Dans le même temps, la France a affirmé qu'elle n'avait "pas de certitude" sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, les Américains et Britanniques ayant seulement des "indices", alors que Damas est soupçonné d'avoir eu recours à ces armes dans sa guerre contre les rebelles qui ravage le pays depuis deux ans.
Dans la capitale syrienne, la télévision officielle Al-Ikhbariya a annoncé que le Premier ministre était sorti "indemne" de l'attentat "terroriste" qui a visé son convoi dans le quartier ultra-sécurisé de Mazzé, sans préciser la nature de l'explosion.
Mazzé, situé dans le centre-ouest de la capitale syrienne, abrite de nombreuses ambassades, des bâtiments gouvernementaux et des sièges des services de renseignement. De nombreux responsables politiques y résident.
Al-Ikhbariya a diffusé, en différé, des images de M. Halaqi présidant une réunion de travail, présentant celles-ci comme "la preuve" qu'il était bien sain et sauf. Elle a par la suite cité des déclarations du Premier ministre affirmant que l'attentat n'était "qu'une preuve du découragement et du désespoir des groupes terroristes face aux exploits de l'armée syrienne" dans le conflit.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), un garde de corps a été tué et un autre se trouvait dans un état critique, de même que le chauffeur, dans l'attentat à la voiture piégée déclenché vraisemblablement à l'aide d'une télécommande.
Le photographe de l'AFP a vu plusieurs véhicules calcinés et d'autres aux vitres brisées. Des fenêtres d'immeubles avoisinants ont volé en éclats. "Je marchais dans la rue, quand soudain une explosion très forte s'est produite, et j'ai vu une voiture brûler et des gens courir", a raconté un jeune homme à l'AFP.
M. Halqi avait été nommé le 9 août 2012, après la défection de son prédécesseur Riad Hijab qui protestait contre la répression sanglante par le régime de la révolte déclenchée en mars 2011.
Le régime désigne par "terroristes" les rebelles aidés dans leur combat par des jihadistes qui ont revendiqué de nombreux attentats suicide, en particulier à Damas.
Le 18 juillet, quatre hauts responsables de la Sécurité, dont le beau-frère de M. Assad, ont été tués dans un attentat visant le bâtiment de la Sécurité nationale dans le centre de la capitale, et revendiqué par la rébellion.
Armes chimiques: pas de "certitude"
Le débat sur l'utilisation par le régime d'armes chimiques contre la population continue entretemps d'agiter les chancelleries occidentales, Paris se démarquant des positions américaines et occidentales affirmant avoir des "indices" sur cet usage.
"Nous n'avons pas de certitudes. Il y a des indices qui ont été donnés par les Anglais, aussi par les Américains. Nous, nous sommes en train de vérifier cela", a affirmé le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, rappelant que Paris --et Londres-- avaient demandé l'ONU d'ouvrir une enquête.
La Russie, rare puissance à soutenir le régime de Bachar al-Assad, a réaffirmé de son côté sa mise en garde contre une répétition du scénario irakien en Syrie.
Le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov a ainsi mis en question l'appel lancé par le patron de l'ONU, Ban Ki-moon à Damas pour qu'il autorise une équipe de l'ONU à enquêter sur l'utilisation par le régime d'armes chimiques, estimant qu'il s'agissait d'une "pratique analogue à celle de l'Irak.
L'argument de Washington de la présence d'armes de destruction massive en Irak avait servi à justifier l'invasion de ce pays en mars 2003, aboutissant à la chute du régime de Saddam Hussein. Cet argument s'était ensuite révélé faux.
A Washington, des élus républicains ont renouvelé leurs appels en faveur d'une action des Etats-Unis contre la Syrie, en raison des éléments de preuves de plus en plus évidentes de l''utilisation de gaz chimiques.
Dans la capitale syrienne, la télévision officielle Al-Ikhbariya a annoncé que le Premier ministre était sorti "indemne" de l'attentat "terroriste" qui a visé son convoi dans le quartier ultra-sécurisé de Mazzé, sans préciser la nature de l'explosion.
Mazzé, situé dans le centre-ouest de la capitale syrienne, abrite de nombreuses ambassades, des bâtiments gouvernementaux et des sièges des services de renseignement. De nombreux responsables politiques y résident.
Al-Ikhbariya a diffusé, en différé, des images de M. Halaqi présidant une réunion de travail, présentant celles-ci comme "la preuve" qu'il était bien sain et sauf. Elle a par la suite cité des déclarations du Premier ministre affirmant que l'attentat n'était "qu'une preuve du découragement et du désespoir des groupes terroristes face aux exploits de l'armée syrienne" dans le conflit.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), un garde de corps a été tué et un autre se trouvait dans un état critique, de même que le chauffeur, dans l'attentat à la voiture piégée déclenché vraisemblablement à l'aide d'une télécommande.
Le photographe de l'AFP a vu plusieurs véhicules calcinés et d'autres aux vitres brisées. Des fenêtres d'immeubles avoisinants ont volé en éclats. "Je marchais dans la rue, quand soudain une explosion très forte s'est produite, et j'ai vu une voiture brûler et des gens courir", a raconté un jeune homme à l'AFP.
M. Halqi avait été nommé le 9 août 2012, après la défection de son prédécesseur Riad Hijab qui protestait contre la répression sanglante par le régime de la révolte déclenchée en mars 2011.
Le régime désigne par "terroristes" les rebelles aidés dans leur combat par des jihadistes qui ont revendiqué de nombreux attentats suicide, en particulier à Damas.
Le 18 juillet, quatre hauts responsables de la Sécurité, dont le beau-frère de M. Assad, ont été tués dans un attentat visant le bâtiment de la Sécurité nationale dans le centre de la capitale, et revendiqué par la rébellion.
Armes chimiques: pas de "certitude"
Le débat sur l'utilisation par le régime d'armes chimiques contre la population continue entretemps d'agiter les chancelleries occidentales, Paris se démarquant des positions américaines et occidentales affirmant avoir des "indices" sur cet usage.
"Nous n'avons pas de certitudes. Il y a des indices qui ont été donnés par les Anglais, aussi par les Américains. Nous, nous sommes en train de vérifier cela", a affirmé le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, rappelant que Paris --et Londres-- avaient demandé l'ONU d'ouvrir une enquête.
La Russie, rare puissance à soutenir le régime de Bachar al-Assad, a réaffirmé de son côté sa mise en garde contre une répétition du scénario irakien en Syrie.
Le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov a ainsi mis en question l'appel lancé par le patron de l'ONU, Ban Ki-moon à Damas pour qu'il autorise une équipe de l'ONU à enquêter sur l'utilisation par le régime d'armes chimiques, estimant qu'il s'agissait d'une "pratique analogue à celle de l'Irak.
L'argument de Washington de la présence d'armes de destruction massive en Irak avait servi à justifier l'invasion de ce pays en mars 2003, aboutissant à la chute du régime de Saddam Hussein. Cet argument s'était ensuite révélé faux.
A Washington, des élus républicains ont renouvelé leurs appels en faveur d'une action des Etats-Unis contre la Syrie, en raison des éléments de preuves de plus en plus évidentes de l''utilisation de gaz chimiques.