Cette victoire survient quelques heures avant le vote au Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution présentée par la France pour la saisine de la Cour pénale internationale sur les crimes commis en Syrie, qui devrait être rejetée en raison du véto russe.
L'armée syrienne, épaulée par les supplétifs des Forces de défense nationale (FDN), par le Hezbollah libanais et des combattants arabes, a réussi jeudi à briser le siège imposé depuis plus d'un an par les rebelles à la prison centrale d'Alep, dans le nord du pays, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"Après près de 13 mois de siège imposé par le Front Al-Nosra --branche syrienne d'Al-Qaïda-- et des brigades islamistes rebelles, les forces de l'armée régulière soutenues par des combattants pro-régime sont parvenues à briser le siège de la prison centrale d'Alep", a déclaré à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Il a précisé que des blindés étaient "entrés ce matin dans l'enceinte de la prison" et que "des tirs intenses étaient entendus à l'intérieur célébrant l'arrivée des forces régulières".
Cette avancée de l'armée syrienne dans le secteur de la prison, située dans le nord d'Alep, a permis "de couper une voie de ravitaillement essentielle aux combattants rebelles --dans le nord-est de la ville--, entre les secteurs qu'ils contrôlent et la frontière turque".
"La seule voie de ravitaillement qui leur reste entre Alep et la frontière turque est celle connue sous le nom de route de Castello, dans le nord-ouest de la ville", explique M. Abdel Rahmane.
Les combats dans le secteur de la prison ont fait au moins 50 morts parmi les rebelles depuis mardi selon l'OSDH, qui fait état également de morts parmi les soldats de l'armée régulière et les combattants pro-régime, sans préciser leur nombre.
Les insurgés qui encerclaient depuis avril 2013 la prison, véritable forteresse construite au début des années 1960, affirmaient vouloir libérer les quelque 4.000 détenus, en majorité de droit commun, dont 600 seraient morts à cause des très mauvaises conditions de vie et des combats intenses qui s'y sont déroulés durant 13 mois, selon l'OSDH.
Jeudi, l'armée de l'air a lancé des barils d'explosifs dans un large périmètre autour de la prison pour empêcher une contre-attaque des insurgés et ouvrir la voie à une avance loyaliste, a précisé cette organisation.
Selon le quotidien al-Watan, proche du pouvoir, "ce succès ouvre une phase dans les combats. Cela aidera à resserrer l'étau autour de la ville, notamment des quartiers contrôlés par les hommes armés, et ainsi imposer un compromis similaire à celui du vieux Homs en faveur de la légitimité syrienne".
Le 9 mai, l'armée syrienne était entrée pour la première fois depuis plus de deux ans dans la vieille ville de Homs, après le retrait des 2.000 derniers rebelles en vertu d'un accord inédit entre belligérants.
Dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal et Le Monde.fr, M. Fabius exhorte le Conseil de sécurité à voter la résolution présentée par la France sur la saisine du CPI, qui répond selon lui à "un impératif moral et politique de lutter contre l'impunité".
La Russie a déjà annoncé qu'elle mettrait son veto à cette résolution, qualifiée mercredi de "coup publicitaire" par l'ambassadeur à l'ONU Vitali Tchourkine.
Moscou, allié indéfectible du régime syrien, a déjà bloqué trois résolutions occidentales depuis le début de la guerre en Syrie.
L'armée syrienne, épaulée par les supplétifs des Forces de défense nationale (FDN), par le Hezbollah libanais et des combattants arabes, a réussi jeudi à briser le siège imposé depuis plus d'un an par les rebelles à la prison centrale d'Alep, dans le nord du pays, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
"Après près de 13 mois de siège imposé par le Front Al-Nosra --branche syrienne d'Al-Qaïda-- et des brigades islamistes rebelles, les forces de l'armée régulière soutenues par des combattants pro-régime sont parvenues à briser le siège de la prison centrale d'Alep", a déclaré à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Il a précisé que des blindés étaient "entrés ce matin dans l'enceinte de la prison" et que "des tirs intenses étaient entendus à l'intérieur célébrant l'arrivée des forces régulières".
Cette avancée de l'armée syrienne dans le secteur de la prison, située dans le nord d'Alep, a permis "de couper une voie de ravitaillement essentielle aux combattants rebelles --dans le nord-est de la ville--, entre les secteurs qu'ils contrôlent et la frontière turque".
"La seule voie de ravitaillement qui leur reste entre Alep et la frontière turque est celle connue sous le nom de route de Castello, dans le nord-ouest de la ville", explique M. Abdel Rahmane.
Les combats dans le secteur de la prison ont fait au moins 50 morts parmi les rebelles depuis mardi selon l'OSDH, qui fait état également de morts parmi les soldats de l'armée régulière et les combattants pro-régime, sans préciser leur nombre.
Les insurgés qui encerclaient depuis avril 2013 la prison, véritable forteresse construite au début des années 1960, affirmaient vouloir libérer les quelque 4.000 détenus, en majorité de droit commun, dont 600 seraient morts à cause des très mauvaises conditions de vie et des combats intenses qui s'y sont déroulés durant 13 mois, selon l'OSDH.
Jeudi, l'armée de l'air a lancé des barils d'explosifs dans un large périmètre autour de la prison pour empêcher une contre-attaque des insurgés et ouvrir la voie à une avance loyaliste, a précisé cette organisation.
Selon le quotidien al-Watan, proche du pouvoir, "ce succès ouvre une phase dans les combats. Cela aidera à resserrer l'étau autour de la ville, notamment des quartiers contrôlés par les hommes armés, et ainsi imposer un compromis similaire à celui du vieux Homs en faveur de la légitimité syrienne".
Le 9 mai, l'armée syrienne était entrée pour la première fois depuis plus de deux ans dans la vieille ville de Homs, après le retrait des 2.000 derniers rebelles en vertu d'un accord inédit entre belligérants.
Dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal et Le Monde.fr, M. Fabius exhorte le Conseil de sécurité à voter la résolution présentée par la France sur la saisine du CPI, qui répond selon lui à "un impératif moral et politique de lutter contre l'impunité".
La Russie a déjà annoncé qu'elle mettrait son veto à cette résolution, qualifiée mercredi de "coup publicitaire" par l'ambassadeur à l'ONU Vitali Tchourkine.
Moscou, allié indéfectible du régime syrien, a déjà bloqué trois résolutions occidentales depuis le début de la guerre en Syrie.