"Que s'élève fortement sur toute la terre le cri de la paix!", a lancé le pape argentin en appelant avec force les 1,2 milliard de catholiques, les autres chrétiens, les fidèles des autres religions et les athées à se rassembler contre la guerre en Syrie.
De Bagdad à Jérusalem, de Bombay à Buenos Aires, de Washington à Beyrouth et à Paris, tout ce que l'Eglise compte de responsables ont relayé le message, dans des sermons ou sur les réseaux sociaux.
Un signe que la voix énergique de François rassemble les catholiques, progressistes comme conservateurs, toutes tendances confondues.
Le pape, qui s'est adressé dans une lettre au G20 de Saint-Pétersbourg, s'oppose à toute idée de frappes envisagées par les Etats-Unis et la France, estimant qu'elles aggraveront les massacres et les haines, et ne pourront être limitées.
"Ce cri du pape condense la clameur qui éclate de l’unique grande famille qu’est l’humanité. L'appel de François rejoint ce que Jean Paul II avait déjà fait pratiquer à toute l’Eglise, en 1986, en 1993, en 1994 et en 2001 pour les Balkans", a rappelé à l'AFP le cardinal français Etchégaray, qui avait mené au nom du pape polonais des missions pour éviter l'intervention américaine en Irak en 2003.
Le prélat français a souligné la dimension de jeûne de la journée, une "pratique à laquelle l’Eglise comme le judaïsme et l’Islam sont particulièrement sensibles".
Le président italien du Conseil pontifical de la famille, Mgr Vincenzo Paglia, s'est adressé aux familles: "Chers parents, n’ayez pas peur de proposer à vos enfants un repas sobre (...) N’oubliez pas d’inviter les grands-parents à ce repas pauvre en nourriture mais riche en parole. Si l’un d’entre eux a fait l’expérience de la guerre, qu’il raconte ce que signifie vivre sous les bombes, dans l’incertitude du lendemain, et ce que ça voulait dire pour eux prier à ce moment-là", a-t-il recommandé.
Le cardinal brésilien Joao Braz de Aviv, président du Conseil pontifical supervisant les ordres religieux masculins et féminins sur les cinq continents, les a appelés à répondre massivement à l'appel dans toutes les églises et monastères du globe.
A Goma, en République démocratique du Congo, l'évêque Theophile Kaboy a aussi exhorté à "ne pas oublier les nôtres qui vivent avec la guerre depuis vingt ans. Samedi, nous invoquerons la paix dans la cathédrale".
L'appel a été particulièrement entendu au Moyen-Orient, les patriarches souvent rivaux entre eux étant largement unis dans leur inquiétude sur les conséquences d'une extension de la guerre et d'une poussée islamiste.
Le patriarche de Constantinople, Bartholomée, a soutenu l'initiative du pape.
Parmi les musulmans, le grand mufti Ahmad Badreddin Hassoun, chef de l'islam sunnite en Syrie, a demandé aux fidèles de s'associer à la prière du pape.
A Assise (centre de l'Italie), ville du saint Patron de la paix, François, les pèlerins chrétiens affluaient vers les sanctuaires dès le milieu de la semaine en plus grand nombre que d'habitude.
"La paix est un bien qui dépasse toute barrière parce qu'elle est un bien de toute l'humanité", a encore tweeté le pape vendredi.
La veillée de prière place Saint-Pierre aura lieu de 17H00 GMT à 21H00 GMT. Le pape, présent pendant les quatre heures, s'y exprimera brièvement. Temps de silence et de prière alterneront.
De nombreux mouvements non croyants, notamment le Parti radical italien, anticlérical, et le petit parti d'extrême gauche SEL, ont annoncé leur soutien à l'initiative du pape.
Pour rassurer certains religieux qui pourraient critiquer le mélange des prières et des rites, le pape avait précisé mercredi que "tous les hommes et femmes de bonne volonté étaient appelés à s'unir", mais "selon les lieux et les modalités qui leur sont propres".
De Bagdad à Jérusalem, de Bombay à Buenos Aires, de Washington à Beyrouth et à Paris, tout ce que l'Eglise compte de responsables ont relayé le message, dans des sermons ou sur les réseaux sociaux.
Un signe que la voix énergique de François rassemble les catholiques, progressistes comme conservateurs, toutes tendances confondues.
Le pape, qui s'est adressé dans une lettre au G20 de Saint-Pétersbourg, s'oppose à toute idée de frappes envisagées par les Etats-Unis et la France, estimant qu'elles aggraveront les massacres et les haines, et ne pourront être limitées.
"Ce cri du pape condense la clameur qui éclate de l’unique grande famille qu’est l’humanité. L'appel de François rejoint ce que Jean Paul II avait déjà fait pratiquer à toute l’Eglise, en 1986, en 1993, en 1994 et en 2001 pour les Balkans", a rappelé à l'AFP le cardinal français Etchégaray, qui avait mené au nom du pape polonais des missions pour éviter l'intervention américaine en Irak en 2003.
Le prélat français a souligné la dimension de jeûne de la journée, une "pratique à laquelle l’Eglise comme le judaïsme et l’Islam sont particulièrement sensibles".
Le président italien du Conseil pontifical de la famille, Mgr Vincenzo Paglia, s'est adressé aux familles: "Chers parents, n’ayez pas peur de proposer à vos enfants un repas sobre (...) N’oubliez pas d’inviter les grands-parents à ce repas pauvre en nourriture mais riche en parole. Si l’un d’entre eux a fait l’expérience de la guerre, qu’il raconte ce que signifie vivre sous les bombes, dans l’incertitude du lendemain, et ce que ça voulait dire pour eux prier à ce moment-là", a-t-il recommandé.
Le cardinal brésilien Joao Braz de Aviv, président du Conseil pontifical supervisant les ordres religieux masculins et féminins sur les cinq continents, les a appelés à répondre massivement à l'appel dans toutes les églises et monastères du globe.
A Goma, en République démocratique du Congo, l'évêque Theophile Kaboy a aussi exhorté à "ne pas oublier les nôtres qui vivent avec la guerre depuis vingt ans. Samedi, nous invoquerons la paix dans la cathédrale".
L'appel a été particulièrement entendu au Moyen-Orient, les patriarches souvent rivaux entre eux étant largement unis dans leur inquiétude sur les conséquences d'une extension de la guerre et d'une poussée islamiste.
Le patriarche de Constantinople, Bartholomée, a soutenu l'initiative du pape.
Parmi les musulmans, le grand mufti Ahmad Badreddin Hassoun, chef de l'islam sunnite en Syrie, a demandé aux fidèles de s'associer à la prière du pape.
A Assise (centre de l'Italie), ville du saint Patron de la paix, François, les pèlerins chrétiens affluaient vers les sanctuaires dès le milieu de la semaine en plus grand nombre que d'habitude.
"La paix est un bien qui dépasse toute barrière parce qu'elle est un bien de toute l'humanité", a encore tweeté le pape vendredi.
La veillée de prière place Saint-Pierre aura lieu de 17H00 GMT à 21H00 GMT. Le pape, présent pendant les quatre heures, s'y exprimera brièvement. Temps de silence et de prière alterneront.
De nombreux mouvements non croyants, notamment le Parti radical italien, anticlérical, et le petit parti d'extrême gauche SEL, ont annoncé leur soutien à l'initiative du pape.
Pour rassurer certains religieux qui pourraient critiquer le mélange des prières et des rites, le pape avait précisé mercredi que "tous les hommes et femmes de bonne volonté étaient appelés à s'unir", mais "selon les lieux et les modalités qui leur sont propres".