassemblement plus réaliste et aux buts plus intelligents que de réclamer de l'argent à l'Occident et aux Arabes pour construire une société démocratique et plurielle".